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La saison de chasse à courre s’achève dans l’Allier : « Un spectacle naturel où l’animal gagne le plus souvent »

26 mars 2024

Les équipages de chasse à courre de l’Allier vivent la dernière semaine de leur saison 2023-2024. Cet art peut attirer plus de deux cents spectateurs en forêt, venus apprécier l’intelligence des chiens et celle de la faune sauvage.

La chasse à tir a cessé le 29 février dans l’Allier, sauf pour les sangliers dont les battues ont été prolongées jusqu’au 31 mars.

Une autre chasse s’achève ce dimanche soir, minoritaire mais spectaculaire, la chasse à courre, à cor et à cri. Une tradition encore vive dans l’Allier que la fédération compte défendre.

« Ici, la vénerie est pratiquée dans les règles de l’art et par tous les milieux sociaux, il ne faut pas importer des problèmes de la région parisienne », expose le président des chasseurs de l’Allier, Jean-Pierre Gaillard.

Le département de l’Allier concentre une diversité d’équipages de vénerie impressionnante.

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Ce dimanche 31 mars, les chiens retrouveront leurs chenils et les uniformes leurs penderies

25 mars 2024

La saison de chasse à courre s’achève

La chasse à tir a cessé le 29 février dans l’Allier, sauf pour les sangliers dont les battues ont été prolongées jusqu’au 31 mars. Une autre chasse s’achève ce dimanche soir, minoritaire, mais spectaculaire, la chasse à courre, à cor et à cri. Une tradition encore vive dans l’Allier que la fédération compte défendre. « Ici, la vénerie est pratiquée dans les règles de l’art et par tous les milieux sociaux, il ne faut pas importer des problèmes de la région parisienne », expose le président des chasseurs de l’Allier, Jean-Pierre Gaillard. Le département de l’Allier concentre une diversité d’équipages de vénerie impressionnante. « Il existe des dizaines d’équipages dans l’Allier. Chacun est spécialisé dans une espèce, car les chiens sont créancés pour lancer un animal en particulier, c’est-à-dire éduqués pour débusquer soit le cerf, soit le chevreuil, soit le sanglier, le lapin ou le lièvre, etc. Il passera sans un regard à côté d’un animal qu’il n’a pas appris à lancer », expose Jean-Pierre Gaillard. Et le président des chasseurs de s’inscrire en faux contre l’opprobre jetée parfois sur cette pratique, « loin d’être cruelle et sanguinaire comme certains aimeraient le faire croire ».

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Chasse à courre

Logo de Le Petit Journal – Haute–Garonne(Toulouse)21 mars 2024

Après une saison fructueuse de chasse au sanglier à tir en battue, place à une chasse à courre. Comme chaque année, l’équipage Comminges-Barousse de Garac (31), conduit par Jacques Pollini, est venu sur le territoire de Cassagnabère, et des communes voisines que l’animal poursuivi a choisi de traverser.

Le rendez-vous a eu lieu sur la place du village à 9 h 30 après avoir fini la recherche du pied, un déjeuner est à l’honneur. A 10 h 30 l’équipage en tenue d’apparat se prépare et les 55 chiens se dégourdissent, avant de les trier entre les 1er au départ et la meute qui sera lâchée plus loin après avoir lancé le sanglier. Les cors de chasse animent la place, ensuite un petit discours du maître d’équipage Jacques Pollini et le Président de chasse de Cassagnabère Christophe Cardaillac, les consignes de sécurité ont été donnés, la chasse peut-être lancée, les 3 chevaux partiront en parallèle des chiens, des Anglo Français Tricolore de 2 à 6 ans. Après une longue poursuite le sanglier n’a pas été pris. L’équipage fêtera ses 30 ans l’année prochaine.

