Recevez chaque mois la newsletter en vous inscrivant ici

Prudence face aux intox du collectif AVA

Contrairement aux intox communiquées par AVA Bretagne et relayées, sans vérification, par des associations animalistes nationales, la rixe qui a plongé Frédéric H. dans le coma n’a pas de rapport avec la chasse à courre.

Samedi 16 février, une chasse à courre était organisée dans la forêt du Gâvre (44). Une voiture d’opposants anti-chasse AVA barrait une route forestière. Mickaël Perennez (délégué régional de la vènerie) et un suiveur ont demandé aux conducteurs de se décaler. Jimmy Nédellec (leader d’AVA Bretagne) et Frédéric H., connu pour son agressivité, sont sortis de la voiture et ont agressé physiquement Mickaël Perennez qui a depuis porté plainte à la gendarmerie. S’en est suivie une altercation entre Frédéric H. et un suiveur comme on le déplore régulièrement depuis plusieurs mois. Frédéric H. a ensuite suivi la chasse toute la journée.

Selon nos informations, en toute fin de journée, à plusieurs dizaines de kilomètres du lieu où s’est déroulée la chasse, Fréderic H. aurait participé à une rixe avec un individu n’ayant aucun lien, de près ou de loin, avec la chasse à courre. Prétendre, comme le fait AVA, que Frédéric H. serait dans le coma du fait des veneurs est une affirmation particulièrement GRAVE, malhonnête et DIFFAMATOIRE. Une enquête de gendarmerie est en cours, la Société de Vènerie suivra avec attention les résultats de celle-ci et prendra, en fonction de ses conclusions, toutes les initiatives qui s’imposent.

La Société de Vènerie appelle les associations nationales et médias à la plus grande prudence face aux intox qu’AVA ne cesse de répandre pour nourrir son combat et générer un climat nauséabond. A l’approche de la fin de saison de chasse, Pierre de Roüalle, président de la Société de Vènerie, dénonce le regain d’agressivité des opposants animalistes cherchant à tout prix à provoquer une catastrophe pour faire le buzz.

Les actions de sabotage des militants animalistes ne cessent de mettre en danger chevaux, chiens et cavaliers. Les AVA avaient déjà provoqué un grave accident en Bretagne en octobre dernier. Quelques semaines plus tôt, leur irruption, au milieu d’une chasse à tir, alors qu’ils croyaient perturber une chasse à courre avait également déjà failli provoquer un accident mortel. Samedi dernier, 9 anciens militants AVA étaient d’ailleurs venus dénoncer, aux côtés des chasseurs, les excès de violence et les méthodes de manipulation médiatique de Jimmy Nédellec.

La Société de Vènerie qui regroupe les 390 équipages chassant à courre à travers la France condamne fermement ces attaques inacceptables. Elle tient à rappeler que le droit de chasse est protégé et s’exerce dans le strict respect de la loi. Entraver une chasse comme le fait régulièrement AVA est puni par la loi.

A la Une, cette semaine

Suspendisse laoreet dolor ac nulla aliquet, vitae porta odio blandit. Aenean facilisis turpis sit amet volutpat feugiat. Vivamus rutrum erat a augue pellentesque tincidunt. Etiam eget elit bibendum, ultrices arcu id, ultrices nisl. Aliquam in feugiat lectus. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Donec diam est, tempor ac accumsan sit amet, volutpat ac sapien.

[Chassons.com – 11 février 2019]
Faut-il interdire la chasse ? Débat compliqué sur le plateau d’Ardisson samedi
___
« Une fois de plus, la chasse s’est rendue sur les plateaux pour se défendre et une fois de plus, le débat a tourné au pugilat sans que les acteurs puissent débattre normalement. Dans une société qui veut faire changer les choses de plus en plus vite , une révolution verte ne semble pas loin et les chasseurs devront se préparer à ce rendez-vous. »

 

[Le Télégramme – 13 février 2019]
Le lièvre a encore gagné mais les chasseurs sont satisfaits
___
« Entretien avec Arnoul Mateo, diplômé de Master en Gestion de la Biodiversité Aquatique et Terrestre, chasseur et fils d’armurier a bien voulu nous aiguiller sur les pistes à suivre pour que nous soyons enfin considérés sur le terrain de l’écologie. »

 

[Toutes les Nouvelles – 13 février 2019]
Le lièvre a encore gagné mais les chasseurs sont satisfaits
___
« Le maire Marc Robert a ré-pondu que « ce n’est pas de la compétence du conseil municipal. La pratique a été fixée par le schéma départemental de février 2016. Le décret de 2010 prévoit des contraventions pour obstruction à la chasse. Il ne faut pas encourager des situations qui contre-viendront à la loi et à des débordements des uns et des autres. »

 

[Défendons la Vènerie Aujourd’hui – 14 février]
Le leader du collectif AVA incite à la violence
___
« Le collectif AVA instaure un climat délétère dans les forêts. Le mouvement, incarné par un leader pour le moins patibulaire et cynique, se prévaut très largement devant la presse et les médias que son collectif est basé sur une probité exemplaire, marqué par des valeurs et des principes salutaires. Le contraste sur le terrain est saisissant. »

 

[L’Écho Sarthois – 14 février 2019]
Chasse à courre au lièvre
___
« L’équipage Piqu’harville de Saint-Victor-de-Réno dans l’Orne (61) présidé par Yvan Hubert, a organisé une journée des trompes de chasse. Quarante sonneurs y ont participé. La journée a commencé en forêt de Senonches pour une chasse à courre au lièvre. A noter qu’ils n’ont pas attrapé le lièvre, celui-ci court toujours. »

 

[Le Courrier Indépendant – 15 février 2019]
Cette fois-ci, le lièvre à gagner
___
« Dimanche 10 février, l’église a retenti au son des cors par les Trompes du Porhoët, accompagné par l’équipe du rallye des Bords de l’Arguenon. Pour la dixième année, les chasseurs amoureux de la chasse ont fêté à leur manière la Saint-Hubert. »

 

[Haute Saintonge – 15 février 2019]
La traditionnelle chasse à courre
___
« Comme chaque dernier samedi du mois de février, la traditionnelle chasse à courre aux renards clôturera la saison et apportera de l’animation dans le village puisque chacun peut la suivre à sa convenance en voiture, en quad, en vélo. »

