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Une saison empreinte de sérénité s’achève

La saison de chasse à courre 2023/2024 s’achève ce 31 mars

Durant plus de six mois, 350 équipages ont découplé dans toute la France, organisant près de 17 000 journées de chasse à courre. La vènerie est un acte de chasse naturel et la prédation en est la conclusion. Elle implique le respect des autres usagers de la nature et des ayants-droits des territoires : riverains, promeneurs et chasseurs à tir locaux. Le droit de suite n’est jamais acquis sans l’autorisation du propriétaire ; les veneurs y sont attentifs. La vènerie s’inscrit pleinement dans la gestion de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique des massifs dans lesquels elle découple.

Formations d’intersaison

L’intersaison procure aux veneurs l’opportunité de renforcer leurs compétences grâce au programme des formations proposées par la Société de Vènerie. Toujours progresser dans la gestion de leurs chiens et de leurs chevaux, dans le respect du bien-être animal, telle est bien la ligne de conduite que les veneurs se sont fixée. Ces formations très pratiques complètent l’information réunie sur les chiens de vènerie et les chevaux de chasse dans les pages de venerie.org.

Nouveauté 2024, la Société de Vènerie, en partenariat avec la Maison Familiale Rurale de Bournezeau (Vendée), crée une formation dédiée à ses professionnels, les hommes de vènerie : technicien canin et équin en vènerie. Elle garantit ainsi la qualification de ses professionnels de demain. La formation est fondée sur un contrat de professionnalisation, en alternance dans un équipage et à la Maison Familiale de Bournezeau en Vendée, où des cours sont prodigués par des enseignants qualifiés et des veneurs autour de trois thématiques :

• Chiens : entretenir, élever, soigner et éduquer des chiens de meute au sein d’un équipage

• Chevaux : réaliser les soins des chevaux et les préparer pour la pratique de la chasse

• Vènerie : se familiariser avec les protocoles spécifiques à la pratique de la vènerie

Présidence de la Grande Meute

Depuis décembre 2023, la vènerie a la responsabilité de la Grande Meute, qui réunit, avec la Société Centrale Canine, les associations qui chassent avec des chiens courants : Société de Vènerie, Fédération des Associations de Chasseurs aux Chiens Courants, Association Française des Equipages de Vènerie Sous-Terre. Cette présidence dure 3 ans et tourne entre les différentes associations qui la composent.

La chasse aux chiens courants à tir, au bâton ou en vènerie, sur terre ou sous terre, est merveilleuse ; la Grande Meute en réunit les acteurs, une force de passionnés et d’éleveurs, qui mettent en commun leurs compétences cynophiles et cynégétiques.

La Société de Vènerie va préparer un grand rassemblement où, ensemble, nous montrerons la vitalité de la chasse aux chiens courants.

Les enjeux des élections européennes du 9 juin

Le dimanche 9 juin auront lieu les élections du Parlement européen. Les sensibilités les plus diverses y briguent un mandat et sont en mesure d’y être élues ; les veneurs seront attentifs à y envoyer des représentants qui sauront comprendre et défendre leur mode de vie / mode de chasse.

L’Assemblée générale de la Société de Vènerie et de ses associations sera organisée le samedi 25 mai à Fontainebleau, lors de la XXIIème édition de « Nature et Vènerie, la ruralité en fête. » Les veneurs y sont attendus nombreux.

La manifestation accueillera également, les samedi 25 et dimanche 26 mai, de nombreux événements célébrant la chasse à courre : Championnat de France du Cheval de Chasse, concours de trompe, Régionale d’Elevage du Club du Chien d’Ordre, cross des équipages.