La Futaie des Amis comprend l’exaspération de ses chasseurs

20 mars 2024

Thomas Drach, membre de la Futaie des amis, et fils du maître d’équipage, Alain Drach, a réagi sur France 3, après la polémique succédant à la gifle reçue par une militante anti-chasse en forêt de Compiègne le 2 mars. Une ecuyère de la Futaie des amis avait giflé une militante du collectif AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd’hui), sous l’œil d’une caméra qui avait tout enregistré. Si la scène fait depuis le buzz médiatiquement, avec des centaines de milliers de vues sur les réseaux sociaux, nous n’avions pas réussi à joindre Alain Drach après l’incident. C’est son fils, porte-parole officieux et habituel qui a répondu, rejetant d’emblée le caractère violent de son équipage.«Si on était vraiment très violents, ça ferait longtemps qu’ils(AVA, Ndlr)nous suivraient plus. C’est précisément parce que c’est pas violent et qu’ils peuvent venir et qu’ils viennent inlassablement», a-t-il expliqué sur France 3. Un Thomas Drach qui toutefois ne conteste pas la réalité de la gifle assenée en début de mois. Même s’il veut y trouver des circonstances atténuantes : « Je comprends l’exaspération qui mène à ce geste-là, à défaut de l’excuser », explique-t-il. « Je peux déplorer le geste tout en comprenant d’où il vient », commente le veneur.

Oise Hebdo

Homme de Vénerie : un métier à part entière

Il y a quelques mois, était lancé le projet de concevoir une formation spécifique pour les hommes, et les femmes, de vènerie : l’école des piqueux.

Excellente initiative de la Société de Vénerie qui devrait permettre d’offrir à la chasse à courre, à ses pratiquants et à leur environnement un progrès significatif dans la formation de ses futurs professionnels : les hommes de vènerie.

Désormais la Société de Vènerie, en partenariat avec la Maison Familiale de Bournezeau offre à la chasse à courre un progrès significatif dans la qualification de ses professionnels : les hommes de vènerie. Elle propose une formation nouvelle : technicien canin et équin en vènerie.

Homme (ou femme) de vénerie : un métier qui associe travail et passion au quotidien

La vènerie compte dans ses rangs des jeunes passionnés de chasse, de chiens, de chevaux, qui souhaitent s’orienter vers le métier d’homme de vènerie, associant ainsi travail et passion. Chaque année une dizaine de postes sont à pourvoir en France.

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Vidéo : Comment sont nourris les chiens de chasse ?

17 mars 2024

Alors non, les chiens de chasse ne sont pas affamés pour mieux chasser. La preuve en vidéo.

Dans cette vidéo la Société de Vénerie ouvre les portes des chenils pour vous montrer comment sont nourris les chiens de chasse.

Bœuf, poulet, et féculents pour la bonne santé des chiens de chasse

« Si tous les Français, ils mangeaient comme nos chiens, on serait en bonne santé ». Une petite phrase qui casse les affirmations des anti-chasse. Plus sérieusement on découvre dans cette vidéo que les chiens de vénerie mangent de la viande, naturellement, et désossée s’il vous plait… Mais aussi des légumes. Enfin pas trop, juste ce qu’il faut, les chiens ne sont pas végans ! ! ! Sans oublier des féculents. Comme tous les sportifs, ils ont besoin de sucre lent pour fournir de l’énergie lorsqu’ils chassent.

Des élèves d’un lycée découvre la chasse à courre

15 mars 2024

C’est une super initiative qu’ont eu deux élèves d’un lycée agricole : faire découvrir la chasse à courre et la vénerie à leurs camardes.

La petite phrase « la chasse n’a pas besoin d’être défendue mais expliquée » trouve tout son sens dans cette opération de découverte du monde de la chasse à courre. On ne peut que féliciter les deux élèves du Lycée Agricole de Chaumont pour cette initiative.

« La chasse à courre : et si on en discutait ? »

Mi février, une cinquantaine d’ élèves d’un lycée agricole de Chaumont (Haute-Marne) a découvert la vènerie à l’Abbaye du Val des Choues.