 

[Chassons.com – 18 février 2019]
Comment les chasseurs pourraient-ils devenir les premiers écolos de France ?
___
« Entretien avec Arnoul Mateo, diplômé de Master en Gestion de la Biodiversité Aquatique et Terrestre, chasseur et fils d’armurier a bien voulu nous aiguiller sur les pistes à suivre pour que nous soyons enfin considérés sur le terrain de l’écologie. »

 

[Jour de Galop – 20 février 2019]
La chasse, un autre débouché pour le cheval de course
___
« La saison de chasse bat son plein, notamment à cheval, dans quelques forêts de France. Au-delà du sempiternel débat autour de cette pratique, il y a une vérité qui existe, pas forcément mise en avant compte tenu du contexte : les chevaux de course alimentent régulièrement les « pelotons » de chasse.»
[La Dépêche.fr – 20 février 2019]
Tarn : les militants anti-chasse s’interposent pendant la chasse à courre
___
« Face-à-face tendu encore ce samedi matin en forêt de Grésigne à Castelnau-de-Montmiral où une trentaine de militants du collectif AVA Grésigne anti-chasse se sont ont tenté d’empêcher le déroulement de la chasse à courre. »
 
[Chasseur en Nouvelle Aquitaine – 20 février 2019]
La vènerie toujours présente en Haute-Vienne
___
« Nonobstant les difficultés inhérentes à chaque espèce chassée, le territoire de la Haute-Vienne est délicat. Il n’est pas toujours facile pour les « Boutons » ou le maitre d’équipage d’être au contact des chiens et ces derniers doivent être persévérants.»
[L’Écho – 20 février 2019]
La chasse à courre met le travail des chiens en valeur
___
« Récemment, la société dechasse de Lubersac a réalisésa traditionnelle chasse àcourre au renard avec l’équi-page «des Beaux couverts»venu de Saint Pardoux (87)avec son maître d’équipageBruno Fauvet et ses 32 chiensde race anglo français de petite vénerie.»
[Géo.fr – 21 février 2019]
Chasse à courre : un séjour découverte pour contrer les préjugés
___
« Aujourd’hui, on est à la croisée des chemins. Si on veut convaincre nos concitoyens du bien fondé de la chasse, il faut la leur faire découvrir », selon M. Monot, pour qui elle doit se pratiquer « dans l’éthique » et avec « un profond respect par rapport à l’animal. »
[Actu.fr – 21 février 2019]
Les chasseurs détricotent les arguments des Avas Bretagne
___
«Résistons et continuons à vivre selon nos usages. Respectons-nous les uns les autres et souvenons-nous de la devise de notre république qui débute par « liberté”. Liberté donc pour les chasseurs de pratiquer leur passion. En aucun cas ne pas aimer peut être synonyme d’interdire comme tentent de le faire nos opposants. »
[L’Abeille – 21 février 2019]
Écologie, démocratie et politique rurales :toutes les doléances prises en compte ?
___
« La chasse a fortement été attaquée cette année, lance„le„ président. Il ne faut pas oublier que certaines espèces sont en surnuméraires. Ce qui est néfaste pour les autres. S’il y en a trop, nous avons le droit d’avoir un pouvoir de régulation de manière à réduire les effectifs et limiter les dégâts explique Willy Schraen. »
[Ouest France – 22 février 2019]
Tensions autour de la chasse à courre à Avaugour
___
« Nous n’étions pas à la chasse, nous étions dans un moment de recueillement. Et en pleine cérémonie, nous nous sommes fait traiter d’assassins par une cinquantaine de personnes. Elles ont le droit de ne pas être d’accord avec nous mais de là à nous faire insulter de la sorte, c’est terrible. »
[Ouest France – 22 février 2019]
Tensions autour de la chasse à courre à Avaugour
___
« Nous n’étions pas à la chasse, nous étions dans un moment de recueillement. Et en pleine cérémonie, nous nous sommes fait traiter d’assassins par une cinquantaine de personnes. Elles ont le droit de ne pas être d’accord avec nous mais de là à nous faire insulter de la sorte, c’est terrible. »
+ Lire la suite

A la Une, cette semaine

Si certains journalistes manquent de réserve face aux intox que nos opposants ne cessent de répandre pour nourrir leur combat, d’autres ont fini par entendre que les veneurs n’étaient pas la caricature faite par les anti-chasse et invitent leurs lecteurs à découvrir par eux-même notre mode de chasse ; Jour de Galop, Geo, L’Echo et d’aures sortent des sentiers battus etmettent à l’honneur nos chevaux de chasse, nos chiens de meute et la passionnante vènerie du lièvre !

[Chassons.com – 11 février 2019]
Faut-il interdire la chasse ? Débat compliqué sur le plateau d’Ardisson samedi
___
« Une fois de plus, la chasse s’est rendue sur les plateaux pour se défendre et une fois de plus, le débat a tourné au pugilat sans que les acteurs puissent débattre normalement. Dans une société qui veut faire changer les choses de plus en plus vite, une révolution verte ne semble pas loin et les chasseurs devront se préparer à ce rendez-vous. »
[Jour de Galop – 20 février 2019]
La chasse, un autre débouché pour le cheval de course
___
« La saison de chasse bat son plein, notamment à cheval, dans quelques forêts de France. Au-delà du sempiternel débat autour de cette pratique, il y a une vérité qui existe, pas forcément mise en avant compte tenu du contexte : les chevaux de course alimentent régulièrement les pelotons de chasse.»
[Chasseur en Nouvelle Aquitaine – 20 février 2019]
La vènerie toujours présente en Haute-Vienne
___
« Nonobstant les difficultés inhérentes à chaque espèce chassée, le territoire de la Haute-Vienne est délicat. Il n’est pas toujours facile pour les « Boutons » ou le maitre d’équipage d’être au contact des chiens et ces derniers doivent être persévérants.»
 