L’engouement pour les chasses des jeunes

Chasse des jeunes AJV Poitou-Limousin – Rallye Bernel – Par Antoine Del Marmol – La chasse des jeunes de la délégation AJV Poitou-Limousin s’est tenue pour la deuxième année consécutive en Forêt de Moulière, avec le Rallye Bernel, le 24 février ! Nous étions 130 jeunes, réunis à la maison Forestière des Closures à 9h30. Après un café/croissant, le rapport des valets de limiers a été donné. A cause d’une nuit de tempête dans le Poitou, nous avions une seule brisée sur une dizaine de quêtes. 24 jeunes veneurs étaient à cheval, beaucoup à vélo et quelques jeunes suivaient en voiture. Nous attaquons un beau sanglier de 120 livres dans la vallée des trembles. Après deux heures de chasse à grande allure dans le Grand Remblais, jusqu’au Chêne Bercy ce sanglier à court de souffle mais rusé, réussit à déjouer les chiens dans l’enceinte des 4 pins, il se ressaisit et repart à l’autre bout de la forêt… retraite manquée… Pour nous consoler, nous nous sommes réunis autour d’un bon dîner de chasse ! Plus de 160 personnes à table, ambiance AJV garantie ! Quelle belle journée ! Voir autant de jeunes au bois le matin, à cheval, à vélo ou à pied durant la chasse est synonyme d’une chose : la vènerie est jeune et dynamique ! Nous sommes heureux de voir le succès de nos chasses des jeunes AJV grandir d’année en année ! Sur l’ensemble de nos délégations nous avons réuni plus de 500 jeunes cette saison !

 

Chasse des jeunes en Côtes d’Armor au Rallye Armor – Un week-end complet de grande et petite venerie dans un massif breton – Par Arthur Méheust – La Bretagne, terre de chasse, est également un vivier de jeunes de tout horizons cynégétique: veneurs, bécassiers, sauvaginiers, chasseurs aux chiens courant, à l’affut ou en battue… autant de jeunes qu’il faut savoir rassembler à certaines occasions. Depuis plusieurs années, l’Association des Jeunes Veneurs en Bretagne a su démontrer qu’il était possible de s’unir et de créer une véritable cohésion entre chasseurs et veneurs. L’été, c’est l’occasion de passer des moments festifs hors du cadre de la chasse, et l’hiver nous en profitons pour transmettre concrètement et en pratique. C’est autour de cette vision que les jeunes du Rallye Armor ont décidé de poursuivre les échanges et maintenir la cohésion des jeunes en Bretagne. Nous avons organisé le 6 janvier 2024 une nouvelle édition de notre week-end de chasse des jeunes, ouverte aux jeunes veneurs et toutes les associations cynégétiques de jeunes de la région, qui ont très largement su répondre présent. Samedi matin, nous nous sommes retrouvés à 7h30 afin de faire le bois en forêt de la Hunaudaye, territoire historique du Rallye Armor. Le reste des participants était attendu à 9h30 pour un café au pavillon de Saint-Aubin. Nous avons compté près de 120 jeunes de moins de 30 ans au rapport, dont une trenteine à cheval, 13 équipages représentés et 6 associations de chasses. Nous avons chassé un daguet trois heures et demie avec une voie compliquée. A deux reprises notre cerf a pris une vingtaine de minutes d’avance. Relancé deux fois, la troisième fois qu’il eu parvenu à se forlonger, il utilisa son avance pour éclater des hardes. Lorsque nous nous sommes retrouvé dans les animaux, les chiens ont eu beaucoup de difficulté pour déméler la voie et ne sont pas parvenus à retrouver leur cerf. Nous avons sonné la rosalie vers 16h. Le soir nous étions attendu par le traiteur en fin de journée en lisère de forêt, au château de la Guyomarais, pour un grand diner suivis d’une soirée festive. Beaucoup de fanfares à sonner pour remercier tout le monde ! Le lendemain, nous avons eu le plaisir d’être accueilli par la famille Le Cour Grandmaison à Coat-Jégu pour suivre le Rallye Meilleraye et la famille Bureau. L’équipage a pris un premier lièvre entre Coat-Jegu et la Hunaudaye, dans les pleines du Haras, et a réattaqué rapidement un lièvre qui nous fera plus d’une heure de chasse mais qui parviendra à mettre la meute en défaut. Un beau week-end qui s’est achevé sur une curée. Nous avons eu le plaisir de recevoir un nombre important de jeunes, et surtout issu d’univers différents. C’était l’occasion de partager des histoires de chasse autre que vénerie, et pour certains autres jeunes d’échanger des cartes de visites. Ce type de week-end créra surement des vocations… L’avenir nous le dira ! Merci à tout les participants pour leur joie et leur bonne humeur, merci à notre maître d’équipage, Mickaël Perennez, pour nous avoir permis d’inviter autant de jeunes, merci à Edouard Bureau et Guy Le Cour Grandmaison qui nous ont accueillis à Coat Jegu le dimanche. Rendez-vous en 2025…