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Chassiecq : Chasse à courre au sanglier

La société de chasse de Chassiecq a organisé samedi dernier une chasse à courre au sanglier avec la participation de l’équipage Rallye Bernel de Patrick Touvenin de Gençay. À 10h30, trois chasseurs de Chassiecq et trois membres du rallye sont allés faire le bois à la recherche de traces. « Le rallye ne connaissant pas le secteur, cette opération était nécessaire », expliquait le président, Jean-Baptiste Galland. Dans l’après-midi, six cavaliers et la meute de 40 grands anglos-français se sont élancés à la poursuite des sangliers. « On est tombé sur une compagnie et finalement sur un sanglier de 30 kilos. Les chiens ont pris puis perdu », raconte le président de la société de chasse. Les chasseurs sont rentrés bredouilles mais ils ont pu se réconforter avec l’apéritif offert par le Rallye Bernel et avec le repas préparé par la société de chasse auquel s’étaient inscrits 67 convives.

Le camp militaire de Sissonne, près de Laon, va accueillir sa première chasse à courre

8 mars 2024

Une première motivée par la volonté de faire découvrir. Pascal Duguet, président des chasseurs du camp de Sissonne, organise pour la première fois une chasse à courre sur le site du camp militaire, ce dimanche 10 mars. « C’est une chasse comme une autre, trop méconnue, et qui fait moins de mal que la chasse à tir classique. Dans la chasse à courre, on ne blesse pas l’animal et il n’y en a qu’un de prélevé. Et puis, nous ne sommes plus du tout sur l’image d’une chasse réservée aux bourgeois. Elle regroupe toutes les classes », rapporte le président à nos confrères de L’Union.

Une enceinte de 6 000 hectares

La chasse se tiendra à l’intérieur des 6 000 hectares du camp militaire. « Pour accéder à l’intérieur de l’enceinte, il faudra être annoncé. Autre avantage, nous avons sur le site une forte présence de cervidés. Au départ, le cerf est un animal de steppes. C’est l’activité humaine qui l’a poussé en forêt, sinon un milieu relativement ouvert comme le camp militaire, lui va bien. »

Vigilance des voisins

La chasse à courre pourra-t-elle quitter le site ? « L’équipage a demandé à pouvoir suivre le gibier en dehors du camp. La chasse pourrait alors se terminer en forêt de Samoussy par exemple. Une chose que nous ne saurons que dimanche. » D’ailleurs, les riverains et voisins du camp devront faire preuve d’une certaine vigilance. Il se pourrait qu’ils croisent un groupe de cerfs, de chiens ou de cavaliers… ou les trois.

L’engouement pour les chasses des jeunes

Chasse des jeunes AJV Poitou-Limousin – Rallye Bernel – Par Antoine Del Marmol – La chasse des jeunes de la délégation AJV Poitou-Limousin s’est tenue pour la deuxième année consécutive en Forêt de Moulière, avec le Rallye Bernel, le 24 février ! Nous étions 130 jeunes, réunis à la maison Forestière des Closures à 9h30. Après un café/croissant, le rapport des valets de limiers a été donné. A cause d’une nuit de tempête dans le Poitou, nous avions une seule brisée sur une dizaine de quêtes. 24 jeunes veneurs étaient à cheval, beaucoup à vélo et quelques jeunes suivaient en voiture. Nous attaquons un beau sanglier de 120 livres dans la vallée des trembles. Après deux heures de chasse à grande allure dans le Grand Remblais, jusqu’au Chêne Bercy ce sanglier à court de souffle mais rusé, réussit à déjouer les chiens dans l’enceinte des 4 pins, il se ressaisit et repart à l’autre bout de la forêt… retraite manquée… Pour nous consoler, nous nous sommes réunis autour d’un bon dîner de chasse ! Plus de 160 personnes à table, ambiance AJV garantie ! Quelle belle journée ! Voir autant de jeunes au bois le matin, à cheval, à vélo ou à pied durant la chasse est synonyme d’une chose : la vènerie est jeune et dynamique ! Nous sommes heureux de voir le succès de nos chasses des jeunes AJV grandir d’année en année ! Sur l’ensemble de nos délégations nous avons réuni plus de 500 jeunes cette saison !