[Géo.fr – 21 février 2019]
Chasse à courre : un séjour découverte pour contrer les préjugés
___
« Aujourd’hui, on est à la croisée des chemins. Si on veut convaincre nos concitoyens du bien fondé de la chasse, il faut la leur faire découvrir », selon M. Monot, pour qui elle doit se pratiquer « dans l’éthique » et avec « un profond respect par rapport à l’animal. »
[Actu.fr – 21 février 2019]
Les chasseurs détricotent les arguments des Avas Bretagne
___
«Résistons et continuons à vivre selon nos usages. Respectons-nous les uns les autres et souvenons-nous de la devise de notre république qui débute par liberté. Liberté donc pour les chasseurs de pratiquer leur passion. En aucun cas ne pas aimer peut être synonyme d’interdire comme tentent de le faire nos opposants. »
[Défendons la Vènerie Aujourd’hui – 14 février 2019]
Le leader du collectif AVA incite à la violence
___
« Le collectif AVA instaure un climat délétère dans les forêts. Le mouvement, incarné par un leader pour le moins patibulaire et cynique, se prévaut très largement devant la presse et les médias que son collectif est basé sur une probité exemplaire, marqué par des valeurs et des principes salutaires. Le contraste sur le terrain est saisissant. »
 
[Le Télégramme – 13 février 2019]
Le lièvre a encore gagné mais les chasseurs sont satisfaits
___
« C’est devenu une tradition : courant février, la société de chasse communale organise une chasse aux lièvres, tout en rangeant les fusils dans l’armoire. En effet, c’est un équipage de petite vénerie qui conduit ce temps fort. »
[Toutes les Nouvelles – 13 février 2019]
La chasse à courre s’invite au conseil
___
« Le maire Marc Robert a ré-pondu que ce n’est pas de la compétence du conseil municipal. La pratique a été fixée par le schéma départemental de février 2016. Le décret de 2010 prévoit des contraventions pour obstruction à la chasse. Il ne faut pas encourager des situations qui contre-viendront à la loi et à des débordements des uns et des autres. »
[L’Écho Sarthois – 14 février 2019]
Chasse à courre au lièvre
___
« L’équipage Piqu’harville de Saint-Victor-de-Réno dans l’Orne (61) présidé par Yvan Hubert, a organisé une journée des trompes de chasse. Quarante sonneurs y ont participé. La journée a commencé en forêt de Senonches pour une chasse à courre au lièvre. A noter qu’ils n’ont pas attrapé le lièvre, celui-ci court toujours. »
[Le Courrier Indépendant – 15 février 2019]
Cette fois-ci, le lièvre a perdu
___
« Dimanche 10 février, l’église a retenti au son des cors par les Trompes du Porhoët, accompagné par l’équipe du rallye des Bords de l’Arguenon. Pour la dixième année, les chasseurs amoureux de la chasse ont fêté à leur manière la Saint-Hubert. »
[Haute Saintonge – 15 février 2019]
La traditionnelle chasse à courre
___
« Comme chaque dernier samedi du mois de février, la traditionnelle chasse à courre aux renards clôturera la saison et apportera de l’animation dans le village puisque chacun peut la suivre à sa convenance en voiture, en quad, en vélo. »
[Chassons.com – 18 février 2019]
Comment les chasseurs pourraient-ils devenir les premiers écolos de France ?
___
« Entretien avec Arnoul Mateo, diplômé de Master en Gestion de la Biodiversité Aquatique et Terrestre, chasseur et fils d’armurier a bien voulu nous aiguiller sur les pistes à suivre pour que nous soyons enfin considérés sur le terrain de l’écologie. »
[La Dépêche.fr – 20 février 2019]
Tarn : les militants anti-chasse s’interposent pendant la chasse à courre
___
« Face-à-face tendu encore ce samedi matin en forêt de Grésigne à Castelnau-de-Montmiral où une trentaine de militants du collectif AVA Grésigne anti-chasse se sont ont tenté d’empêcher le déroulement de la chasse à courre. »
 
[L’Écho – 20 février 2019]
La chasse à courre met le travail des chiens en valeur
___
« Récemment, la société de chasse de Lubersac a réalisé sa traditionnelle chasse à courre au renard avec l’équipage des Beaux couverts venu de Saint Pardoux (87)avec son maître d’équipage Bruno Fauvet et ses 32 chiens de race Anglo-français de Petite Vènerie.»
[L’Abeille – 21 février 2019]
Écologie, démocratie et politique rurales :toutes les doléances prises en compte ?
___
« La chasse a fortement été attaquée cette année, lance„ le„ président. Il ne faut pas oublier que certaines espèces sont en surnuméraires. Ce qui est néfaste pour les autres. S’il y en a trop, nous avons le droit d’avoir un pouvoir de régulation de manière à réduire les effectifs et limiter les dégâts explique Willy Schraen. »
[Ouest France – 22 février 2019]
Tensions autour de la chasse à courre à Avaugour
___
« Nous n’étions pas à la chasse, nous étions dans un moment de recueillement. Et en pleine cérémonie, nous nous sommes fait traiter d’assassins par une cinquantaine de personnes. Elles ont le droit de ne pas être d’accord avec nous mais de là à nous faire insulter de la sorte, c’est terrible. »

80 jeunes découvrent la vènerie à l’équipage de Bonnelles Rambouillet

Depuis de nombreuses années, nous organisons la traditionnelle chasse des familles et invitons tous les jeunes à nous rendre visite pour découvrir ou redécouvrir notre mode de chasse. Nous voulons partager cette chance que nous avons d’être passionnés par la forêt qui nous entoure, par sa faune et sa flore, ainsi que par les chevaux, les chiens et l’art de la vènerie.

Le rendez-vous est fixé à 9h au chenil de l’équipage. Le temps est frais, l’herbe blanche, mais le soleil apparaît vite dans le parc du Château de Rambouillet laissant deviner l’arrivée d’une journée printanière. Voie de dégel ? Voie lourde et chaude ? Que nous réservera Saint Hubert… ?

Les premiers jeunes arrivent… Terrine, baguette et bouteille sous le bras : le chasseur aime son terroir et ne se déplace jamais les mains vides ! Nous sommes très rapidement plus de 80. La bonne humeur, les sourires et les interrogations se mêlent rapidement à l’excitation de découvrir la forêt, le travail des chiens, les ruses de l’animal lors du laisser-courre… Nous présentons le chenil, son organisation et son histoire autour d’un verre de l’amitié tout en rappelant les principes du Code Forestier et de la chasse puis partons au rendez-vous à 10h30. Là, le nombre de participants s’agrandit. Le petit-déjeuner des jeunes laisse place à la chasse des familles. Environ 250 personnes, de toutes générations, sont venues partager cette journée avec nous.