Chasse des jeunes avec l’Equipage de la Hardouinais en Bretagne – Par Margaux Guihard – La chasse des jeunes de l’Équipage de La Hardouinais se déroulait cette année le 9 décembre en Forêt de La Hardouinais. Comme l’an passé, les conditions météorologiques ne sont pas de la partie : pluie et vent tout au long de la journée mais au moins, nous n’aurons pas froid, 10°C. Après une première collation en guise de petit-déjeuner au rendez-vous, le rapport est donné à 10h30 au Maître d’Équipage. Nombreux sont les jeunes à être allés faire le bois, mais les brisées sont rares. Après que chacun ait revêtu sa tenue d’équipage respective, le départ pour la chasse est alors sonné et la journée semble déjà être un succès au vu du nombre d’équipages représentés : plus de 10 dont le Rallye Chouan, le Rallye Vouzeron, le Rallye Touraine, le Rallye Bretagne, les vautraits Tad Koz et Bourbonnais, le Rallye Araize, l’Équipage de Champchevrier, le Pays de Boquen et le Rallye des Bruyères. Les chiens sont mis à la voix à 11h15 et le lancer est aussitôt sonné sur une petite harde. Les animaux sont nombreux et tournent dans l’enceinte d’attaque jusqu’à ce qu’un dix-cors jeunement décide de prendre son parti. La voix est légère, les chiens le savent et s’appliquent pour déharder notre cerf. La pluie s’intensifie déjà et les chiens peinent à maintenir leur cerf à distance, ce dernier bénéficiant d’un terrain de jeu détrempé et de nombreux animaux en mouvement. Mais la meute ne renonce pas, accélère et accuse seulement quelques minutes de retard à la route. Notre cerf de chasse tourne dans plusieurs enceintes avant de faire demi-tour. Les chiens ont quant à eux pris du retard et maintiennent difficilement leur voix. Le défaut ne sera malheureusement pas relevé, après 3h de chasse. Pour réchauffer les invités de la journée, la chasse s’est poursuivie au coin du feu dans le pavillon de chasse où un vin chaud et une galette-saucisse les attendaient. Activités ludiques pour les plus jeunes, découverte de la trompe ou encore visite du chenil et des écuries pour les autres, chacun a pu trouver son bonheur lors de l’après-chasse. Pour clôturer cette journée, une centaine de personnes ont pu partager une potée bretonne en guise de dîner, accompagnée de chants et vrais moments de convivialité et de générosité, avant que la fête ne commence et ne s’achève que tard dans la nuit. Un grand merci à notre Maître d’Équipage, M. De Gigou, ainsi que Daguet, Karine, Débuché et tous les membres de l’Équipage sans qui cette journée n’aurait pas pu avoir lieu.

