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AVA, sans limites pour diffamer la chasse à courre

Un pas de plus vient d’être franchi dans la propagande immonde d’AVA pour nuire à la vènerie. Dans le dernier post Facebook d’AVA Retz, évoquant une récente chasse à courre près de Saint Pierre Aigle, ils osent écrire :

« il est difficile d’oublier qu’il y a trois ans, une personne y avait été retrouvée morte à moitié dévorée parmi les chiens d’un autre équipage (le Rallye La Passion). »

La phrase est tournée de telle sorte que le Rallye La Passion ne soit pas directement accusé de ce drame, dont tous les experts ont déterminé qu’il avait été causé par le chien de la victime et non par la meute de l’équipage. Mais l’intention de nuire à la vènerie tout entière est sans limite.

La Société de Vènerie condamne fermement cette publication. Instrumentaliser ainsi un drame humain est abject. Lâchement cachés derrière l’impunité que confère le statut de « collectif », les rares activistes d’AVA Retz diffament à l’envi sans rien risquer. Ils sont pourtant bien connus des veneurs picards : Jean Vermer, Mickael Zilly, Jean-Claude Fumfack, David Gossier, les commis de Stanislas Broniszewski, l’idéologue de cette officine en perdition.

Pleinement soutenu par l’ensemble des veneurs, Sébastien Van den Berghe, maître d’équipage du Rallye La Passion, a déposé plainte ce jour pour diffamation contre AVA Retz, relativement à sa publication du mardi 14 mars dernier.

Le sénateur Daniel Salmon s’invite à la chasse à courre, et les provocations des opposants redoublent

Le mardi 28 février, le collectif AVA avait fait une belle prise : le sénateur Daniel Salmon, auteur d’une proposition de loi en 2021 visant à interdire la chasse à courre. En mal de publicité, monsieur le sénateur d’Ille-et-Vilaine avait décidé de s’éloigner de ses bases électorales pour suivre une chasse à courre dans l’Aisne, en forêt de Retz. Sans surprise, il en était revenu avec cette révélation, relatée sur Twitter : « Reportage sur mon déplacement avec l’association @AvaFranceOff où nous avons suivi une #chasse à courre. Cette expérience conforte notre position : il faut abolir cette pratique cruelle et ses privilèges ! » En résumé, je vais avec des opposants à la chasse à courre vérifier que je n’aime pas la chasse à courre. Enorme pas en avant dans la compréhension du sujet !

Le leader autoproclamé de l’opposition à la chasse à courre, Stan, voyait là l’occasion de jouer un gros coup politico-médiatique. Durant toute la journée du 28 février, il redoublait de provocations à l’endroit des veneurs. Cela s’est conclu, comme on pouvait le craindre, par une réaction inappropriée de l’un des veneurs qui chassait en forêt de Retz ce jour-là. Menaces, gestes déplacés : rien dans le comportement outrancier du veneur n’est admissible.

La Société de Vènerie déplore et condamne cette attitude même si elle comprend que les provocations qui l’ont précédée peuvent l’expliquer, sans la justifier. La Société de vènerie, très soucieuse d’un tel débordement, demandera une sanction exemplaire pour ce geste totalement inapproprié.

Interdiction de la chasse à courre : l’obstination animaliste de la NUPES

Le député EELV de Bordeaux centre, Nicolas Thierry, a déposé ce mardi 14 février une proposition de loi demandant l’interdiction de la chasse à courre. Comme pour toutes celles qui l’ont précédée, l’exposé des motifs comporte essentiellement des contre-vérités. Et pour cause ! Loin de correspondre à une quelconque réalité, la volonté obstinée des animalistes de voir disparaître notre mode de chasse est fondée sur deux présupposés. L’un est social : la vénerie serait pratiquée par les « seigneurs des temps modernes. » L’autre est animaliste : « l’animal serait l’égal de l’homme. » Relevons donc, encore une fois, les inexactitudes qui émaillent cette PPL.

Les animaux percutés durant les chasses à courre ? FAUX

Sur les 30 000 collisions gibier/véhicule déclarées chaque année aux compagnies d’assurance, on recense en moyenne depuis 10 ans trois collisions avec un animal chassé à courre, avec aucun dommage physique humain.

Le stress des animaux chassés ? FAUX

Dans la chaîne alimentaire, depuis la nuit des temps, les animaux chassés à courre sont des proies. C’est dire qu’ils vivent cette condition en état de perpétuelle alerte face à leurs prédateurs-carnivores. Ils ont pour cela développé des aptitudes physiques et sensorielles qui ont permis à leurs espèces de survivre face à ces prédateurs. Le stress d’un chevreuil ou d’un lièvre dans la nature n’a donc rien à voir avec celui d’un humain ; ce stress est naturel ; il est la condition de leur survie.