 

Chasse des jeunes en Côtes d’Armor au Rallye Armor – Un week-end complet de grande et petite venerie dans un massif breton – Par Arthur Méheust – La Bretagne, terre de chasse, est également un vivier de jeunes de tout horizons cynégétique: veneurs, bécassiers, sauvaginiers, chasseurs aux chiens courant, à l’affut ou en battue… autant de jeunes qu’il faut savoir rassembler à certaines occasions. Depuis plusieurs années, l’Association des Jeunes Veneurs en Bretagne a su démontrer qu’il était possible de s’unir et de créer une véritable cohésion entre chasseurs et veneurs. L’été, c’est l’occasion de passer des moments festifs hors du cadre de la chasse, et l’hiver nous en profitons pour transmettre concrètement et en pratique. C’est autour de cette vision que les jeunes du Rallye Armor ont décidé de poursuivre les échanges et maintenir la cohésion des jeunes en Bretagne. Nous avons organisé le 6 janvier 2024 une nouvelle édition de notre week-end de chasse des jeunes, ouverte aux jeunes veneurs et toutes les associations cynégétiques de jeunes de la région, qui ont très largement su répondre présent. Samedi matin, nous nous sommes retrouvés à 7h30 afin de faire le bois en forêt de la Hunaudaye, territoire historique du Rallye Armor. Le reste des participants était attendu à 9h30 pour un café au pavillon de Saint-Aubin. Nous avons compté près de 120 jeunes de moins de 30 ans au rapport, dont une trenteine à cheval, 13 équipages représentés et 6 associations de chasses. Nous avons chassé un daguet trois heures et demie avec une voie compliquée. A deux reprises notre cerf a pris une vingtaine de minutes d’avance. Relancé deux fois, la troisième fois qu’il eu parvenu à se forlonger, il utilisa son avance pour éclater des hardes. Lorsque nous nous sommes retrouvé dans les animaux, les chiens ont eu beaucoup de difficulté pour déméler la voie et ne sont pas parvenus à retrouver leur cerf. Nous avons sonné la rosalie vers 16h. Le soir nous étions attendu par le traiteur en fin de journée en lisère de forêt, au château de la Guyomarais, pour un grand diner suivis d’une soirée festive. Beaucoup de fanfares à sonner pour remercier tout le monde ! Le lendemain, nous avons eu le plaisir d’être accueilli par la famille Le Cour Grandmaison à Coat-Jégu pour suivre le Rallye Meilleraye et la famille Bureau. L’équipage a pris un premier lièvre entre Coat-Jegu et la Hunaudaye, dans les pleines du Haras, et a réattaqué rapidement un lièvre qui nous fera plus d’une heure de chasse mais qui parviendra à mettre la meute en défaut. Un beau week-end qui s’est achevé sur une curée. Nous avons eu le plaisir de recevoir un nombre important de jeunes, et surtout issu d’univers différents. C’était l’occasion de partager des histoires de chasse autre que vénerie, et pour certains autres jeunes d’échanger des cartes de visites. Ce type de week-end créra surement des vocations… L’avenir nous le dira ! Merci à tout les participants pour leur joie et leur bonne humeur, merci à notre maître d’équipage, Mickaël Perennez, pour nous avoir permis d’inviter autant de jeunes, merci à Edouard Bureau et Guy Le Cour Grandmaison qui nous ont accueillis à Coat Jegu le dimanche. Rendez-vous en 2025…