Chasse des jeunes avec le Rallye l’Aumance en forêt de Tronçais, dans l’Allier – Par Hermine Véron – Samedi 17 février 2024, le Rallye l’Aumance organisait son annuelle chasse des jeunes en forêt de Tronçais. Nous étions 43 cavaliers, et 75 cyclistes. Mais pourquoi est-il si important d’organiser un tel évènement au sein de notre équipage ? Les raisons sont nombreuses, car la chasse des jeunes envoie plusieurs messages :
1/ elle est tout d’abord un témoignage de confiance exprimé par les ainés à l’égard de la génération montante, car ce n’est pas une mince affaire que de confier sa meute, même le simple temps d’une chasse
2/ elle témoigne de l’enthousiasme de la génération pour maintenir la pratique de la Vénerie ; elle est le symbole du dynamisme et du souci de la transmission qui doit toujours se préparer longtemps en amont
3/ c’est un signe positif de pérennité et de dynamisme de la vénerie envoyé au monde extérieur qui ressent souvent cette activité comme surannée et pratiquée par des « vieux »
4/ les jeunes femmes sont aujourd’hui plus nombreuses à suivre les laisser-courre que ne l’étaient sans doute leurs ainées ; c’est là aussi un signe très positif mis en lumière par ces chasses des jeunes
5/ elle est l’occasion de « mélanger » les jeunes de plusieurs équipages, chassant aussi différents animaux. Autant d’occasions de mieux se connaître, de s’apprécier, et de découvrir des chasses et des territoires que l’on ne connaît pas.
La chasse des jeunes est un beau signe de cohésion intergénérationnelle puisque la prise en main temporaire du fouet se fait sous le regard bienveillant des aînés ; elle rayonne bien au-delà de l’équipage qui reçoit. La chasse des jeunes du Rallye l’Aumance s’est clôturée par une somptueuse curée, sonnée par les bonnes trompes de nos invités, suivie d’une soirée rassemblant 140 convives. Vivement l’année prochaine !

 

Chasse des jeunes de l’Equipage de Bonnelles Rambouillet – Forêt de Rambouillet, Yvelines – Par Nicolas Dauchez – Le 24 février dernier, la traditionnelle chasse des jeunes de l’Équipage de Bonnelles a rassemblé plus de 40 jeunes de -30 ans, venus (re)découvrir l’art de la vénerie. Après une présentation de l’équipage puis du chenil, nous partageons un petit déjeuner pendant lequel la bonne humeur et les interrogations se mêlent à l’excitation de découvrir notre mode de chasse. Rapport pris, nous nous rendons ensuite à cheval, à vélo et à pied à la brisée. La meute lance un beau daguet puis nous offre un superbe laisser-courre chantant ! L’animal multiplie les ruses et fait sa chasse au nez des chiens, l’occasion pour nous de partager et d’expliquer ce spectacle naturel à nos invités. Hardé, rasé puis relancé… Notre animal sera finalement gracié. Nous nous retrouvons ensuite au chenil pour l’ouverture des paniers où tous content leurs souvenirs mémorables. Une nouvelle journée remplie d’amitié, de sourires, de convivialité, de curiosité… témoin d’une vénerie de plus en plus populaire !

Chasse des jeunes du Rallye Nomade, le 27 janvier 2024 – Par Louis Turquin – La nouvelle équipe du Rallye Nomade (composée de Jean-François Landolt, notre nouveau président, Raphaël de Seroux et moi-même, nouveaux maîtres d’équipage) a voulu innover pour cette chasse de jeunes 2024. Afin d’impliquer de manière plus importante les jeunes dans la vie de l’équipage et à la chasse, nous avons décidé de leur laisser la main complète ce jour-là : choix de la date, choix du rendez-vous, choix du nombre de chiens en accord avec Daguet, choix de la brisée et gestion complète de la chasse. Ce fut une grande réussite puisqu’il y eut une cinquantaine de participants à cheval, en vélo et en voiture ; et surtout ils prirent un daguet après une chasse magnifique ! Après la belle curée, sonnée devant le château de Folembray par de jeunes et bonnes trompes venues de toute la France, un dîner et une soirée regroupant plus de 70 personnes clôtura cette magnifique journée. Bravo à nos jeunes veneurs qui ont brillamment relevé ce défi. À refaire l’année prochaine !

