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27 octobre 2022 – « Ils ont pu assister à un drag »

Les collégiens de l’option Nature ont découvert l’univers de la chasse, jeudi 20 octobre, dans le cadre d’un projet mené avec la Fédération.

Entretien. Les élèves des classes Nature au collège Saint-Joseph sont partis dernièrement à la découverte de l’univers de la chasse. Ce projet a été conduit conjointement par la Fédération des chasseurs du Maine-et-Loire et par Audrey Foucron, la responsable de l’option Nature au collège Saint-Joseph. Nous l’avons rencontrée au retour de cette sortie organisée jeudi 20 octobre.

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25 octobre 2022 – Une école pour apprendre la trompe de chasse

C’est la seule école de trompe de chasse du nord de la Manche. Nicolas Laroute y partage sa passion pour la trompe. Un instrument du XVIIIe siècle qui demande de la technique.

Rencontre. À l’âge de 15 ans, sur les conseils de son oncle Pierre, sonneur aux Trompes du Val-de-Saire, Nicolas Laroute décide d’apprendre à jouer de cet instrument dont les origines remontent au XVIIIe siècle. C’est en 1985 que Nicolas Laroute, 20 ans à l’époque, prend la direction du groupe des Trompes du Val-de-Saire.  « En 1996, avec le groupe du Rallye trompe du Cotentin, on gagne le championnat de France avant de remporter, en 2004, le championnat d’Europe à Carrouges (Orme) », explique le musicien. En 2012, le groupe des Trompes Saint-Hubert du bocage est créé.  Les sonneurs de ce groupe sont tous issus de mon école de trompe de la Saint-Hubert du bocage, créée en 2007.

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26 octobre 2022 – Chasseur, vétérinaire, la nature avant tout

Xavier Legendre, fin connaisseur de la faune sauvage, a vu peu à peu la biodiversité et l’environnement cynégétique se modifier.

« Pour être un bon chasseur, il convient de connaître l’environnement dans lequel pratiquer. »Xavier Legendre, vétérinaire retraité, président de l’Association départementale des chasseurs de grand gibier dans l’Indre et vice-président de la Fédération de chasse dans ce département pendant plusieurs années, a développé une expertise de la nature et de l’évolution du territoire cynégétique de la région. Particulièrement impliqué dans la vénerie,« qui est pour [lui] l’un des modes de chasse les plus purs et les plus intéressants », il a très tôt défendu le gibier d’eau et s’est intéressé à des activités concernant la faune dans l’Indre. (suite…)

Chasse à courre et bien être animal #2 : la mutation fantasmée du règne animal

Nous avons rompu avec les bêtes réelles, qu’elles soient sauvages ou domestiques. Et, à la place de celles-ci, s’est développé […] un nouveau type de faune, d’où est né un nouveau rapport à l’animalité : les animaux de compagnie, au travers desquels est vu tout le règne animal.  Francis Wolf, philosophe 

Si la question du bien-être animal est devenue un sujet de société, elle le doit essentiellement à des raisons démographiques qui se sont précipitées au cours des dernières décennies : le nombre des ruraux ne cesse de décroitre. Au début du XXème siècle, les deux tiers de la population française vivaient à la campagne ; ils ne sont plus que 19%. Les agriculteurs représentent aujourd’hui 1,5% des actifs. Ils en représentaient encore 7,1% en 1982 (source INSEE). 

C’est dire qu’avec le lien à la vie rurale s’est perdu, chez nos contemporains, une sensibilité aux phénomènes de la nature et à l’altérité animale. Il y a quarante ans, on concevait encore la condition animale dans sa diversité, animaux domestiques (et non de compagnie, on y reviendra), animaux de labeur et faune sauvage, elle-aussi très diverse. Les animaux domestiques avaient une utilité : le chat éloignait rats et souris et le chien gardait les troupeaux. Les animaux de labeur étaient encore ceux de la ferme, qu’on voyait naître, grandir et nourrir les humains sous des formes variées (lait et viande). Et la faune sauvage, dans sa diversité, cohabitait avec les activités humaines. Une grande partie de la population, qui peuplait ou visitait nos campagnes, était le témoin de cette vie animale. C’était il y a quarante ans et même un peu plus. 