Chasse des jeunes avec l’Equipage de la Hardouinais en Bretagne – Par Margaux Guihard – La chasse des jeunes de l’Équipage de La Hardouinais se déroulait cette année le 9 décembre en Forêt de La Hardouinais. Comme l’an passé, les conditions météorologiques ne sont pas de la partie : pluie et vent tout au long de la journée mais au moins, nous n’aurons pas froid, 10°C. Après une première collation en guise de petit-déjeuner au rendez-vous, le rapport est donné à 10h30 au Maître d’Équipage. Nombreux sont les jeunes à être allés faire le bois, mais les brisées sont rares. Après que chacun ait revêtu sa tenue d’équipage respective, le départ pour la chasse est alors sonné et la journée semble déjà être un succès au vu du nombre d’équipages représentés : plus de 10 dont le Rallye Chouan, le Rallye Vouzeron, le Rallye Touraine, le Rallye Bretagne, les vautraits Tad Koz et Bourbonnais, le Rallye Araize, l’Équipage de Champchevrier, le Pays de Boquen et le Rallye des Bruyères. Les chiens sont mis à la voix à 11h15 et le lancer est aussitôt sonné sur une petite harde. Les animaux sont nombreux et tournent dans l’enceinte d’attaque jusqu’à ce qu’un dix-cors jeunement décide de prendre son parti. La voix est légère, les chiens le savent et s’appliquent pour déharder notre cerf. La pluie s’intensifie déjà et les chiens peinent à maintenir leur cerf à distance, ce dernier bénéficiant d’un terrain de jeu détrempé et de nombreux animaux en mouvement. Mais la meute ne renonce pas, accélère et accuse seulement quelques minutes de retard à la route. Notre cerf de chasse tourne dans plusieurs enceintes avant de faire demi-tour. Les chiens ont quant à eux pris du retard et maintiennent difficilement leur voix. Le défaut ne sera malheureusement pas relevé, après 3h de chasse. Pour réchauffer les invités de la journée, la chasse s’est poursuivie au coin du feu dans le pavillon de chasse où un vin chaud et une galette-saucisse les attendaient. Activités ludiques pour les plus jeunes, découverte de la trompe ou encore visite du chenil et des écuries pour les autres, chacun a pu trouver son bonheur lors de l’après-chasse. Pour clôturer cette journée, une centaine de personnes ont pu partager une potée bretonne en guise de dîner, accompagnée de chants et vrais moments de convivialité et de générosité, avant que la fête ne commence et ne s’achève que tard dans la nuit. Un grand merci à notre Maître d’Équipage, M. De Gigou, ainsi que Daguet, Karine, Débuché et tous les membres de l’Équipage sans qui cette journée n’aurait pas pu avoir lieu.

Chasse des jeunes avec le Rallye l’Aumance en forêt de Tronçais, dans l’Allier – Par Hermine Véron – Samedi 17 février 2024, le Rallye l’Aumance organisait son annuelle chasse des jeunes en forêt de Tronçais. Nous étions 43 cavaliers, et 75 cyclistes. Mais pourquoi est-il si important d’organiser un tel évènement au sein de notre équipage ? Les raisons sont nombreuses, car la chasse des jeunes envoie plusieurs messages :
1/ elle est tout d’abord un témoignage de confiance exprimé par les ainés à l’égard de la génération montante, car ce n’est pas une mince affaire que de confier sa meute, même le simple temps d’une chasse
2/ elle témoigne de l’enthousiasme de la génération pour maintenir la pratique de la Vénerie ; elle est le symbole du dynamisme et du souci de la transmission qui doit toujours se préparer longtemps en amont
3/ c’est un signe positif de pérennité et de dynamisme de la vénerie envoyé au monde extérieur qui ressent souvent cette activité comme surannée et pratiquée par des « vieux »
4/ les jeunes femmes sont aujourd’hui plus nombreuses à suivre les laisser-courre que ne l’étaient sans doute leurs ainées ; c’est là aussi un signe très positif mis en lumière par ces chasses des jeunes
5/ elle est l’occasion de « mélanger » les jeunes de plusieurs équipages, chassant aussi différents animaux. Autant d’occasions de mieux se connaître, de s’apprécier, et de découvrir des chasses et des territoires que l’on ne connaît pas.
La chasse des jeunes est un beau signe de cohésion intergénérationnelle puisque la prise en main temporaire du fouet se fait sous le regard bienveillant des aînés ; elle rayonne bien au-delà de l’équipage qui reçoit. La chasse des jeunes du Rallye l’Aumance s’est clôturée par une somptueuse curée, sonnée par les bonnes trompes de nos invités, suivie d’une soirée rassemblant 140 convives. Vivement l’année prochaine !

