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26 mars 2023 – Les Dianes du XXIe siècle

Autrefois bastion masculin, la chasse attire de plus en plus de femmes et leur nombre est en constante augmentation parmi les chasseurs. Simple soubresaut post-Covid ou véritable phénomène de société ?

Elle pose de profil. Une jambe légèrement fléchie. Elle regarde au loin, fusil sur l’épaule et chapeau de feutre vissé sur sa tête. Des flocons de neige tourbillonnent autour de son visage et le champ en toile de fond est immaculé. La jeune femme tient une perdrix morte dans sa main droite. La photo, en noir et blanc, est sponsorisée par un site de matériel de chasse et, en guise de commentaire, une incitation à se procurer des vêtements chauds pour le grand froid.

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18 mars 2023 – Défense

Toutes les pratiques liées au cheval sont sous le feu des attaques des animalistes, des promenades à poney dans Paris aux courses, en passant par les concours hippiques… et la chasse à courre.

Assurément, en France, c’est la vénerie qui subit les attaques les plus terribles avec des collectifs très violents qui s’opposent à cette tradition qu’ils accusent de tous les maux (cruelle, patriarcale, aristocratique, capitaliste…). Les courses françaises, en dehors de reportages à charge à la télévision et de quelques articles virulents, n’ont pas encore eu à faire face au cœur du cyclone. (suite…)

AVA, sans limites pour diffamer la chasse à courre

Un pas de plus vient d’être franchi dans la propagande immonde d’AVA pour nuire à la vènerie. Dans le dernier post Facebook d’AVA Retz, évoquant une récente chasse à courre près de Saint Pierre Aigle, ils osent écrire :

« il est difficile d’oublier qu’il y a trois ans, une personne y avait été retrouvée morte à moitié dévorée parmi les chiens d’un autre équipage (le Rallye La Passion). »

La phrase est tournée de telle sorte que le Rallye La Passion ne soit pas directement accusé de ce drame, dont tous les experts ont déterminé qu’il avait été causé par le chien de la victime et non par la meute de l’équipage. Mais l’intention de nuire à la vènerie tout entière est sans limite.

La Société de Vènerie condamne fermement cette publication. Instrumentaliser ainsi un drame humain est abject. Lâchement cachés derrière l’impunité que confère le statut de « collectif », les rares activistes d’AVA Retz diffament à l’envi sans rien risquer. Ils sont pourtant bien connus des veneurs picards : Jean Vermer, Mickael Zilly, Jean-Claude Fumfack, David Gossier, les commis de Stanislas Broniszewski, l’idéologue de cette officine en perdition.

Pleinement soutenu par l’ensemble des veneurs, Sébastien Van den Berghe, maître d’équipage du Rallye La Passion, a déposé plainte ce jour pour diffamation contre AVA Retz, relativement à sa publication du mardi 14 mars dernier.

14 mars 2023 – Cette école forme les sonneurs de trompe de chasse

La salle de classe est l’une des serres des pépinières Boutin. Le mardi soir, les apprentis sonneurs sont attentifs aux conseils de Cyrille Cordaux, leur professeur.

Reportage

« Je suis d’une famille de chasseurs et j’ai toujours été passionnée par la vénerie. En 2004, avec des amis, j’ai été à l’origine de l’Écho de Chanteloup (Deux-Sèvres), un groupe de sonneurs aujourd’hui réputé », pose d’emblée Cyrille Cordaux. Treize ans plus tard, en 2017, c’est la naissance des Trompes du littoral, dans la commune voisine d’Avrillé, avec pour président Gildas Jutard, qui là aussi, va se construire autour d’un groupe d’amis.

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13 mars 2023 – La vènerie, une vieille tradition française

Pas évident de parler de chasse à courre sans déchaîner les passions. D’un côté, les « pros », défenseurs d’une tradition séculaire et porteuse d’un certain savoir-faire à la française. De l’autre, les « antis », soucieux du bien-être animal. Échaudé par le passé, le rallye de la Double, basé à Saint-Aulaye, n’était pas très motivé à l’idée de recevoir la presse. Finalement, rendez-vous est pris, pour suivre une chasse. Ce ne sera pas dans la Double, mais au Teich, en Gironde. « Nous chassons deux fois par semaine, explique Pascal Andrieux, le responsable. Le mercredi dans la Double et le samedi au Teich. En fait, nous avons une entente avec un équipage d’ici, le rallye Daugnague, alors on chasse ensemble. »