A cette vie animale réelle, s’est substituée, dans l’inconscient collectif une vie animale fantasmée. Elle est constituée du bestiaire de Walt Disney, où les oiseaux parlent à Cendrillon et où le lionceau est l’ami du phacochère, et des animaux de compagnie. La compagnie : étymologiquement, ceux avec qui on partage le pain. Cela dit tout de la place prise par ces animaux d’un nouveau type dans la vie de ceux qui les adoptent ; celle d’un compagnon (ce même terme par lequel on identifie désormais son partenaire de vie, autrefois conjoint, mari ou époux). On comprend mieux pourquoi s’y est associé rapidement un anthropomorphisme ravageur, qui conduit à prêter aux animaux « de compagnie » les mêmes besoins et sensations que les humains. Et ainsi à les associer aux besoins des humains, à les humaniser : l’anthropomorphisme sous-jacent prépare ainsi le terrain à l’antispécisme, cette idéologie qui ne distingue pas les animaux des hommes. 

Dès lors qu’on identifie les animaux aux humains, l’élevage, les zoos et les cirques, la corrida ou la chasse, ne paraissent plus que comme une immense barbarie, sentiment fondé sur le fantasme originel évoqué ci-dessus. Les hommes politiques et les « influenceurs » sont sommés de se positionner par rapport à cette question. On évoque le « bien-être » animal, comme une nécessité absolue. Quand le bien-être des humains lui-même s’avère si difficile à satisfaire entre la guerre, les maladies et la soif insatiable d’un « bonheur jamais atteint », quelle définition du bien-être animal pourrait-on donner ?  

A suivre… 

Un document, intitulé « Vènerie & bien-être animal », réunit les principaux arguments sur ce thème. Il est disponible sur simple demande à agallon@venerie.fr

Incohérences animalistes

Le rédacteur de ces lignes s’est récemment trouvé à débattre avec une jeune vétérinaire, une représentante de PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) et Muriel Fusi, co-présidente du parti animaliste et candidate malheureuse à plusieurs élections. Le débat, qui portait spécifiquement sur les chiens de chasse, était conduit par un éducateur canin qui, selon ses dires, ne prenait pas position, mais était totalement ignorant des spécificités des chiens de meute. Ce débat, capturé en vidéo, a duré près d’une heure ce qui a laissé tout le temps aux parties de s’exprimer. Qu’en ressort-il ? 

L’animateur du débat, éducateur canin, exprima tout d’abord l’inquiétude des populations face à une chasse à courre. La meute est-elle dangereuse ? Doit-on craindre pour soi-même ou pour son propre chien ? Il faut sans doute y voir l’effet persistant de la malheureuse affaire Pilarski, survenue en novembre 2019 dans l’Aisne, dans laquelle les chiens de vènerie, un temps suspectés, furent bientôt innocentés. Les veneurs devront longtemps encore expliquer que leurs chiens ne sont pas dangereux. Les présentations de meutes dans les fêtes de la chasse, où les enfants sont conviés au milieu des chiens, contribuent pour une part significative à en faire la démonstration. 

Au premier rang des arguments qui nous sont opposés viennent les conditions de vie des meutes, et notamment leur hébergement : il est aisé d’y répondre par les normes imposées par les services de l’Etat à la construction d’un chenil. Cette contrainte réglementaire était inconnue de mes contradictrices, qui, dans le souci de polémiquer, en furent réduites à s’enquérir de la fréquence des visites de contrôle des services vétérinaires… 

Les unes et les autres se sont également appliquées à multiplier les exemples de chiens maltraités par des chasseurs : la vétérinaire qui les soigne après des blessures de chasse comme les deux militantes animalistes, évoquèrent de nombreux « témoignages de terrain. » Et quand bien même elles allaient chercher leurs exemples jusque dans l’Aude, où on ne chasse pas à courre, tout mauvais traitement de chiens de chasse rejaillit sur l’ensemble de la communauté des chasseurs, veneurs compris. Une seule solution en ce cas, faire écho à leur dénonciation. 