La chasse à courre inutilement cruelle ? FAUX

Qu’y a-t-il de cruel dans la chasse d’un herbivore (lapin, lièvre, chevreuil, sanglier, cerf) par un carnivore (la meute de chiens) ? Pourquoi EELV est-il favorable au développement du loup en France et contre la chasse de leurs proies par des chiens ?

La cruauté mérite une définition objective. Ce qui est cruel, c’est de placer un être vivant dans des conditions que ses aptitudes physiques et sensorielles ne lui permettent pas de combattre ; c’est l’exact contraire pour la chasse à courre, raison pour laquelle l’animal chassé sort vainqueur de la confrontation avec la meute trois fois sur quatre. La vénerie est naturelle.

Les veneurs, héritiers d’une tradition féodale ? FAUX

Il est exact que la pratique de la chasse à courre est très ancienne. Mais la vènerie a toujours su s’adapter à son temps ; dans toute son histoire, la vènerie au XXIème siècle n’a jamais connu un tel développement. Bien loin de la vision élitiste véhiculée par nos opposants, plus de 100 000 amoureux de la chasse à courre présentent aujourd’hui un profil varié (jeunes, femmes, de toutes les catégories socio-professionnelles), et pratiquent leur passion pour un coût très variable selon l’animal chassé : dans un équipage de lièvre, on déboursera 300 € par an quand le sympathisant bénévole d’un équipage de cerf participera à ses chasses gratuitement.

Des équipages étrangers pratiquent la vènerie en France ? FAUX

Témoignage supplémentaire de la totale méconnaissance du sujet par EELV. Aucun équipage étranger ne chasse en France, puisque l’attestation de meute, document administratif nécessaire à la pratique de la chasse à courre, n’est délivrée qu’à des équipages dont le chenil est installé en France.

La recherche du trophée ? FAUX

La « recherche du trophée » évoquée par le député Thierry est une pure vue de l’esprit. Ce sont les chiens qui choisissent l’animal chassé (de préférence le plus faible) et les trophées de lapin, lièvre, renard, chevreuil ou sanglier n’existent tout simplement pas. Quant aux quelques centaines de cerfs prélevés par la vènerie, pour la plupart jeunes cerfs sans trophée, ils sont à mettre en perspective des 60 000 cervidés prélevés chaque année en France par la chasse à tir dans le but louable et nécessaire d’assurer un équilibre agro-sylvo-cynégétique.

La sécurité et la tranquillité des habitants menacées ? FAUX

Dans la réalité, les 18 000 journées de vènerie organisées chaque saison par les 390 équipages qui chassent dans 70 départements français se déroulent dans une parfaite sérénité, les rares incidents (deux dans la saison 2021/2022) étant traités par la justice conformément à la réglementation en vigueur. Quant à la tranquillité des habitants, elle s’est vue renforcée et garantie par le décret ministériel de février 2019 qui interdit désormais de servir des animaux dans les zones urbanisées.

Une pratique minoritaire ? OUI, EST-CE UNE RAISON POUR L’INTERDIRE ?

Les veneurs sont une minorité parmi les chasseurs ; mais cette minorité est garante d’un patrimoine culturel, composé d’une connaissance de la faune sauvage et de la nature sans équivalent. Elle mérite, à ce simple titre, d’être préservée parce que minoritaire et donc fragile. Une pratique minoritaire mérite d’être soutenue ; c’est là l’honneur de nos démocraties.

Les sondages…

Enfin, les sondages présentés comme caution à la PPL ont tous été commandités par les opposants à la chasse à courre ; on peut leur faire confiance pour avoir su orienter les questions ! En réalité, la seule statistique qui vaut est celle qui énonce que 99% de nos contemporains n’ont jamais assisté à une chasse à courre et que 95% de ceux qui y participent ou, tout simplement, visitent nos chenils, comprennent la légitimité de notre mode de chasse, et bien souvent l’apprécient. Le dernier sondage réalisé par le CSA était d’ailleurs très clair : 89% des Français ne se sentent pas concernés par la vènerie.

Il appartient aux élus de la République de refuser cette PPL, rédigée par un député qui ignore manifestement tout des réalités de la vénerie au XXIème siècle et qui se limite à reprendre les arguments fallacieux des ayatollahs de la pensée animaliste. Les mêmes qui veulent interdire la corrida, l’élevage, et l’équitation.