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Le sénateur Daniel Salmon s’invite à la chasse à courre, et les provocations des opposants redoublent

Le mardi 28 février, le collectif AVA avait fait une belle prise : le sénateur Daniel Salmon, auteur d’une proposition de loi en 2021 visant à interdire la chasse à courre. En mal de publicité, monsieur le sénateur d’Ille-et-Vilaine avait décidé de s’éloigner de ses bases électorales pour suivre une chasse à courre dans l’Aisne, en forêt de Retz. Sans surprise, il en était revenu avec cette révélation, relatée sur Twitter : « Reportage sur mon déplacement avec l’association @AvaFranceOff où nous avons suivi une #chasse à courre. Cette expérience conforte notre position : il faut abolir cette pratique cruelle et ses privilèges ! » En résumé, je vais avec des opposants à la chasse à courre vérifier que je n’aime pas la chasse à courre. Enorme pas en avant dans la compréhension du sujet !

Le leader autoproclamé de l’opposition à la chasse à courre, Stan, voyait là l’occasion de jouer un gros coup politico-médiatique. Durant toute la journée du 28 février, il redoublait de provocations à l’endroit des veneurs. Cela s’est conclu, comme on pouvait le craindre, par une réaction inappropriée de l’un des veneurs qui chassait en forêt de Retz ce jour-là. Menaces, gestes déplacés : rien dans le comportement outrancier du veneur n’est admissible.

La Société de Vènerie déplore et condamne cette attitude même si elle comprend que les provocations qui l’ont précédée peuvent l’expliquer, sans la justifier. La Société de vènerie, très soucieuse d’un tel débordement, demandera une sanction exemplaire pour ce geste totalement inapproprié.

6 mars 2023 – Une chasse à courre qui déplace les foules et casse les idées reçues

Aucune arme. Juste une meute de chiens lancée derrière un lièvre, plus rapide et plus malin. Dimanche 5 mars, dans la forêt d’Aroz, notre journaliste a couru avec les chiens du Rallye Loue-Lison et tenté de comprendre cette passion qui fait vibrer les nemrods, loin des polémiques. « Une chasse écologique » dit un passionné.

Pistache, Picasso et Ombrelle ont l’autorisation de leur maître, Robin Cart , de descendre du camion. Ces chiens de vènerie, âgés de quatre et cinq ans, posent leurs coussinets dans le sol gelé du bois d’Aroz, dimanche 5 mars. Les queues frétillent. Anglo croisés ariégeois, ils ont l’air heureux, loin du cliché que certains, « les anti chasse veulent faire porter », lâche un chasseur. Ils ne sont pas méchants, encore moins mordants. Personne ne les affame pour les inciter à manger la première proie qui passe par là. « Tout ceci ne sont que des clichés faisant croire que le chasseur s’occuperait mal de son plus fidèle ami », pointe un nemrod.

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Vènerie & bien-être animal

Les antispécistes ont découvert et veulent faire connaître des qualités des animaux auxquelles ils ont donné le qualificatif de « sentience », néologisme progressiste oblige, « (du lat. sentiens, ressentant) : pour un être vivant, capacité à ressentir les émotions, la douleur, le bien-être, etc. et à percevoir de façon subjective son environnement et ses expériences de vie. » (Larousse) Grande découverte ! Les animaux ressentent donc le chaud, le froid, la faim, la pluie, aiment brouter l’herbe ou manger de la viande (selon leur espèce), ressentent la douleur ou s’inquiètent de la présence du danger pour le fuir ou le combattre. Bel enfoncement de portes ouvertes ! On voudrait leur répondre : et alors ? La sentience, pour reprendre le terme, c’est la condition de la survie, tout simplement. Ça ne résout en rien la question de la relation des espèces entre elles, et notamment des humains avec le reste des animaux.