Semaine du chien

La Société Centrale Canine organise la première Semaine Nationale du Chien du 1er au 8 octobre prochain. Elle vous est présentée dans ce document.

Cet événement, qui devrait obtenir un fort écho médiatique, constitue une opportunité sans équivalent de faire connaître nos races de chiens, et, par là-même, de faire parler positivement de la vènerie. Il est donc important que nos équipages se mobilisent nombreux à cette occasion ; deux axes sont envisagés :

  1. La diffusion de vidéos de nos chiens sur les réseaux sociaux, mettant en valeur la complicité qui nous unit à eux et le soin que nous en avons : chiots, meutes, enfants, promenades, etc.
    Envoyez-nous les vidéos que vous réaliserez cet été !
  1. L’organisation de journées portes ouvertes dans nos chenils en privilégiant les jours suivants :
    1. Samedi 30 septembre
    2. Dimanche 1er octobre
    3. Samedi 7 octobre
    4. Dimanche 8 octobre

Faîtes-nous connaître votre accord pour organiser des portes ouvertes dans votre chenil à l’une de ces dates !

 L’implication de beaucoup de nos équipages sera déterminante pour tirer le meilleur parti de cette opération. Nous comptons sur vous.

Deuxième édition des ateliers du chien de vènerie : succès confirmé !

Le samedi 10 juin dernier se tenait à Nançay la seconde édition des Ateliers du Chien de Vènerie qui s’inscrivent pleinement dans le parcours de formation proposé à tous les veneurs, professionnels et membres des équipages impliqués dans la vie de nos chiens de meute.

Le choix du chenil de l’Equipage Piqu’Avant Sologne, à Nançay au cœur de la forêt, est un symbole très fort pour la cause de nos chiens de chasse à courre car comme l’an passé chez Henry Séchet, nous sommes ici, chez Gérard Monot, dans un chenil de véritables passionnés, de veneurs qui ont entièrement dédié leur vie à la cause du chien d’ordre et à la pratique de la vènerie. Il convient de remercier aussi tous les intervenants des différents ateliers ainsi que les animateurs qui ont offert aux participants des formations de qualité et qui ont su laisser la place aux échanges et aux interactions toujours nécessaires pour aller encore plus loin dans la connaissance, pour optimiser tout ce que les veneurs mettent en œuvre dans la qualité des soins et du bien-être apportés à nos chiens de meute. Cent personnes ont participé à ces ateliers.

En quelques points, revenons sur l’essentiel de ces 4 ateliers organisés autour du bien-être de nos chiens et de leur utilisation à la chasse.

Le chenil tout d’abord. Pascal Marteau, adjoint en charge de l’environnement à la DDCSPP (direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) du Loir et Cher, maître d’équipage de l’Equipage du Hardi Bleu, nous a invité à porter la plus grande attention à sa mise en conformité.

La santé des chiens ensuite et la gestion des principales maladies et parasites auxquels nous sommes confrontés régulièrement. Pierre-Yves Faulque, docteur vétérinaire, veneur picard au Rallye Val d’Automne et Paul Chauvin, docteur vétérinaire, président du Club du Chien d’Ordre, juge à la Société Centrale Canine, veneur picard au Rallye Pic’Harlou, ont abordé la problématique de l’urémie ou celle de la toux du chenil, ils ont proposé des conduites à tenir pour les soins en lien avec les blessures qui surviennent pendant la chasse.

Pour la question de l’élevage nous avons fait appel à deux experts confirmés, Henry Séchet maître d’équipage du Rallye Chouan, membre du conseil d’administration de la Société de Vènerie, et La Forêt, premier piqueux du Piqu’Avant Sologne, un jeune et un plus ancien, très attentifs à cette phase, aux expériences complémentaires et source d’un enseignement précieux, avec le support de Pierre-Antoine Courtois, vétérinaire, veneur lui aussi et maître d’équipage de l’Equipage des Pierre Cassées et l’animation de Loïc Leborgne, membre du comité du Club du Chien d’Ordre, veneur picard au Vautrait Tiens Bon Picard, passionné lui aussi par l’élevage.