Chasse à Villers-Cotterêts le 20 décembre : résultat de l’enquête de la Société de Vènerie

La Société de Vènerie a dépêché une enquête sur les circonstances dans lesquelles l’équipage de Villers-Cotterêts a pris un cerf le mardi 20 décembre dans un étang de la commune de Corcy (Aisne). Sa commission de contrôle et d’arbitrage en a étudié les conclusions et les responsables de l’équipage ont été entendus.

Il a été confirmé que le cerf chassé avait fini sa course dans un étang privé en bordure de la forêt de Villers Cotterêts, où il est mort d’hydrocution. L’équipage n’a pas été en mesure de reprendre ses chiens avant l’étang, où ils sont restés plusieurs minutes. La Société de Vènerie a regretté que la chasse n’ait pas été arrêtée plus tôt et qu’un contact rapide et suivi n’ait pas été établi avec le propriétaire de l’étang.

L’absence de risque généré par l’incident, les précautions des responsables de l’équipage en toute circonstance, et le fait qu’aucune plainte n’ait été déposée par les parties prenantes ont plaidé pour un examen bienveillant de cet incident exceptionnel et assez imprévisible.

Une fois encore, en marge d’un incident mineur, trois activistes réunis dans un collectif non déclaré ont voulu voir l’opportunité de distiller leur propagande nauséabonde. Ils agissent illégalement, ont des comportements dangereux, harcèlent les élus locaux et les riverains, et publient des affirmations diffamatoires et mensongères sur les réseaux sociaux. Rappelons que 385 équipages sur 390 pratiquent la chasse à courre sans le moindre incident dans plus de soixante-dix départements.

Lettre ouverte à Marine Tondelier, nouvelle Secrétaire Nationale d’Europe Ecologie Les Verts

Madame la Secrétaire Nationale d’Europe Ecologie Les Verts,

Votre récente élection au Secrétariat National d’Europe Ecologie Les Verts vous donne une place dans l’arène politique qui vous contraint désormais à ne pas tenir des propos que la vérité viendrait contredire ; vous n’avez malheureusement pas manqué de le faire quelques heures seulement après votre élection. Vous avez félicité Karima Delli, membre de votre parti et député européen, d’avoir « dérouté une meute de chiens et sauvé un cerf » en suivant une chasse à courre. Ce faisant, la députée Delli et vous-même, qui l’accompagniez, avez commis un acte répréhensible et n’avez rien sauvé du tout.

Il est en effet illégal de s’opposer par la force à l’exercice d’une activité légalement exercée, et, en l’espèce, d’entraver le bon déroulement d’une chasse. Dans son rapport sur la sécurité à la chasse, la mission sénatoriale de septembre dernier a préconisé la création d’une sanction dans le code pénal pour le délit d’entrave à la chasse, délit qui serait puni de 7500 € d’amende et de six mois de prison. Il est bon que les électeurs qui songeraient à vous apporter leurs suffrages sachent de quel côté de la Loi vous entendez vous placer.

Quant à sauver un cerf, la seule formulation de cette affirmation démontre
votre totale méconnaissance de la gestion de la faune sauvage sur le territoire français.

Depuis les années 1970, la gestion de la faune sauvage, et notamment celle du grand gibier, est soumise à plan de chasse. Le plan de chasse vise à assurer un développement durable des populations de gibier et à préserver leurs habitats en conciliant les intérêts agricoles, sylvicoles et cynégétiques. Depuis son instauration, les populations de grand gibier se sont ainsi considérablement développées sur le territoire national, tout en assurant les conditions de leur cohabitation harmonieuse avec les activités humaines (agriculture, sylviculture, circulation routière, habitat).

En particulier, les effectifs nationaux de cervidés ont été multipliés par quatre en 25 ans, de 1985 à 2010 (chiffres du ministère de la Transition Ecologique) ; ils sont désormais installés dans 83 départements occupant une superficie qui a été multipliée par 2,2 au cours de ces mêmes 25 années (ibid). La question n’est donc pas de « sauver des cerfs » dont la population est prospère mais plutôt de la réguler, afin qu’elle demeure compatible avec les activités humaines sus-évoquées. Dans le cadre du plan de chasse, le cerf que la députée Delli et vous-même avez « sauvé » au mépris de la loi sera prélevé par la chasse à tir.

Vous n’avez rien sauvé du tout.
Vous avez seulement fait du grand spectacle racoleur et démagogique.

