Un veneur au Tribunal de Compiègne : l’instrumentalisation dénoncée par la Procureure

Ce vendredi 14 octobre, le piqueux professionnel de la Futaie des Amis comparaissait au tribunal de Compiègne, à la suite d’accusations proférées par une militante anti-chasse, qui avait déposé plainte pour « violence avec arme ». Ils sont une poignée à s’obstiner à perturber les chasses en forêt de Compiègne, tentant de bloquer les chiens des veneurs et leurs chevaux, et prenant tous les risques, au mépris des arrêtés préfectoraux pris dans le but d’assurer la sécurité de la pratique de la chasse. Bravant le droit, ces militants n’hésitent cependant pas à recourir aux tribunaux pour dénoncer ceux-là même qu’ils harcèlent systématiquement.

Une jeune femme aurait été bousculée par le cheval du salarié de l’équipage, le samedi 13 novembre 2021. Durant l’audience, une vidéo présentée à charge ne permet pas de démontrer, ni l’intentionnalité, ni la réalité des violences évoquées. Une description assez confuse des faits, l’absence de dommages corporels, la partialité du seul témoignage fourni, la non-présentation des autres vidéos prises par les militants anti-chasse, l’absence de toute demande de dommages intérêts par la plaignante qui s’est pourtant constituée partie civile, laissent penser que ce procès n’est pas le procès d’un incident, mais bien un procès politique à charge contre la vènerie.

La Procureure du Tribunal de Compiègne souligne l’instrumentalisation de ce procès par les militants anti-chasse et appelle à la responsabilisation de chacun. Il est, de fait, regrettable que ces animalistes encombrent ainsi les tribunaux.

Le délibéré sera rendu le 15 novembre.

La Société de Vènerie apporte tout son soutien à Pierre-Antoine, à sa famille et à l’équipage le plus gêné par le harcèlement des activistes anti-chasse.

Contactez-nous

Commencez à taper et appuyez sur Entrée pour lancer la rechercher

Abonnez-vous