Polémique après la mort d’un cerf en forêt de Laigue

Polémique après la mort d’un cerf : la Société de Vènerie dénonce une dérive antispéciste et anthropomorphique qui refuse toute régulation de la faune sauvage

Samedi 4 janvier 2020, l’équipage de Rivecourt a chassé et pris un beau cerf. La chasse s’est déroulée normalement et en toute légalité. Ce cerf fait partie des 62.000 cerfs tués chaque année pour maintenir les populations sauvages dans une densité compatible avec l’agriculture et la sylviculture. La chasse implique la mort d’un animal. S’en émouvoir, c’est refuser la régulation de la faune sauvage tout en niant le principe même de la prédation.

La question n’est pas de savoir si ce cerf est beau ou non, mais s’il a été chassé légalement. Contrairement à ce qu’avance l’association AVA, l’équipage a parfaitement respecté tant la loi que le règlement intérieur de la vènerie.

Lors d’une chasse à courre, la meute de chiens chasse comme le ferait une meute de loups : elle poursuit un animal pour le prendre. Si elle change d’animal pendant la chasse, elle se fatigue avant lui. C’est une des raisons pour lesquelles l’animal chassé à courre est pris une fois sur quatre. Contrairement à ce qu’affirme AVA, l’équipage n’a donc en aucun cas « changé » d’animal pour chercher un plus beau trophée. Il est courant qu’en tout début de chasse à courre, plusieurs animaux se lèvent avant que la meute en sélectionne un. Elle tentera dès lors de ne suivre que celui-ci.

Pierre de Roüalle, président de la Société de Vènerie, précise : « A force de méconnaître les lois de la nature et de la prédation, à force de délires anthropomorphiques, on finit par dire n’importe quoi.  La chasse joue un rôle majeur dans la régulation des espèces ongulées. »

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