L’atelier numéro 4 Performance à la chasse, fut particulièrement passionnant et animé, il rassemblait des veneurs experts, aux expériences parfois différentes en fonction de l’animal chassé. Pierre-François Prioux : président de la Société de Vénerie, membre du comité du Club du Chien d’Ordre, maître d’équipage du Rallye Tempête, Gérard Courcier : maître d’équipage de l’Equipage En Avant Hal à Lui, Olivier de La Bouillerie : maître d’équipage du Rallye des Grands Loups, Christian Trouvé : maître d’équipage de l’Equipage du Haut Poitou et Edouard Bureau : maître d’équipage du Rallye Meilleraye.

Rendez-vous au printemps 2024 pour une troisième édition qui sera organisée en Bretagne.

La trompe va vibrer au stage de Dobert du 13 au 16 juillet 2023

Profitant du cadre que propose le parc de Dobert, les stagiaires y sont répartis selon leur niveau pour travailler leur perfectionnement individuel, les tons pour chiens, les fanfares de circonstances !  Si certains moniteurs apportent leur excellence par un respect pointu des fanfares, c’est également et surtout par la grande pédagogie des veneurs qu’est enseigné l’usage de la trompe en forêt : une bonne colonne d’air pour y faire passer un message clair, puissant, vibrant avec les accents toniques nécessaires.

Puisant son ambiance dans la convivialité, les chants, les passions que sont la nature, la chasse, la trompe, les chiens et les chevaux et surtout par l’absence de réseau téléphonique correct, Dobert permet une déconnexion du quotidien. On se replonge dans cet univers que nous aimons tant, on se lie d’amitié les uns les autres.

Le stage comprend une dizaine de cours d’une heure et demi à deux heures, une messe de Saint Hubert sonnée, un concours pour chaque niveau (ne donnant lieu à aucune qualification ou brevet officiel), une maison et une famille toute à votre service pour vous accueillir.

Tous les niveaux y sont les bienvenus : les débutants trouveront l’aide nécessaire en petit groupe pour se familiariser avec la trompe, sa gamme et peut etre même découvrir l’univers de la chasse et de la vènerie.

Les stagiaires confirmés élèveront davantage leur niveau grâces aux moniteurs de qualités et les échanges constructifs qu’ils auront quatre jours durant avec l’ensemble des sonneurs.

Dobert peut se réjouir d’avoir vu passer en plus de 40 stages consécutifs d’innombrables sonneurs de tous profils et de larges horizons. Aujourd’hui 35 sonneurs de France et de Belgique se retrouvent chaque année.

Le stage 2023 se déroulera du 13 au 16 juillet inclus et les demandes d’inscriptions se font auprès d’Alexis le Brethon a l’adresse mail stagededobert@gmail.com ou par téléphone au 0672405004.

XXIème Championnat de France du Cheval de Chasse : une dynamique nouvelle

La XXIème édition du Championnat de France du Cheval de Chasse s’est déroulée les samedi 13 et dimanche 14 mai dernier, dans le cadre de « Nature et vènerie en fête », la grande manifestation de la chasse à courre qui se tient chaque année à Fontainebleau, sur le site du Grand Parquet.

Organisé conjointement par la Fédération Française d’Equitation et la Société de Vènerie, le Championnat de France du Cheval de Chasse, se caractérisait cette année par une équipe renouvelée : Antoine Sinniger en est le nouveau président et Thierry Adenot est le nouveau président du jury.

L’équitation de chasse à courre est une discipline reconnue par la Fédération Française d’Equitation (FFE). Grâce au Championnat de France du Cheval de Chasse, le plus grand nombre de cavaliers ainsi qu’un large public peuvent découvrir la richesse des situations rencontrées lors d’une chasse à courre avec tout type de poney et de cheval.

