29 juillet 2021 – L’Abbaye du Val des Choues

À son origine en 1184, un ermite (le frère Viard) se retire dans une grotte de la forêt, puis est rejoint par d’autres frères. On peut encore voir son petit ermitage. L’abbaye doit son nom aux cultures du potager, entretenu par les moines à la fin du XIIème siècle. Elle est dédiée à Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste. Le site est remarquable au cœur de la forêt sur 21 hectares comprenant parcs et jardins à la française, un bassin et un vivier. Le joyau est constitué par le musée de la vénerie sur la chasse à courre avec de nombreux animaux sauvages naturalisés, trophées, costumes et des documents sur cette chasse singulière qui rassemble bon nombre de chasseurs pour capturer sangliers, chevreuils et cerfs, en compagnie de 150 chiens de l’équipage Piqu’avant Bourgogne.

Dans la cour trône en bronze la copie du célèbre sanglier Italien le Porcellino ; la coutume veut que l’on caresse le grain pour porter bonheur. Une salle, dite de l’écho, possède des propriétés acoustiques qui permettaient de communiquer à voix basse, face au mur d’angle, pour la confession des pèlerins lépreux. Il existe encore la source des Anglais ; autrefois on disait que l’eau se teintait en rouge pour rappeler le sang versé. L’abbaye fut abandonnée à la révolution, c’est une chance d’avoir pu la préserver. Remercions tous ceux qui ont contribué à la restauration de ce lieu magnifique en pleine nature. Par ce poème, j’ai tenu à rendre hommage aux religieux qui sont à l’origine de ce bel édifice si paisible et bien apprécié dans le monde moderne dans lequel nous vivons.

Au cœur de la forêt Une abbaye abandonnée Ici vécurent des moines Qui en leur temps témoignent. De l’amour Divin Ce n’est pas en vain Le message nous ait adressé C’est à nous de prier.

Au cœur de la forêt Le silence est proposé À celui qui fait oraison Comme pour changer d’horizon. Les arbres s’élancent vers le ciel Quittant le superficiel Nos invocations ont pour vocation D’espérer une bénédiction Dans la sérénité vient la divinité. Les murs sont lézardés et abandonnés Mais l’esprit des prieurs est resté À l’entrée une statue d’un moine siège Sans la présence d’un seul cierge.

Je bénis ce lieu religieux Il y eut des gens heureux Ils ont rejoint les cieux Quoi de mieux pour eux.

Contactez-nous

Commencez à taper et appuyez sur Entrée pour lancer la rechercher

Abonnez-vous