Les chasseurs sont les premiers écologistes de France ; ils le font désormais savoir depuis plusieurs années. Les inepties proférées par la députée Delli et saluées par vous-même fournissent une nouvelle démonstration de ce que vous en êtes probablement les derniers.

Nous sommes cependant à votre disposition, Madame la Secrétaire Nationale, pour vous faire visiter le chenil de l’un de nos 390 équipages ; il s’en trouve installés dans toutes les régions de France. Nous vous y présenterons les subtilités de la chasse à courre et la connaissance extraordinaire qu’elle procure des animaux sauvages et domestiques.

Dans le procès l’opposant à une militante AVA, le veneur de Compiègne fait appel

Pierre-Antoine Delahaye, piqueux salarié de l’équipage La Futaie des Amis, a décidé de faire appel de la condamnation prononcée contre lui par le tribunal correctionnel de Compiègne le mardi 15 novembre. Cette condamnation faisait suite à la plainte d’une militante du collectif Abolissons la Vènerie Aujourd’hui (AVA), déposée après un « incident » survenu le 13 novembre 2021.

Ce jour-là, le veneur avait croisé la militante en forêt de Compiègne ; l’accusant de l’avoir bousculée avec son cheval, elle avait déposé plainte, deux mois après les faits pour « violences avec arme ». A l’audience, pour autant, elle n’avait pas demandé de dommages-et-intérêts. Il avait été requis contre le veneur une peine d’emprisonnement avec sursis.

Le tribunal a estimé que « les violences avec arme » étaient caractérisées, qualifiant ainsi le cheval d’arme par destination, ce qui est une première. Pierre-Antoine Delahaye a été condamné à une peine d’amende de 1000 € avec sursis.

Le piqueux de La Futaie des Amis, n’ayant pas commis de « violences avec arme », a fait appel de cette décision.

Ce procès constitue pour la Société de Vènerie l’occasion de condamner une nouvelle fois les agissements provocateurs des militants d’AVA en forêt de Compiègne. Si, ce 13 novembre 2021, le cheval du veneur et un des militants se sont croisés, c’est qu’une fois de plus ces derniers s’efforçaient de s’opposer au libre exercice d’une activité légale et réglementée : la chasse à courre. Il y a une certaine ironie à se plaindre de s’être fait bousculer par un cheval quand on veut s’interposer sur son passage. Il y a un certain cynisme à stigmatiser les prétendus désordres qu’occasionnerait la chasse à courre quand on en est les premiers instigateurs.

Ces dernières semaines, l’activisme des militants animalistes a redoublé à Compiègne, au mépris tant des arrêtés préfectoraux qui leur interdisent l’accès à certains secteurs de la forêt les jours de chasse que de leur propre sécurité. S’il n’était ce dernier point, tout cela serait simplement illégal, risible et vain, puisqu’ils ne sont plus qu’une poignée à s’agiter de la sorte contre la vènerie, quand les 389 autres équipages qui chassent à courre dans 70 départements de France le font en totale sérénité et symbiose avec leur environnement.

Dieu se rit des hommes
qui maudissent les effets dont ils chérissent les causes.
Bossuet

Chasse du 29 octobre en forêt d’Halatte : le cerf n’a pas été tué en ville.

Le samedi 29 octobre, le cerf chassé en forêt d’Halatte par le Rallye Trois Forêts a pris l’eau dans l’Oise au niveau de la commune de Beaurepaire avant d’en ressortir. Le cerf a été tué sur la commune de Beaurepaire en pleine zone rurale, dans une propriété privée loin de toute habitation et avec l’accord des propriétaires.

 

Une fois encore, les opposants de la chasse à courre s’obstinent à propager des rumeurs diffamatoires pour alimenter leur propagande liberticide. Nous sommes stupéfaits que les médias reprennent in extenso ces mensonges éhontés, ce qui s’apparente à une désinformation calomnieuse.

 

A l’issue de cette journée, le maire de Pont-Sainte-Maxence a déposé plainte pour non-respect de son arrêté municipal. Nous sommes très surpris par ce dépôt de plainte d’un maire qui a visiblement été manipulé et qui se base sur des évènements n’ayant en rien enfreint les règles.

 

Devant une telle désinformation et une telle calomnie, la Société de Vènerie se réserve la possibilité de porter plainte en diffamation contre AVA et affirme son soutien au Rallye Trois Forêts dont tout porte à penser qu’il a respecté l’ensemble de la réglementation en vigueur.