Le règlement des compétitions de la FFE est constitué de dispositions générales qui établissent les règles communes à toutes les disciplines et de dispositions spécifiques qui établissent les règles particulières à chaque discipline. L’objectif du Championnat de France du Cheval de Chasse est de valoriser les qualités spécifiques du cheval de chasse. Le cavalier et son cheval sont jugés lors d’épreuves et de tests au plus proche des situations de terrain réelles et naturelles. Est aussi jugée l’utilisation du cheval de chasse dans le respect d’une équitation qui privilégie son bien-être.

72 concurrents, tous veneurs, étaient engagés cette année dans la compétition avec leur cheval de chasse. Trois classements sont établis selon le règlement général de la Fédération Française d’Equitation : un classement pour tous chevaux de 4 ans et plus, un autre pour les amazones et enfin un classement pour les poneys (cavaliers et cavalières de moins de 18 ans). La Société de Vènerie distingue, pour sa part, l’équipage le plus méritant, dans le cadre du Challenge des Equipages et le meilleur des nouveaux chevaux engagés 2023. Le classement complet figure en annexe 2.

Cinq épreuves étaient au programme.

Quatre épreuves étaient organisées le samedi :

  • la présentation permettant de noter l’aspect général et l’harmonie du couple, l’état du harnachement, la position et l’attitude, ainsi que la tenue du cavalier,
  • un parcours routier ou de régularité de 6 kms dans les bois,
  • des tests de sagesse à la trompe, au montoir et à l’embarquement,
  • un parcours d’obstacles appelé « maniabilité ».

Le dimanche était réservé à la cinquième :

  • une épreuve d’extérieur sur un parcours de cross.

Comme toujours, le gué a constitué une attraction forte de la journée du dimanche.

Le descriptif complet des épreuves figure en annexe 1.

Un nouveau chef de piste, Yves Lavarec, spécialiste fédéral des parcours de Hunter, avait dessiné un parcours particulièrement bien adapté. En effet, le Hunter a été conçu à l’origine pour occuper les cavaliers de chasse à courre en dehors des périodes de vénerie. Cela explique la recherche de l’élégance dans le toilettage des chevaux et la tenue des cavaliers, ainsi que le profil des obstacles (massifs, naturels, appelés…). Les épreuves, tout comme en Concours de Saut d’Obstacles, se déroulent sur un terrain clos jalonné d’obstacles.

Bénéficiant des commentaires de Bernard Daney, speaker chevronné des grands concours équestres, le Championnat de France du Cheval de Chasse a été expliqué à un public élargi.

Cette année de nombreux partenaires se sont associés à ce championnat ; leur liste figure en annexe 3.

 

Le XXIIème Championnat de France du Cheval de Chasse
sera organisé
les samedi 25 et dimanche 26 mai 2024 à Fontainebleau.

 

Les photos du Championnat de France du Cheval de Chasse 2023 en cliquant ici

 

 

Dominique Vidal nous a quittés

Dominique Vidal, Maître d’Equipage du Rallye Val de l’Eyre nous a quittés jeudi dernier.

À la suite de son père, il a mené avec brio l’équipage depuis 1977 et ce jusqu’au 31 mars 2022 où il a transmis le fouet à sa fille et son gendre Madeleine et Axel Gaucherot.

La Société de Vènerie adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.

Les obsèques auront lieu en l’église de Mons à Belin Beliet le mercredi 24 mai à 14h00.

Jean Bocquillon nous a quittés

Jean Bocquillon nous a quittés dans sa 97ème année mardi dernier. Après avoir été bouton d’équipages picards chassant le cerf, il a été pendant de nombreuses saisons Maître d’équipage de l’Equipage Pic’Ardie Valois qui chassait le chevreuil en forêt de Compiègne et qui a démonté en 1997.