 

Chasse des jeunes de l’Equipage de Bonnelles Rambouillet – Forêt de Rambouillet, Yvelines – Par Nicolas Dauchez – Le 24 février dernier, la traditionnelle chasse des jeunes de l’Équipage de Bonnelles a rassemblé plus de 40 jeunes de -30 ans, venus (re)découvrir l’art de la vénerie. Après une présentation de l’équipage puis du chenil, nous partageons un petit déjeuner pendant lequel la bonne humeur et les interrogations se mêlent à l’excitation de découvrir notre mode de chasse. Rapport pris, nous nous rendons ensuite à cheval, à vélo et à pied à la brisée. La meute lance un beau daguet puis nous offre un superbe laisser-courre chantant ! L’animal multiplie les ruses et fait sa chasse au nez des chiens, l’occasion pour nous de partager et d’expliquer ce spectacle naturel à nos invités. Hardé, rasé puis relancé… Notre animal sera finalement gracié. Nous nous retrouvons ensuite au chenil pour l’ouverture des paniers où tous content leurs souvenirs mémorables. Une nouvelle journée remplie d’amitié, de sourires, de convivialité, de curiosité… témoin d’une vénerie de plus en plus populaire !

Chasse des jeunes du Rallye Nomade, le 27 janvier 2024 – Par Louis Turquin – La nouvelle équipe du Rallye Nomade (composée de Jean-François Landolt, notre nouveau président, Raphaël de Seroux et moi-même, nouveaux maîtres d’équipage) a voulu innover pour cette chasse de jeunes 2024. Afin d’impliquer de manière plus importante les jeunes dans la vie de l’équipage et à la chasse, nous avons décidé de leur laisser la main complète ce jour-là : choix de la date, choix du rendez-vous, choix du nombre de chiens en accord avec Daguet, choix de la brisée et gestion complète de la chasse. Ce fut une grande réussite puisqu’il y eut une cinquantaine de participants à cheval, en vélo et en voiture ; et surtout ils prirent un daguet après une chasse magnifique ! Après la belle curée, sonnée devant le château de Folembray par de jeunes et bonnes trompes venues de toute la France, un dîner et une soirée regroupant plus de 70 personnes clôtura cette magnifique journée. Bravo à nos jeunes veneurs qui ont brillamment relevé ce défi. À refaire l’année prochaine !

Une députée européenne à la chasse à courre

Le 27 janvier, Caroline Roose, députée européenne du Groupe des Verts, s’est rendue en forêt de Villers-Cotterêts pour « découvrir la chasse à courre. » Louable curiosité de la part de l’une de nos élus ; mais hélas, elle avait choisi de s’accompagner des représentants d’AVA Picardie. C’est un peu comme ouvrir une bouteille de Pétrus avec un buveur d’eau : pas certain qu’il apprécie à sa juste mesure la qualité du flacon. Ce serait risible si ce n’était affligeant.

Encore une fois, le fait qu’une élue européenne s’intéresse à notre activité doit être considéré comme une chance ; mais prétendre « découvrir la vènerie » avec ses opposants les plus acharnés, ce n’est pas s’informer, c’est seulement vouloir alimenter sa propre idée préconçue. Epargnez-vous le récit de sa journée qu’elle a mis en scène sur les réseaux sociaux : il est dénué de tout intérêt, et même de toute anecdote qui pourrait nous être défavorable ; on imagine que son escorte AVA et elle-même n’ont pourtant pas ménagé leurs efforts pour tenter d’en trouver une.

Puisque, faute de mobiliser sa volonté de comprendre, il faut bien faire parler son émotion pour alimenter son idéologie préconstruite, Caroline Roose conclut sa vidéo-témoignage en se disant choquée.