Rapport fait, vélos enfourchés et chevaux montés, nous portons les chiens dans l’enceinte du chêne Henri où ils lancent très vite un cerf quatrième tête sous les yeux d’une grande harde avec un daguet. Il prend tout de suite son parti et traverse la forêt d’est en ouest ! La chaleur monte, les chiens sont courageux et se défendent au milieu de plusieurs hardes et des hourvaris de l’animal. Quel spectacle de la nature, qui nous rappelle à quel point elle est passionnante ! L’animal tape au change dans 25 biches, traverse les étangs, les routes et remonte les cours d’eau au nez des jeunes cyclistes et des cavaliers déjà passionnés. Après quatre heures d’un laisser-courre difficile et après un ultime relancé, les chiens prennent leur animal après un superbe bat-l’eau. 

Après un réconfort bien mérité autour des paniers, la curée est sonnée par de nombreuses trompes qui résonnent encore dans le cadre magique de cette petite clairière bordée d’un étang.

La journée se termine par un champ final dont l’écho résonne encore dans le cœur de chacun !

A l’heure où l’individualisme et le matérialisme gagnent du terrain, nous avons passé une journée remplie de partage, de convivialité, de curiosité, d’entraide… dans un environnement entièrement naturel : quelle chance de pouvoir marcher, respirer, trotter, automne et hiver au milieu des hardes et des flocons puis printemps et été entouré de grandes fougères, de biches et faons et de magnifiques cerfs, dans cette futaie rambolitaine !

Soyons fiers d’aimer la nature, la forêt, nos chiens et chevaux !
Soyons fiers d’aimer la chasse !
Soyons assurés que la vènerie a encore de très belles années devant elle !
A l’année prochaine !

Des indigènes près de chez nous !

Il existe deux types d’inconnus. Celui qui est si éloigné géographiquement et culturellement de nous qu’il éveille notre curiosité et notre imagination ; celui qui est si proche de nous qu’on croit pouvoir le juger facilement alors qu’on en ignore souvent tout. L’un est-il pourtant plus digne de respect que l’autre ?

Je suis passionné par les voyages et j’ai la chance de pouvoir en faire beaucoup. Ma curiosité me pousse chaque été à partir à des milliers de kilomètres pour découvrir d’autres cultures et confronter ma vision du monde à celle d’autres peuples. Marcher dans la brousse avec les Massaï, rendre un culte à la Terre-Mère dans les Andes, méditer dans les temples bouddhistes du Népal : autant d’expériences qui rappelleront des souvenirs à certains et en feront rêver d’autres. Elles ont en commun une même démarche : lorsque nous sommes confrontés à une autre culture, nous cherchons avant tout à la connaître et à la comprendre, avec un état d’esprit plus tourné vers l’émerveillement que vers la critique.

Pourquoi, de retour en France, refuser la même approche lorsque sont en jeu des traditions, des cultures ou des pratiques étrangères à notre quotidien ? La chasse à courre en est une. Je ne demande pas à ceux qui la critiquent de l’aimer ; j’invite simplement ceux qui ne la connaissent pas à lui donner une chance. Venez voir par vous-mêmes ! Mettez de côté pour quelques heures vos a priori et découvrez avec une curiosité sincère une culture inconnue ! Costumes, musique, langage, rapports humains et rapport à la nature : en tout point, la chasse à courre est un monde à part. Comme toutes les cultures traditionnelles, la vènerie est à la fois forte et fragile : forte de traditions séculaires mais bien vivantes, fragile car à la merci d’un trait de plume ignorant qui anéantirait, en quelques mots, plus de mille ans d’histoire. Comme beaucoup de cultures traditionnelles, aussi, la vènerie connaît l’importance de l’hospitalité et de l’accueil du nouveau venu : les portes de nos chenils et les rendez-vous de nos chasses sont ouverts à tous les curieux, pour peu qu’ils viennent avec un intérêt sincère.

A ceux qui croient que la différence est une richesse, je dis : « nous, chasseurs à courre, sommes différents ». A ceux qui cherchent dans les sagesses immémoriales un remède à la perte de repères de la modernité, je dis : « nous, chasseurs à courre, entretenons depuis des siècles un rapport à la nature sauvage qui mêle respect, beauté et mystère. » A ceux, enfin, qui luttent pour que les cultures indigènes ne soient pas anéanties par l’uniformisation du monde, je dis : « nous, chasseurs à courre, sommes une culture indigène. » Venez la découvrir et prenez avec nous un « rendez-vous en terre inconnue » !

Willy Schraen : voyage initiatique au pays des veneurs

Hier je me suis accordé un petit voyage initiatique chez nos amis les veneurs. Depuis longtemps, je m’étais engagé à aller découvrir cette chasse qui a fait couler tant d’encre et de salive. Après quelques ratés cette saison chez Hubert dans le Loir et Cher entre autres, pour cause de planning trop chargé, me voilà répondant à l’invitation du président de l’Oise Guy Harlé D’Ophove. Quoi de mieux dans le fond que de me rendre en Picardie, au cœur des problèmes, et de pouvoir même suivre deux équipages en chasse, à Compiègne et en forêt de Laigue.

J’arrive ce samedi matin au chenil du Vineux où les chiens piaffent d’impatience. Mais ma première rencontre, c’est avec les marcheurs de la chasse que je l’effectue, devant une tasse de café. Des marcheurs, me direz-vous, mais c’est quoi ces marcheurs ? C’est la nouvelle technique de la chasse à courre. A savoir, réunir des jeunes volontaires pour suivre non pas les chasseurs, mais les AVA ! Les fameux AVA, ceux qui veulent la fin de la chasse à courre. Je suis surpris par ces filles et ces garçons, leur détermination et leur courage. Certains sont veneurs et posent le pied-à-terre pour défendre leur passion, d’autres sont chasseurs mais dans d’autres modes de chasse, et les autres ? Les autres ne sont pas chasseurs, mais sont des passionnés de cette chasse qu’ils suivent chaque année depuis leur plus jeune âge, souvent en famille ou avec les amis. Ils sont plein d’enthousiasme ; ils parlent de leur passion, de leur combat pacifiste, et de ces journées particulières où leur rôle est de suivre et d’encadrer tous les AVA qui viennent entraver chasseurs et chiens. Un sacerdoce risqué où les noms d’oiseaux se mélangent aux crachats, aux intimidations ; mais la passion est là, pure, intacte, immortelle ! Moi qui n’y connais rien, je vois pourtant tellement de similitudes avec les autres chasses. Ils pourraient être huttiers, bécassiers, chasseurs de petits gibiers, chasseurs de chamois ou de tétras en montagne, paloumayres dans le sud-ouest ; bref je vérifie à nouveau que la chasse, ici comme ailleurs, se définit dans ce dénominateur commun de la passion et de l’amour de la nature.