Pour ce faire, acceptons d’abord ensemble que l’Homme se situe en haut de la pyramide alimentaire – fait difficilement contestable – et qu’il combatte les espèces vivantes qui compromettent sa survie. Les villageois africains fêtent la mort de l’éléphant ou du buffle tué par un riche Américain pour quelques dizaines de milliers de dollars ; cette mort leur procure de la viande pour de nombreux mois et les met à l’abri des dévastations que l’animal causait à leurs habitations. L’Européen se réjouit que les chercheurs aient trouvé les vaccins susceptibles de juguler la propagation du COVID. Il détruit aussi les nids de guêpes dont les piqures peuvent lui être fatales. Et le berger se désole que l’expansion des populations de loups mette à mal ses troupeaux. Force est d’admettre que pour se maintenir en haut de la pyramide alimentaire, l’Homme doit, de toute éternité, supprimer des êtres vivants. Ce qui ne l’autorise pas à tous les comportements vis-à-vis de tous les êtres vivants, ainsi que nous l’avons vu dans l’épisode précédent de cette chronique.

Plus particulièrement en ce qui concerne les animaux que nous chassons, citons Charles Stépanoff : « Ancré dans son propre monde, l’animal-gibier n’est ni sacralisé comme un animal-enfant [tel que l’animal de compagnie] ni transformé en animal-matière [tel que l’animal de rente]. » L’animal-gibier est laissé à sa condition sauvage et à la liberté qui va de pair. Rappelons-nous la fable de La Fontaine, Le Loup et le Chien, et le loup découvrant le collier dont le chien est attaché : « Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas où vous voulez ? » Où l’on voit donc apparaître une « troisième voie » entre la sacralisation des animaux de compagnie et la mécanisation des animaux de rente : celle d’un animal libre, libre de se reproduire et de se déplacer.

Pour prix de cette liberté, et afin que l’espace soit partagé avec l’Homme, il appartient à ce dernier de réguler l’animal-gibier en le chassant, condition de sa cohabitation avec les activités humaines (agriculture, sylviculture, circulation routière, habitat). Telle (pourtant excellente) journaliste rêvait dans une émission de débat qu’on « laisse les sangliers et les cervidés tranquilles au lieu de les chasser car ils n’ont rien demandé. » Propos bien infantile ! La nature, dans laquelle évolue librement notre animal-gibier, n’est ni une maison de retraite ni une zone pavillonnaire dont les habitants s’attachent courtoisement à vivre sans gêner leurs voisins. La nature est un monde de lutte, lutte pour manger et ne pas être mangé. Et nombre d’espèces n’ont que l’Homme-chasseur pour réguler leurs populations. Afin que l’Homme puisse continuer de vivre sous nos latitudes, on ne pourrait opposer à cette régulation mesurée que la disparition pure et simple des espèces sauvages, au détriment de la sacro-sainte biodiversité, dont on voit ainsi que les chasseurs sont les premiers défenseurs.

Dans un prochain chapitre de cette chronique, nous verrons pourquoi et comment la chasse à courre exerce un type de prédation particulièrement vertueux au regard de nombreux critères, bien loin des condamnations à courte vue qu’en prononcent ses détracteurs.

Un document, intitulé « Vènerie & bien-être animal », réunit les principaux arguments sur le thème traité dans ces lignes. Il est disponible sur simple demande à agallon@venerie.fr

Europe Ecologie Les Verts, toujours contre la chasse

Une niche parlementaire est une séance mensuelle réservée à un groupe parlementaire au Sénat ou à l’Assemblée nationale, pendant laquelle les élus de ce groupe sont maîtres de l’ordre du jour et peuvent déposer des propositions de loi (PPL). Les veneurs, comme tous les chasseurs, voyaient arriver avec inquiétude la niche parlementaire d’EELV à l’Assemblée nationale, le jeudi 6 avril prochain.

Sans surprise, les députés écologistes n’ont pas renoncé à s’en prendre à la chasse ! Parmi les propositions de loi déposées par les députés EELV, l’une d’elles demande l’interdiction de la chasse le dimanche, afin de « garantir l’accès sûr et tranquille à la nature pour tous les Français. »

Chacun sait que si une telle loi était votée, elle signifierait à court terme la fin de la chasse populaire : une manière détournée de mettre définitivement à bas la chasse en France.

De plus, des amendements à cette proposition de loi peuvent encore être déposés d’ici son examen le 6 avril, et l’interdiction de la chasse à courre est, on le sait, au programme de certains députés EELV.

Plus que jamais, restons mobilisez et soyons tous des ambassadeurs déterminés de la vènerie, auprès de nos parlementaires comme de l’ensemble de nos élus !