Tout d’abord, elle est choquée de voir de jeunes enfants à la chasse. Elle devrait plutôt tirer profit de ce constat pour remettre en question son propre avis sur la vènerie : pourquoi de jeunes enfants, « symboles de pureté et d’innocence » et surtout dénués d’a priori, se passionnent-ils pour notre mode de chasse quand une élue cinquantenaire, pétrie d’idéologie biaiseuse, la rejette ? Caroline Roose trouve cela « anormal » s’inscrivant ainsi en arbitre de la normalité, posture classique de tous les extrémismes. On frémit à l’idée de la normalité qu’elle souhaite imposer au monde.

Son autre choc, c’est l’épuisement des animaux que nous chassons. Faut-il redire qu’un animal forcé n’est pas un animal épuisé, que la confrontation de l’animal de chasse avec la meute est d’abord fondée sur la capacité des chiens à déjouer ses ruses, ce qu’ils ne parviennent à faire qu’une fois sur quatre ? En fait de fatigue, si l’animal chassé se fatigue effectivement, les chiens, les veneurs et les chevaux, se fatiguent tout autant. Et bien souvent les animaux chassés l’emportent sur les chiens car, dotés d’une résistance physique supérieure, ils se fatiguent moins et moins vite que ces derniers.

Caroline Roose, comme ses comparses, ne travaille pas à construire une Europe riche de la diversité de ses cultures, mais milite, au sein de nos instances européennes, en faveur d’une idéologie qu’aucun veneur ne peut partager. A l’approche des échéances électorales européennes, tous les amis de la vènerie doivent s’en souvenir.

Découverte de la vènerie pour 50 élèves : un franc succès.

Le 13 février 2024, une cinquantaine d’élèves d’un lycée agricole de Chaumont (Haute-Marne) ont découvert la vènerie à l’Abbaye du Val des Choues.

L’initiative a été lancée par Clara et Mathieu, deux élèves en 2ème année de BTS Productions Animales, dans le cadre d’une épreuve notée pour l’obtention de leur BTS. Mathieu est chasseur à tir et suiveur régulier de l’Équipage Piqu’Avant Bourgogne, vautrait basé à l’Abbaye du Val des Choues, au cœur de la forêt domaniale de Châtillon (Côte d’Or).
Clara n’est pas chasseuse mais cavalière, elle possède deux chevaux réformés de courses. Le thème de leur projet est intitulé « La chasse à courre : et si on en discutait ? » et leur objectif était de faire découvrir ce mode de chasse à leurs camarades et professeurs.

Le groupe a été reçu toute la journée par Daphné Fougea, membre de l’Équipage et Dircom régionale pour la Société de Vènerie. La visite pédagogique a débuté par une présentation générale de la vènerie, photos à l’appui. L’accent a été mis sur le bien-être animal, point d’intérêt pour ces élèves se destinant notamment à devenir vétérinaires, éleveur ou gestionnaires d’exploitations.

Puis les élèves ont pu visiter le Musée Opéra de la Vènerie, rénové en 2016 avec l’aide de la Fondation de France. Enfin, la visite des écuries, des chenils et la soupe des 80 chiens ont clôturé la journée.

Mathieu et Clara ont réalisé un sondage avant et après la visite pédagogique à l’Abbaye afin de comparer les opinions. Avant, 19% des élèves se déclaraient opposés à la vènerie, la majorité étant neutre (64%) et 39% d’entre eux estimaient qu’elle avait un impact négatif sur le bien-être animal (tant pour les animaux domestiques que sauvages).

Après leur visite de l’Équipage, seuls 3% restent contre la chasse à courre et 75% ont affirmé un avis positif. Quant au bien-être animal, 100% des sondés pensent désormais qu’il est respecté en vènerie.

Les deux élèves doivent désormais restituer leur projet dans une présentation orale et organiser la venue de certains de leurs camarades qui se sont déclarés très motivés pour assister à une chasse !