8 janvier 2022 – Éleveurs amateurs : « Les chiens font partie intégrante de notre vie »

Jean Cabassot élève des beagles dans son chenil de Torreilles. Comme tous les éleveurs amateurs passionnés de chiens il les aime et fait tout pour leur bien-être.

Agriculteur, éleveur d’âne et passionné de chasse, Jean Cabassot élève aussi des beagles en tant qu’amateur depuis 1982. « La passion, c’est ce qui conduit tous les éleveurs, insiste Jean Cabassot. Moi c’est la chasse courante de petite vénerie, pour d’autres ce sera le troupeau, le chien de travail, ou de compagnie. Alors, quand on est passionné par une race de chien, on ne peut pas ne pas les aimer ». D’après celui qui est aussi expert confirmateur et juge au LOF (livre des origines française, gardien du temple de l’excellence des races) les éleveurs sont au petit soin avec leurs animaux. Seul bémol, les amateurs qui décident de constituer un élevage sans avoir anticipé les difficultés, les coûts, les contraintes liées a la possession d’un grand nombre de chiens et de chiots. Là, peut démarrer la galère et signer le début de l’abandon progressif des soins en direction du chenil improvisé. Une fois entré dans votre vie, le chien en fait partie intégrante.

« Attention, cela reste des animaux, il ne faut pas leur prêter des sentiments humains, pas question par exemple de les faire dormir dans nos lits , sourit l’éleveur. Mais il faut qu’ils aient de quoi se nourrir tous les jours et qu’ils soient soignés, que leur environnement soit propre et qu’ils soient équilibrés avec une présence humaine suffisante. C’est un travail de tous les jours. Il faut aussi que les personnes qui achètent un chien le sachent. »

Car il est arrivé à notre éleveur de refuser de vendre un chien à un client qui n’aurait pas assez d’espaces pour le faire courir, et les aiguiller vers une race plus « urbaine ».

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