Je fais la connaissance de Nicolas, un homme très sympathique qui va nous guider toute la journée. Nous partons pour le point de départ de la chasse, et là, c’est le deuxième choc. Il y a des dizaines de personnes le long des routes de la forêt. Et de kilomètres en kilomètres, ces dizaines deviennent des centaines ! On dirait que c’est le passage du tour de France qui se prépare pour le début d’après-midi. J’affirme naïvement à Guy que les AVA doivent être nombreux, mélangés dans toute cette foule. Il éclate de rire. « Mais non Willy, ces gens sont là pour la chasse ! »

Nous descendons enfin de la voiture. C’est le rapport des valets de limier qui commence et les chiens sont là, rassemblés en meute. Les chiens se taisent, les femmes et les hommes aussi, il n’y a plus que le rapport des valets de limier qui compte, et la foule est suspendue à leurs lèvres. Les nouvelles sont mauvaises, les animaux sont difficiles à localiser. Alain écoute, puis décide, mais ne révèle rien de ses intentions. Les fanfares s’enchaînent et commencent à parler aux hommes et aux chiens. Les codes sont là. La magie opère enfin, sans geste, sans parole, avec de la musique, tout le monde communique et les chiens sont les premiers à tout comprendre. C’est parti pour la chasse.

Maintenant je voudrais trouver les AVA, et Guy aussi ; je le sens impatient. Pourtant ma venue avait été éventée largement, mais rapidement nous comprenons la raison de leur absence, ils sont en forêt de Laigue ; France 3 s’y trouve pour faire un film sur eux. Nous filons là-bas, et laissons Alain dans sa quête du cerf. Nicolas prend maintenant les choses en main. Il connaît chaque mètre carré de ces forêts. Directeur adjoint d’une grande structure locale, il vit pleinement son amour de la chasse et de la forêt, depuis sa plus jeune enfance. Nous rejoignons rapidement la chasse voisine où une quatrième tête a déjà débuché devant les chiens. Nous nous arrêtons, nous écoutons, et la mélodie des chiens entre dans mes tympans. Je frisonne, je m’approche et j’essaie de décrypter ce langage tellement envoûtant. Nicolas sait déjà tout, le cerf retourne vers la nationale, il faut se déplacer car la chasse à courre va vite, très vite.

Nous croisons France 3, et bien sûr je vais vers eux pour m’exprimer devant les caméras. Refus catégorique, ils ne veulent pas m’entendre, c’est pour les AVA qu’ils sont là. Même pas surpris, nous les laissons continuer à filmer ce qui peut faire le buzz. Ils sont là pour cela, pas pour comprendre, mais pour abîmer médiatiquement les choses.

La chasse s’emballe, mais le cerf semble bien aguerri à cette pratique. Il donne le change en se mêlant de longues minutes à un daguet qui doit être bien embarrassé par ce nouveau compagnon. Les deux cerfs se séparent, et les chiens suivent le daguet. A la chasse à courre, on ne chasse que l’animal qui a été choisi au démarrage et aucun autre ! Il faut arrêter les chiens, et retrouver la voie du premier cerf. Les chiens relancent enfin le cerf d’attaque qui a une bonne heure d’avance maintenant. Il entre dans « le parc », endroit où de nombreuses biches se cantonnent souvent. Les chiens perdent la voix, et Florence se démène, parle à ses chiens, les encourage, et ils lui répondent. L’inquiétude qui s’installe entre les hommes et les chiens est alors plus que palpable. Tous les suiveurs attendent en retenant leur souffle, la chasse va t’elle se relancer ?

J’en profite pour m’attarder au milieu du public, et je discute. Je vois une petite fille qui n’a pas plus de 6 ou 7 ans, et qui affiche un regard désespéré. Ses parents qui l’accompagnent ne sont pas chasseurs, mais elle me répond du tac-au-tac, comme une pro de la question : « la chasse aura du mal à repartir, il y avait une voie de dégel ce matin, et c’est toujours difficile. De toute façon, il y a des papillons ce matin, et c’est pas bon pour la chasse. » Je la regarde, estomaqué, et lui demande si elle aime la chasse. Elle me répond avec toute la candeur de son jeune âge : « j’adore ça Monsieur ! ». Et l’hallali, tu en as déjà vu un ? « Oh oui, et c’est magnifique ! ». Je viens de prendre mon salaire comme on dit, ma petite tartine de bonheur qui me donne cette formidable énergie à me battre pour la chasse, toutes les chasses.

La chasse piétine toujours. Je dis à Nicolas qu’il est temps de trouver le chef des AVA. Il actionne son réseau, et le Stanislas B. est repéré à quelques centaines de mètres de nous. On y va. Je le vois sur un chemin avec 5 autres personnes, et une quinzaine de mes marcheurs de ce matin.

Le premier contact s’effectue, et je lui dis quel bonheur pour moi de pouvoir enfin regarder mon ennemi dans les yeux. Il me demande où sont mes gros bras du gibier d’eau. Le ton semble donné… Mais moi je ne veux pas d’un échange vindicatif et stérile, je veux comprendre ce qui amène ces gens à entraver la chasse comme ils le font ? Mes premières questions le déstabilisent sûrement un peu, mais on a vite la réponse, « c’est féodal ». Ah la lutte des classes et la chasse ! Les sentiments d’extrême gauche sont palpables et les arguments de La France Insoumise semblent bien rodés. Pourtant c’est bien là qu’un premier mensonge éclate à mes yeux depuis ce matin : la chasse à courre est extrêmement populaire, et toutes les classes sociales sont bien présentes, que ce soit sur les chevaux ou au bord des chemins. Les soi-disant barrières sociales n’existent pas ici, et les gens se saluent tous par leur prénom. Je l’ai vérifié le matin quand Alain Drach, fils de Monique de Rothschild, se déplace sur son cheval, que les « salut Alain ! » pleuvent, et qu’il répond à chacun d’entre eux.