Un veneur au Tribunal de Compiègne : l’instrumentalisation dénoncée par la Procureure

Ce vendredi 14 octobre, le piqueux professionnel de la Futaie des Amis comparaissait au tribunal de Compiègne, à la suite d’accusations proférées par une militante anti-chasse, qui avait déposé plainte pour « violence avec arme ». Ils sont une poignée à s’obstiner à perturber les chasses en forêt de Compiègne, tentant de bloquer les chiens des veneurs et leurs chevaux, et prenant tous les risques, au mépris des arrêtés préfectoraux pris dans le but d’assurer la sécurité de la pratique de la chasse. Bravant le droit, ces militants n’hésitent cependant pas à recourir aux tribunaux pour dénoncer ceux-là même qu’ils harcèlent systématiquement.

Une jeune femme aurait été bousculée par le cheval du salarié de l’équipage, le samedi 13 novembre 2021. Durant l’audience, une vidéo présentée à charge ne permet pas de démontrer, ni l’intentionnalité, ni la réalité des violences évoquées. Une description assez confuse des faits, l’absence de dommages corporels, la partialité du seul témoignage fourni, la non-présentation des autres vidéos prises par les militants anti-chasse, l’absence de toute demande de dommages intérêts par la plaignante qui s’est pourtant constituée partie civile, laissent penser que ce procès n’est pas le procès d’un incident, mais bien un procès politique à charge contre la vènerie.

La Procureure du Tribunal de Compiègne souligne l’instrumentalisation de ce procès par les militants anti-chasse et appelle à la responsabilisation de chacun. Il est, de fait, regrettable que ces animalistes encombrent ainsi les tribunaux.

Le délibéré sera rendu le 15 novembre.

La Société de Vènerie apporte tout son soutien à Pierre-Antoine, à sa famille et à l’équipage le plus gêné par le harcèlement des activistes anti-chasse.

Reprise de la chasse à courre le 15 septembre dans toute la France

La saison de la chasse à courre va ouvrir ce jeudi 15 septembre pour 390 équipages dans les 70 départements où elle est pratiquée. Depuis un mois, l’entraînement des 30 000 chiens de vènerie et des 7 000 chevaux les prépare dans les meilleures conditions à cette reprise.

C’est dans un esprit de cohabitation harmonieuse avec l’ensemble des acteurs de la vie rurale que les veneurs reprennent le chemin des bois et des prairies. La vènerie a toujours su s’adapter à son environnement pour assurer sa pérennité. Cet environnement lui est très majoritairement favorable, n’en déplaise à ses détracteurs, car elle constitue, durant six mois et demi dans les régions rurales où elle est pratiquée, un pôle fort d’animation et de rencontre.

La société évolue ; le bien-être animal constitue une préoccupation croissante de nos contemporains. Dans ce contexte, les veneurs ont à cœur de faire connaître la part qu’ils prennent au bien-être animal. Leur rôle est très éloigné des clichés que les animalistes véhiculent dans le cadre d’une propagande insidieusement orchestrée, tout entière orientée sur l’émotion au détriment de la connaissance. Une documentation a été conçue pour partager cette connaissance et rétablir quelques vérités : « vènerie & bien-être animal » est disponible sur simple demande à communication@venerie.fr

 

La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident.

La propagande, au contraire, nous enseigne à

accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter.

(Aldous Huxley)

Incendies en Gironde, les veneurs solidaires

À l’heure où ces lignes sont écrites, 14 000 ha de forêt ont été détruits par les incendies dans le département de la Gironde depuis le 12 juillet. Plus de 16 200 personnes ont dû être évacuées. Chaque jour, on déplore 10 à 15 nouveaux départs de feu sur le massif landais. Les principaux foyers d’incendie, qui ne sont toujours pas maîtrisés, sont situés autour de Landiras et La Teste de Buche. 1 700 pompiers combattent les flammes sans relâche.

Il s’agit d’abord d’un drame économique pour les sylviculteurs, car la forêt est une ressource naturelle essentielle à la vitalité de la région. C’est aussi une catastrophe écologique qui met à mal la biodiversité et la faune sauvage dans une région riche d’un immense patrimoine forestier. C’est encore une angoisse pour les sinistrés, déplacés. C’est enfin un bouleversement pour certains chasseurs de Gironde, dont la prochaine saison se trouve compromise par ces événements.