Nos pensées vont vers sa famille dans cette triste épreuve. Ses funérailles auront lieu jeudi 12 janvier à 14h30 en l’église de Baron (Oise)

Michel Liégeon nous a quittés

Michel Liégeon, Maître d’Equipage du Rallye de la Grand’Combe, est décédé hier mercredi 14 décembre.

Michel, homme de chien passionné et tout particulièrement dans la race des Chiens Blancs du Roy, avait créé son équipage dans le Jura en 1976 pour d’abord chasser le lièvre puis le chevreuil à partir de 1991.

Nos pensées vont vers sa famille dans cette douloureuse épreuve. Ses funérailles auront lieu samedi 17 décembre à 15h00 en l’église de Pont de Poitte (Jura)

Chasse du 29 octobre en forêt d’Halatte : le cerf n’a pas été tué en ville.

Le samedi 29 octobre, le cerf chassé en forêt d’Halatte par le Rallye Trois Forêts a pris l’eau dans l’Oise au niveau de la commune de Beaurepaire avant d’en ressortir. Le cerf a été tué sur la commune de Beaurepaire en pleine zone rurale, dans une propriété privée loin de toute habitation et avec l’accord des propriétaires.

 

Une fois encore, les opposants de la chasse à courre s’obstinent à propager des rumeurs diffamatoires pour alimenter leur propagande liberticide. Nous sommes stupéfaits que les médias reprennent in extenso ces mensonges éhontés, ce qui s’apparente à une désinformation calomnieuse.

 

A l’issue de cette journée, le maire de Pont-Sainte-Maxence a déposé plainte pour non-respect de son arrêté municipal. Nous sommes très surpris par ce dépôt de plainte d’un maire qui a visiblement été manipulé et qui se base sur des évènements n’ayant en rien enfreint les règles.

 

Devant une telle désinformation et une telle calomnie, la Société de Vènerie se réserve la possibilité de porter plainte en diffamation contre AVA et affirme son soutien au Rallye Trois Forêts dont tout porte à penser qu’il a respecté l’ensemble de la réglementation en vigueur.

Un veneur au Tribunal de Compiègne : l’instrumentalisation dénoncée par la Procureure

Ce vendredi 14 octobre, le piqueux professionnel de la Futaie des Amis comparaissait au tribunal de Compiègne, à la suite d’accusations proférées par une militante anti-chasse, qui avait déposé plainte pour « violence avec arme ». Ils sont une poignée à s’obstiner à perturber les chasses en forêt de Compiègne, tentant de bloquer les chiens des veneurs et leurs chevaux, et prenant tous les risques, au mépris des arrêtés préfectoraux pris dans le but d’assurer la sécurité de la pratique de la chasse. Bravant le droit, ces militants n’hésitent cependant pas à recourir aux tribunaux pour dénoncer ceux-là même qu’ils harcèlent systématiquement.

Une jeune femme aurait été bousculée par le cheval du salarié de l’équipage, le samedi 13 novembre 2021. Durant l’audience, une vidéo présentée à charge ne permet pas de démontrer, ni l’intentionnalité, ni la réalité des violences évoquées. Une description assez confuse des faits, l’absence de dommages corporels, la partialité du seul témoignage fourni, la non-présentation des autres vidéos prises par les militants anti-chasse, l’absence de toute demande de dommages intérêts par la plaignante qui s’est pourtant constituée partie civile, laissent penser que ce procès n’est pas le procès d’un incident, mais bien un procès politique à charge contre la vènerie.

La Procureure du Tribunal de Compiègne souligne l’instrumentalisation de ce procès par les militants anti-chasse et appelle à la responsabilisation de chacun. Il est, de fait, regrettable que ces animalistes encombrent ainsi les tribunaux.

Le délibéré sera rendu le 15 novembre.

La Société de Vènerie apporte tout son soutien à Pierre-Antoine, à sa famille et à l’équipage le plus gêné par le harcèlement des activistes anti-chasse.