Rapidement la fille qui se tient à ses côtés change l’orientation du débat sur le côté barbare de la chasse à courre, et les conneries pleuvent. « Comment peut-on de nos jours accepter que des chiens dévorent un cerf vivant ? » Poursuivre depuis deux ans les chasses pour dire de telles conneries, c’est du lourd ! Non les chiens ne dévorent pas le cerf, ça c’est le travail du loup ou de l’ours, mais pas des chiens. Rapidement le débat tourne court, car les arguments manquent cruellement. Je suis déçu de la qualité de mes interlocuteurs, qui sont, dans le fond, des gens sans grand intérêt, mais qui ont trouvé un moyen d’exister. Cela n’en est d’ailleurs que plus grave, car ça veut dire que s’ils lâchent, ils retourneront se morfondre dans l’anonymat.

France 3 essaie enfin de faire quelques images de moi, maintenant qu’ils ont vu de loin que le contact avait eu lieu… petits joueurs !

La chasse ne repartira pas, et Florence sonne la « Rosalie ». Nicolas me donne les paroles, et elles ont ce petit côté grivois qui les rendent délicieuses : « Rosalie prépare mon lit… » bref tout un symbole. Nous apprenons que chez Alain le résultat est le même, et que la chasse qui maltraite et fait tant souffrir les animaux a encore perdu. Après une heure de chasse, et avec un cerf en pleine force de l’âge, les chiens sont perdus par ses ruses et sa force physique. Car dans le fond, la chasse à courre, c’est vraiment la plus simple expression de la sélection naturelle et de la complexité à comprendre les stratagèmes de la nature.

Il est temps de saluer tout le monde et de reprendre la route du Pas-de-Calais. De remercier Alain, Florence, Nicolas, Guy et tous les autres. Nicolas qui, en professeur expérimenté, aura passé toute sa journée à m’expliquer tous les codes et tous les langages de cette chasse magique, où, sans parole et sans geste, on comprend tout ce qui se passe par la magie des messages qui sortent des trompes de chasse. Je suis déjà sur l’A26, et je repense à cette journée qui m’a fait comprendre que cette chasse est vraiment magnifique, que comme toutes les autres, elle est pleine de passion, d’histoires et de traditions, que son évolution doit se faire avec l’évolution de la société, mais que jamais nous ne devons perdre une telle richesse, un tel bonheur !

Cette chasse, comme d’autres, est l’héritage précieux de l’intelligence de l’espèce humaine, où, en l’absence d’une arme à feu, le travail long et complexe de notre génétique, a fait que des hommes s’élevèrent en intelligence pour attraper les animaux. Que ce soit avec des chiens pour la chasse à courre, que ce soit avec des bâtons et de la résine pour les gluaux, que ce soit avec des lacets de crin de cheval pour les tenderies, ou que ce soit avec des pierres et des bouts de bois pour les matoles, rien ne peut et rien ne doit jamais faire disparaitre ces modes de chasse qui ont permis à l’espèce humaine d’être ce qu’elle est devenue. Les oublier ou les détruire, reviendrait à mentir aux générations futures, et à nous mentir à nous-mêmes.

Allez, on arrête là les grandes phrases, je suis simplement heureux, le cœur léger, et je me dis que toutes les chasses sont extraordinaires. Désolé les veneurs si mon approche technique reste sûrement imparfaite et si les mots que j’emploie le sont peut-être à mauvais escient, mais je n’ai pris que ma première leçon de chasse à courre, et je sais déjà maintenant qu’il y en aura d’autres…

Longue vie à la chasse à courre et merci pour le bonheur que vous m’avez donné.

Grésigne : des militants anti-chasse inconscients !

La pression incessante que les opposants à la chasse à courre et antispécistes radicalisés font subir à l’équipage de Grésigne s’accompagne également d’une terrible désinformation destinée à tromper les médias.

Les militants d’AVA se sont interposés en fin de chasse entre un cerf aux abois et les chiens. Pour des raisons de sécurité, l’équipage de chasse à courre a donc décidé de gracier l’animal et retirer ses chiens. Mais les animalistes, oubliant que le cerf est un animal sauvage, ont choisi d’entourer ce dernier et de le saisir par les bois provoquant un stress insupportable à l’animal et l’empêchant de retourner en forêt. Il est mort peu de temps après.

Outre être une entrave illégale au droit de chasse, tenter de s’interposer entre un animal sauvage et des chiens en action de chasse est particulièrement  dangereux et irresponsable. Une initiative identique a été prise il y a quelques semaines à Rambouillet, cette fois-là le cerf avait été noyé par les opposants. La Société de Vènerie a saisi la justice et prévenu les autorités des risques inconsidérés pris par ces militants inconscients aveuglés par leur doctrine anti-spéciste.

Sauver un cerf ou un sanglier par an démontre en outre la méconnaissance totale qu’ont les AVA de la gestion de la faune sauvage en France. Les chasseurs (tous modes de chasse confondus) prélèvent en moyenne  800.000 sangliers, 600.000 chevreuils et 60.000 cerfs et biches par an, en France. Malgré ces prélèvements importants, les populations sont en pleine augmentation et de nombreux agriculteurs et forestiers réclament d’augmenter encore les quotas pour limiter le dégât que le gibier cause à leurs cultures. Le but même du plan de chasse est de maintenir un équilibre entre agriculture, gestion forestière et présence de populations d’animaux sauvages en bonne santé. Que faudrait-il penser si à chaque fois que ces prélèvements s’effectuent, on devait faire face à ce type de situation.

La présence agressive des militants animalistes ne cesse de mettre en danger chevaux, chiens et cavaliers. Les AVA avaient déjà provoqué un grave accident en Bretagne en octobre dernier. Quelques semaines plus tôt, l’irruption, au milieu d’une chasse à tir, d’un groupuscule d’opposants croyant perturber une chasse à courre avait déjà failli provoquer un accident mortel.