La Société de Vènerie exprime son entière sympathie aux propriétaires forestiers, aux soldats du feu, aux élus locaux et à tous les chasseurs de Gironde, chasseurs à tir, aux chiens courants, et les paloumeyres. Les veneurs se sont rapprochés de la Fédération des Chasseurs de Gironde, afin d’envisager l’aide qu’ils peuvent fournir. La solidarité s’est immédiatement organisée, pour l’hébergement des chiens d’arrêt, courants, et de vènerie.

Deux des 19 équipages de chasse à courre de Gironde – équipage de Poussignac et équipage des Petites Landes Capucins – sont sévèrement impactés ; leurs territoires de chasse, bien sûr, touchés jusqu’à 90%.

Rappelons que la sénatrice EELV, Monique de Marco, se félicitait, il y a un an, d’avoir empêché l‘élargissement des pares-feux de la forêt usagère… L’élargissement de ces pares-feux aurait pourtant été bien utile pour circonscrire aujourd’hui l’incendie qui a déjà ravagé 3 400 des 3 800 ha de la forêt de La Teste de Buch, démonstration supplémentaire de l’incompétence des écolos, désormais notoire, ignorants des sujets sur lesquels ils entendent pourtant « changer le monde. » Les soldats du feu s’efforcent en pleine fournaise d’établir à la hâte ces pares-feux si nécessaires.

Dans l’adversité, les chasseurs manifestent toujours leur solidarité.

Cette nouvelle épreuve le démontrera encore.

 

 

La justice rendue dans l’affaire du cerf de Morienval

Le veneur qui avait tiré à proximité d’habitations le cerf chassé le 22 décembre dernier par l’équipage La Futaie des Amis en forêt de Compiègne vient de se voir condamner par la Justice.

A la suite des faits, le contrevenant avait été rapidement exclu de ses rangs par l’équipage, qui signifiait ainsi sa totale désapprobation de ce geste.

 La Société de Vènerie, qui regroupe les 390 équipages de chasse à courre en France, se félicite de la rapidité avec laquelle le tribunal de Senlis a traité cette affaire, démontrant ainsi, contrairement aux allégations de ses opposants, que les veneurs sont des justiciables comme les autres, et que les (très rares) infractions à la Loi dont ils pourraient être les auteurs sont dûment sanctionnées avec diligence.

Pleinement conscients que leur art ne peut s’exercer que dans le strict respect de la Loi et d’une éthique rigoureuse, la Société de Vènerie et la communauté des veneurs continueront d’y porter tout leur attention dès l’ouverture de la saison prochaine.

Pierre-François Prioux est élu président de la Société de Vènerie

Lors de l’Assemblée Générale de la Société de Vènerie, qui s’est tenue le samedi 21 mai à Ury, les administrateurs de l’Association des Equipages ont élu, à l’unanimité, Pierre-François Prioux pour succéder à Pierre de Roüalle à la présidence de la Société de Vènerie. Après douze années de mandat, Pierre de Roüalle a souhaité mettre un terme à ses responsabilités à la tête de nos associations : Association des Equipages, Association des Veneurs, Société de Vènerie.

Au cours d’une émouvante Assemblée Générale, devant près de 400 veneurs réunis pour l’occasion, Pierre de Roüalle a fait le bilan de ses douze années de présidence et des défis qui attendent son successeur. Il a exprimé des souhaits d’union des veneurs, sans discorde et avec un esprit toujours militant. L’union, il l’a aussi prônée avec le monde fédéral ainsi qu’avec le monde de l’équitation, du chien et avec l’ensemble des acteurs de la ruralité en butte à des attaques de même nature que celles qui visent les veneurs.

Pierre-François Prioux lui succède. Il est maître d’équipage du Rallye Tempête, qui découple dans la voie du chevreuil. Créé en 1988 par la famille Prioux, l’équipage chasse dans les forêts de Fontainebleau, Orléans et les Bertranges. Pierre-François Prioux a été, durant 15 ans, délégué régional de la vènerie pour la région « Centre – Ile de France » ce qui lui confère une connaissance aigüe des dossiers les plus délicats. Il a accompli l’essentiel de sa carrière dans l’enseignement et est élu local (maire et vice-président de communauté de communes). Des caractéristiques qui constituent autant de qualités pour mener à bien sa mission dans la période actuelle. Lors de l’Assemblée Générale, Pierre-François Prioux a adressé un message aux veneurs dans lequel il a fait savoir que son mandat se placerait dans la continuité du travail accompli au service de la vènerie et de ses pratiquants.

 C’est fort des suffrages de tous les veneurs et du soutien de son prédécesseur qu’il entame sa mission.