Nous en arrivions donc, peu à peu, à un moment du débat où nos points de vue, nos sentiments et les contraintes réglementaires qui venaient les appuyer auraient pu nous conduire vers une sorte de concorde inattendue. Par affection pour leurs chiens d’abord, par la connaissance aigüe de la relation particulière qui les lie au « meilleur ami de l’homme », et aussi par simple souci d’efficacité (des chiens maltraités ne chassent pas bien), les veneurs prennent le plus grand soin de leurs meutes.  

Cette issue du débat était insatisfaisante pour deux de mes interlocutrices, dont le fond de commerce consiste à ne pas aimer les chasseurs. A bout d’arguments, Muriel Fusi, co-présidente du parti animaliste, dégaina les deux charges qui devaient, à son sens, lui valoir la « victoire » : nous marquions nos chiens au fer rouge et nous les affamions les veilles de chasse, « afin qu’ils chassent mieux » (sic). Muriel Fusi, qui venait de prétendre avoir déjà suivi des chasses à courre, démontrait ainsi le contraire. Au mépris de toute galanterie, je fus contraint de le lui faire remarquer. 

La seule barrière qui se dresse entre les veneurs et les « amis des animaux » est celle de l’idéologie animaliste. Notre souci du chien est fondamentalement le même, mais il serait intolérable pour les animalistes d’en convenir, puisque leur but irraisonné est l’interdiction de la chasse. Continuons donc inlassablement d’y opposer la vérité irréprochable de nos chenils et aimons nos chiens ! 

Regarder le débat

16 octobre 2022 – Saint-Martin-le-Hébert. Journée de la nature et du patrimoine À la découverte de la chasse au lièvre

Dans la cour du manoir de Saint-Martin-le-Hébert a été organisée une journée découverte axée sur les caractéristiques de la chasse aux lièvres. Dès 8 heures du matin, une quinzaine de chasseurs du Rallye Saint-Martin se sont retrouvés, par une belle journée ensoleillée, accompagnés de leurs magnifiques Beagle, chiens courants emblématiques de ce type de chasse.

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Un veneur au Tribunal de Compiègne : l’instrumentalisation dénoncée par la Procureure

Ce vendredi 14 octobre, le piqueux professionnel de la Futaie des Amis comparaissait au tribunal de Compiègne, à la suite d’accusations proférées par une militante anti-chasse, qui avait déposé plainte pour « violence avec arme ». Ils sont une poignée à s’obstiner à perturber les chasses en forêt de Compiègne, tentant de bloquer les chiens des veneurs et leurs chevaux, et prenant tous les risques, au mépris des arrêtés préfectoraux pris dans le but d’assurer la sécurité de la pratique de la chasse. Bravant le droit, ces militants n’hésitent cependant pas à recourir aux tribunaux pour dénoncer ceux-là même qu’ils harcèlent systématiquement.

Une jeune femme aurait été bousculée par le cheval du salarié de l’équipage, le samedi 13 novembre 2021. Durant l’audience, une vidéo présentée à charge ne permet pas de démontrer, ni l’intentionnalité, ni la réalité des violences évoquées. Une description assez confuse des faits, l’absence de dommages corporels, la partialité du seul témoignage fourni, la non-présentation des autres vidéos prises par les militants anti-chasse, l’absence de toute demande de dommages intérêts par la plaignante qui s’est pourtant constituée partie civile, laissent penser que ce procès n’est pas le procès d’un incident, mais bien un procès politique à charge contre la vènerie.

La Procureure du Tribunal de Compiègne souligne l’instrumentalisation de ce procès par les militants anti-chasse et appelle à la responsabilisation de chacun. Il est, de fait, regrettable que ces animalistes encombrent ainsi les tribunaux.

Le délibéré sera rendu le 15 novembre.

La Société de Vènerie apporte tout son soutien à Pierre-Antoine, à sa famille et à l’équipage le plus gêné par le harcèlement des activistes anti-chasse.