La Société de Vènerie qui regroupe les 390 équipages chassant à courre à travers la France condamne fermement ces attaques inacceptables. Elle tient à rappeler que le droit de chasse est protégé et s’exerce dans le strict respect de la loi. Entraver une chasse comme le fait régulièrement AVA est puni par la loi.

Timothée Gaget

Relations presse / Société de Vènerie
06 23 65 01 73                       

Jeunes veneurs : pourquoi adhérer à l’AJV ?

Aujourd’hui, l’Association des Jeunes Veneurs, c’est 890 jeunes passionnés de chasse à travers toute la France. Sa mission est autant de rassembler des veneurs de moins de 30 ans et des néophytes désireux de découvrir ce mode de chasse, que de les inciter à sortir des sentiers battus pour vivre partout ce que l’on aime chez soi. Chacun trouve du confort à chasser régulièrement dans son équipage de cœur. Cependant, avec le recul, il est facile de se rendre compte que parcourir sa région, voire la France, pour chasser nous remplit la tête de merveilleux moments. Certes, on manque une chasse avec son équipage mais pour une autre, dans une nouvelle forêt, et pourquoi pas derrière un autre animal.  Mieux encore, cela peut ajouter des jours de chasse à la semaine ! Autant d’atouts dont il faut savoir profiter.

Mais alors comment vivre ces moments que l’on apprécie tant ? En profitant justement de l’opportunité que l’on vous offre de vous rendre aux évènements divers et variés de l’AJV : une chasse des jeunes, une soirée à Paris, une fête de la chasse, un week-end visite de chenil et jeux, concours ou initiation à la trompe et j’en passe. Chacun y trouve son compte. Forcément, tout cela est bien souvent conclu par un mal de tête assez prononcé et surtout l’envie d’y retourner. Mais pour y retourner, faut-il déjà y être allé ! Je m’adresse alors à tous ceux qui disent : « mais je ne connais personne » ou « ils ne sont qu’entre eux » ou encore « ça n’a pas d’intérêt ».

Précisément, l’objectif de l’association est de partager dans des lieux qui respirent la vènerie les émotions qui se font rares : frissonner devant un relancé à vue, le passage bref mais épatant d’un animal, une galopade avec un ami, le compte-rendu d’une chasse ou encore par les chants et fanfares de quelques musiciens. Et tout cela pour ? 20 € par an ! Si vous faites le pas vous retrouverez à coup sûr l’ambiance des discussions de chasse, des chants, des fanfares et cette atmosphère que l’on aime partager.

Finalement, vous avez donc deux possibilités : adhérer ou … adhérer

Un avant-goût de ce qui vous attend si vous rejoignez notre association :

Tout le staff vous attend !
Guillaume Greffier

Suivez-nous sur Facebook !

Les chasseurs, acteur de l’écologie !

Samedi 26 janvier, en ouverture de la Marche pour le climat, 45 veneurs amoureux de la forêt de Compiègne se sont retrouvés pour nettoyer 20 km parmi les routes les plus sales de la forêt. Une opération flash qui fait écho aux actions menées tout au long de l’année pour préserver la forêt des incivilités. 6.000 litres de déchets de la forêt évacués : leur façon à eux d’aider à la prise de conscience de l’urgence écologique ! Ils se attaqués à un des axes les plus circulants de la forêt, la RN31 qui relie Compiègne à Soissons, dont les abords sont jonchés de détritus. Si la distance de 20 km annoncée n’a pas pu être tenue, l’objectif de 4 000 litres de déchets ramassés a été dépassé de 50 % compte tenu de l’état déplorable de cet axe très fréquenté. 

Cette excellente initiative des chasseurs doit en appeler d’autres. Les chasseurs sont de vrais écologistes de terrain, n’en déplaise à nos détracteurs.

Film réalisé par San John Productions

Humour et censure

On le sait, l’humour n’a jamais constitué la vertu de base des grands dictateurs ni des grands gourous. Staline, Mao ou le Révérend Moon n’étaient guère réputés pour leur capacité à rire ou à faire rire. Leur combat sectaire n’a jamais souffert la remise en question ni l’humour. Leur idéologie doit triompher au détriment de toute autre et régner exclusivement sur le monde ; dès lors, la censure s’impose à tous ceux qui s’opposent à leur doctrine. Il semblerait bien que nos opposants soient atteints du même mal.

Adrien, le désormais célèbre YouTuber de la chaîne Pas Vegan a récemment fait les frais de cet ostracisme frénétique ; ainsi qu’on va le voir, il en a aussi tiré tout le bénéfice. Alors qu’il venait tout juste de sortir sa deuxième vidéo consacrée à la chasse à courre dans laquelle il moquait les incohérences de nos opposants, ces derniers ont déposé un recours auprès de YouTube et signalé le « contenu violent » de sa vidéo, au motif qu’elle montrait des images « insoutenables » de prédation, images extraites de documentaires tout public ! A l’heure où les plus jeunes ont un accès direct aux images les plus explicites de pornographie, à l’heure où la victoire dans leurs jeux vidéo se fait au prix de la mort virtuelle d’un maximum d’ennemis, on reste sans voix devant la prétendue violence d’un loup chassant un chevreuil ou mangeant une proie.

Dans quel monde déconnecté du réel faut-il que nos opposants vivent pour préférer la pornographie digitale et le meurtre virtuel à la vérité de la prédation naturelle ? Mais n’est-ce pas là toute l’ambiguïté de leur idéologie ? A moins que cela ne relève d’une stratégie délibérée, destinée à nous faire taire : la censure, là-aussi, comme instrument de leur propagande !

Face à leur demande, les responsables de YouTube ont obtempéré ; et l’accès à la vidéo de Pas Vegan a été limité aux personnes majeures. Piqué au vif, Adrien a réalisé en un temps record une seconde version de sa vidéo, débarrassée des images incriminées, et encore plus incisive sur le fond. Découvrez-la ci-dessous :

Quant au succès de ce reportage, il s’est trouvé tout simplement doublé ! Alors que la première version avait cumulé 48 024 vues, la version 2 a relancé l’intérêt du public et attiré la curiosité de 61 635 personnes. Sur la page Facebook de La Chasse à Courre, on a enregistré 122 000 vues et 3 023 partages : un succès énorme, désormais qualifiable de viral, pour cette vidéo. La consécration pour une telle production ! Loin d’étouffer l’affaire, les manœuvres de nos opposants n’ont fait que renforcer la curiosité du public pour cet excellent reportage.

