Grésigne : des militants anti-chasse inconscients !

La pression incessante que les opposants à la chasse à courre et antispécistes radicalisés font subir à l’équipage de Grésigne s’accompagne également d’une terrible désinformation destinée à tromper les médias.

Les militants d’AVA se sont interposés en fin de chasse entre un cerf aux abois et les chiens. Pour des raisons de sécurité, l’équipage de chasse à courre a donc décidé de gracier l’animal et retirer ses chiens. Mais les animalistes, oubliant que le cerf est un animal sauvage, ont choisi d’entourer ce dernier et de le saisir par les bois provoquant un stress insupportable à l’animal et l’empêchant de retourner en forêt. Il est mort peu de temps après.

Outre être une entrave illégale au droit de chasse, tenter de s’interposer entre un animal sauvage et des chiens en action de chasse est particulièrement  dangereux et irresponsable. Une initiative identique a été prise il y a quelques semaines à Rambouillet, cette fois-là le cerf avait été noyé par les opposants. La Société de Vènerie a saisi la justice et prévenu les autorités des risques inconsidérés pris par ces militants inconscients aveuglés par leur doctrine anti-spéciste.

Sauver un cerf ou un sanglier par an démontre en outre la méconnaissance totale qu’ont les AVA de la gestion de la faune sauvage en France. Les chasseurs (tous modes de chasse confondus) prélèvent en moyenne  800.000 sangliers, 600.000 chevreuils et 60.000 cerfs et biches par an, en France. Malgré ces prélèvements importants, les populations sont en pleine augmentation et de nombreux agriculteurs et forestiers réclament d’augmenter encore les quotas pour limiter le dégât que le gibier cause à leurs cultures. Le but même du plan de chasse est de maintenir un équilibre entre agriculture, gestion forestière et présence de populations d’animaux sauvages en bonne santé. Que faudrait-il penser si à chaque fois que ces prélèvements s’effectuent, on devait faire face à ce type de situation.

La présence agressive des militants animalistes ne cesse de mettre en danger chevaux, chiens et cavaliers. Les AVA avaient déjà provoqué un grave accident en Bretagne en octobre dernier. Quelques semaines plus tôt, l’irruption, au milieu d’une chasse à tir, d’un groupuscule d’opposants croyant perturber une chasse à courre avait déjà failli provoquer un accident mortel.

La Société de Vènerie qui regroupe les 390 équipages chassant à courre à travers la France condamne fermement ces attaques inacceptables. Elle tient à rappeler que le droit de chasse est protégé et s’exerce dans le strict respect de la loi. Entraver une chasse comme le fait régulièrement AVA est puni par la loi.

Timothée Gaget

Relations presse / Société de Vènerie
06 23 65 01 73                       
Contactez-nous

Commencez à taper et appuyez sur Entrée pour lancer la rechercher

Abonnez-vous