Reprise de la chasse à courre le 15 septembre dans toute la France

La saison de la chasse à courre va ouvrir ce jeudi 15 septembre pour 390 équipages dans les 70 départements où elle est pratiquée. Depuis un mois, l’entraînement des 30 000 chiens de vènerie et des 7 000 chevaux les prépare dans les meilleures conditions à cette reprise.

C’est dans un esprit de cohabitation harmonieuse avec l’ensemble des acteurs de la vie rurale que les veneurs reprennent le chemin des bois et des prairies. La vènerie a toujours su s’adapter à son environnement pour assurer sa pérennité. Cet environnement lui est très majoritairement favorable, n’en déplaise à ses détracteurs, car elle constitue, durant six mois et demi dans les régions rurales où elle est pratiquée, un pôle fort d’animation et de rencontre.

La société évolue ; le bien-être animal constitue une préoccupation croissante de nos contemporains. Dans ce contexte, les veneurs ont à cœur de faire connaître la part qu’ils prennent au bien-être animal. Leur rôle est très éloigné des clichés que les animalistes véhiculent dans le cadre d’une propagande insidieusement orchestrée, tout entière orientée sur l’émotion au détriment de la connaissance. Une documentation a été conçue pour partager cette connaissance et rétablir quelques vérités : « vènerie & bien-être animal » est disponible sur simple demande à communication@venerie.fr

 

La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident.

La propagande, au contraire, nous enseigne à

accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter.

(Aldous Huxley)

12 octobre 2022 – L’art menacé de la chasse à courre

Ancestrale passion pour ses pratiquants, souvent issus du monde agricole, elle est jugée à tort comme une pratique barbare et élitiste par ses opposants. Valeurs actuelles avait « suivi la voie » à l’automne 2020.

Forêt de Compiègne, dimanche 27 septembre, 8 heures. Rendez-vous avec le maître d’équipage Alain Drach, l’homme qui déchaîne les passions depuis quelques jours. Pour la seconde fois – ce fut aussi le cas en 2017 -, il est accusé d’avoir traqué un cerf qui a fini sa course en zone urbanisée. Une publicité dont il se serait bien passé. Car depuis, il est de nouveau la cible, dans un climat de violence inouïe, des « AVA » (membres d’Abolissons la Vénerie Aujourd’hui). Déstabilisé par les menaces, l’équipage a décidé de repousser le début de la chasse à 13 heures.

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6 octobre 2022 – Un cerf s’est réfugié à Villiers-le-Duc

Dans la matinée du samedi 1er  octobre lors d’une chasse-à-courre, un magnifique cerf est venu se réfugier dans la cour d’un particulier à Villiers-le-Duc.Après un temps de repos, il est reparti retrouver la forêt. « L’équipage qui le chassait a agi en parfaite conformité avec la législation en vigueur et plus particulièrement avec l’arrêté du 25 février 2019, modifiant l’arrêté du 18 mars 1982, relatif à l’exercice de la vénerie et visant à limiter les incidents en fin de chasse à proximité des lieux habités, qui stipule notamment dans son article 7 : en grande vénerie, lorsque l’animal est aux abois… et qu’il se trouve à proximité d’habitations, … il est gracié.

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5 octobre 2022 – Alexis Barbier. L’ex anti-chasse se range du côté des chasseurs, pour « dénoncer les mensonges »

Après avoir été responsable de la Section Anti-Chasse, Alexis Barbier a décidé de changer de camp. Aujourd’hui, il fait la promotion de la chasse à courre et veut dénoncer les manipulations des activistes. Un changement total.

C’est ce qu’on peut appeler un revirement de situation assez inattendu. En octobre 2021, nous avions rencontré Alexis Barbier qui dénonçait les menaces dont il faisait l’objet dans le Pays de Rugles.

C’est ce qu’on peut appeler un revirement de situation assez inattendu. En octobre 2021, nous avions rencontré Alexis Barbier qui dénonçait les menaces dont il faisait l’objet dans le Pays de Rugles.