Humour ou censure ? Nous, nous choisissons l’humour.

A la Une, cette semaine

La chasse à courre continue d’alimenter les colonnes de la presse : découverte intéressée pour certains, discorde chez les autres, découvrez aussi les déclarations d’une ancienne gloire du cinéma et la réponse brillante que lui adresse Lorraine Thouéry, un de nos jeunes et brillants veneurs.

[Lorraine Thouery répond au Tweet de Brigitte Bardot]
Communication anti-chasse : du fanatisme à l’indécence
___
« Chaque mot a un sens et une histoire qui lui est propre. L’utilisation des termes nazisme  ou Shoah pour désigner la chasse ou l’exploitation animale a pour effet lamentable d’amenuiser leur sens profond et de les banaliser au profit d’une idéologie incapable de hiérarchiser les espèces et leur souffrance.»

 

 

 

 

 
[1 Epok formidable]
L’appel de la forêt
___
« Du rendez-vous jusqu’à la curée, 1 Epok a suivi une chasse à courre organisée dans le centre de la France. Veneurs et meute d’une quarantaine de chiens ont eu raison d’un cerf : scandale pour les uns, tradition pour les autres. (…) La séquence de la curée projette le non initié à la fois dans les scènes de chasse peintes par Courbet et dans une certaine réalité de la vie à la campagne à l’orée du XXIe siècle. »

 

 

 

[La Dépêche du Midi]
Chasseurs et anti-chasseurs face à face
___
« Aujourd’hui, les chasseurs, à l’appel des FDC du Tarn et de Tarn-et-Garonne, ainsi que de la Fédération Nationale des Chasseurs, manifestent. C’est une manifestation pacifique, souligne David Eymar, le directeur de la FDC81. Par ce rassemblement, les chasseurs souhaitent néanmoins dénoncer que depuis plusieurs mois des actions ont lieu pour nuire à la chasse. »

 

 

 

[Communiqué de Presse]
Les chasseurs, acteur de l’écologie !
___
« Samedi 26 janvier, en ouverture de la Marche pour le Climat, 45 veneurs amoureux de la forêt de Compiègne se sont retrouvés pour nettoyer 20 kms parmi les routes les plus sales de la forêt. Une opération flash qui fait écho aux actions menées tout au long de l’année pour préserver la forêt des incivilités. 6000 litres de déchets ont été évacués de la forêt ce jour-là : une manière pour les veneurs d’aider à la prise de conscience de l’urgence écologique ! »
[Le Télégramme]
La déclaration de Brigitte Bardot indigne les chasseurs
___
« Sur Twitter, Brigitte a comparé la chasse au nazisme. Eddie Puyjalon, le président de CPNT, dénonce une dérive scandaleuse. Ces mots rappellent ceux utilisés par les militants du collectif 269 Liberté Animale qui avaient manifesté devant plusieurs abattoirs, en France, à l’automne dernier. A l’époque, les membres du collectif parlaient d’holocauste, de « génocide » et de « camp d’extermination.»

 

 

 

 

 
[Le Télégramme]
La forêt de la discorde
___
« Rétabli par le Département en 2015, le droit de démarrer une chasse à courre dans la forêt d’Avaugour (située au sud de Guingamp) suscite crispations et tensions. Ses opposants, qui dénoncent une pratique inutile et cruelle, pointent notamment le rôle joué par une vice-présidente du Département.»

 

 

 

 

[Le Courrier Vendéen]
Troisième année pour la chasse à courre au lièvre
___
« Outre la convivialité, le but est de faire connaître la chasse sans fusil, de découvrir le travail des chiens et de partir à la découverte de la nature. 23 chiens de race Anglo-français de petite vénerie créancés sur la voie du lièvre (dressés pour courir le lièvre) ont parcouru le marais sous la houlette de Frédéric Dabin, maître d’équipage.»

 

 

 

 

[L’Orne Hebdo]
La chasse rapporte 364 000€ en forêt domaniale
___
« L’ONF accepterait donc qu’un territoire soit non-chassé ? En théorie oui, en pratique non ». Y a-t-il des frictions entre chasseurs et autres fréquenteurs de la forêt ? À la marge. Quand un mauvais chasseur rencontre un mauvais randonneur. »

 

 

 

 

[L’Écho de l’Armor et l’Argoat]
Un anti-chasse victime d’une agression au lisier
___
« Il admire la solidarité entre chasseurs et veneurs et rappelle que la chasse à courre est avant tout un moment de convivialité entre personnes amoureuses de la nature et des animaux et que nombreux sont ceux qui se joignent à eux uniquement pour admirer la beauté du spectacle.»

 

 

 

 

 

[Le Parisien]
La tension au plus haut entre les chasseurs et leurs opposants
___
« Appelés par les militants, les gendarmes ont dû intervenir, comme ils l’ont déjà fait dans le passé. La chasse est une activité légale. Ce n’est pas normal qu’il y ait autant d’incidents, commentent-ils. On essaye de veiller auprès de tout le monde pour que les choses se fassent dans le calme et d’arbitrer au mieux. »

 

 

 

[Ouest France]
Fortes tensions entre pro et anti chasse à courre
___
« Le ton est monté, certes mais il assure qu’aucun coup n’a été porté. Il déplore les agissements d’une minorité qui veut nous pousser à bout, nous provoquer pour ensuite tourner des images. Samedi, accuse-t-il , ils ont utilisé de la citronnelle pour perturber les chiens. Il faut que cela cesse. Ce n’est pas parce qu’on n’aime pas quelque chose qu’on doit l’interdire aux autres, conclut Hervé Schwerer.

Hervé de Saisy nous a quittés

C’est avec beaucoup de tristesse et d’émotion que nous vous annonçons le décès du comte Hervé de Saisy de Kerampuil, maître d’équipage de l’Equipage Saisy.

Toutes nos pensées vont à sa famille. Ses obsèques ont été célébrées le mardi 05 février en l’église de Glomel (Côtes d’Armor).