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A la Une, cette semaine

Cette semaine, de nombreux articles très positifs dans la presse et à la radio : les media semblent découvrir les charmes de la vènerie. Réjouissons-nous ! Et en prime, un petit clin d’œil malicieux à l’ASPAS, ou quand les associations animalistes sont contraintes de faire appel aux chasseurs pour la gestion de leur territoire … Malgré tout, certains media (toujours les mêmes) n’ont pu s’empêcher de retomber dans le piège du chasse bashing, préférant céder à la culture du buzz ! Nous avons sélectionné pour vous les articles les plus pertinents : Revue Nationale de la Chasse, Chasse Passion, Le Parisien, L’Équipe, L’Orne Hebdo, La Nouvelle République…

 

[Revue Nationale de la Chasse]
La vènerie court toujours
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« Un vrai travail d’orfèvre. La Société de vènerie tisse sa toile avec une politique efficace et cohérente à tous les niveaux. Parfaitement impliquée dans son époque, elle a actualisé ses outils de communication. Les relations avec le monde fédéral, national et départemental, constituent une priorité, c’est même l’axe central de sa défense.»

 

 

 

[RCF Radio]
Chasse à courre : art ou torture ?
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« La chasse a mauvaise presse en ce moment. Raphaël de la Croix veut tout savoir sur cette chasse traditionnelle avec l’un des plus grands spécialistes de la vènerie en France, Olivier de la Bouillerie qui répond à toutes les questions du journaliste sans tabou et communique avec pédagogie toute sa passion pour la chasse et pour ses chiens.»

 

 

[Chasse Passion]
Une association de protection des animaux obligée de faire appel aux chasseurs pour tuer des cerfs et des sangliers
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« Hier on révélait l’info quant à la volonté de l’ASPAS d’acquérir 500ha pour y interdire la chasse et y faire un « sanctuaire pour animaux », avec tous les problèmes de biodiversité et de surpopulation que cela engendrerait. Cette situation est totalement révélatrice de l’obsession des associations de protection des animaux consistant à penser que la chasse est le pire mal et que nous décimons les espèces les unes après les autres. L’association A Rocha est en train de l’apprendre à ses dépens.»
 

 

 

 

 
[L’Equipe]
Chasse et sports de nature : comment cohabiter en harmonie ?
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«Dans les chiffres, la chasse n’a jamais été aussi peu meurtrière. Mais chaque accident, comme la mort d’un vététiste en octobre dernier, relance le débat de la cohabitation entre sportifs et amateurs d’armes à feu. Entre manque de concertation et bonnes pratiques à faire respecter, les organisations de chaque partie prônent le dialogue et des solutions communes à trouver.»

 

 

 

 

 
[Le Parisien]
« Stop aux contrevérités pathétiques »
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« Au nom d’une nature qui appartiendrait à tout le monde, les Brigitte Bardot et consorts ont l’intime conviction que ceux qui utilisent la nature le font pour l’exploiter à outrance. Ces grands donneurs de leçons rêvent d’une nature sous cloche, où les femmes et les hommes ne sont pas les bienvenus.»
 
 
 

 

 

 

[La Nouvelle République]
Les 20 ans de l’équipage du Chêne Rond
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« La Saint Hubert, à la fois spectaculaire et émouvante, était orchestrée par le père Lanchet, avec une solennité teintée de traits d’humour appréciés de tous. De nombreux amateurs de vènerie avaient répondu présent. Cette édition revêtait un caractère particulier pour l’équipage de Vincent Rousseau, c’est sa 20e année d’existence. La bonne humeur et l’humour dominaient, on a même vu passer un instant un maître d’équipage.»

 

 

 

 

[L’Orne Hebdo]
“Priorité au dialogue”
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«Nous savons que nous avons des personnes hostiles, mais nous souhaitons engager le dialogue, les équipages sont préparés à communiquer avec le public qui ne connaît pas forcément les traditions de la chasse à courre et nous nous devons de l’expliquer», explique Christian Barluet.

 

 

 

 

[La Nouvelle République]
“Quand on se parle, tout se passe bien”
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«L’équitation, la chasse et la nature ont toujours fait partie de ma vie et je n’ai jamais eu de soucis. Il faut savoir faire preuve de tolérance et se respecter. La chasse, ce n’est quand même pas la guerre. Évitons les généralités et les amalgames » confie Fabien Dugrillon, président des VTT de Béruges.»

 

 

 

 

 

[Le Courrier Français]
Le Rallye Saintongeais fête son 50e anniversaire
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« Cette année marque aussi le 50e anniversaire de la naissance du Rallye Saintongeais. Créé en 1968, le Rallye Saintongeais pratique la chasse à courre. Il est aujourd’hui composé de 30 membres et 100 chiens qui chassent en forêt de La Coubre ; forêt qui offre un avantage considérable : elle permet des rencontres en toute sérénité pendant la période de chasse. »

 

 

 

[La Nouvelle République]
Élodie Berger, la nouvelle des Échos du Thouet
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« Alors que les femmes avaient disparu des rangs des sonneurs de trompes de chasse, voici qu’une nouvelle arrivante intègre la joyeuse troupe. Lors de la traditionnelle messe de la Saint-Hubert, patron des chasseurs, la jeune femme a reçu la tenue de vènerie et l’épingle qui symbolisent son intégration dans la troupe.»

 

 

 

 

[Pas Vegan]
Les végans sont chiants
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« Les revendications des végans sont simples : on veut que tous les produits issus de l’exploitation animale soient interdits. La viande : on veut que ça devienne illégal. Les œufs, le lait : c’est pareil ! »

La passion du chien

C’est Pierre Astié qui tient la plume de cet éditorial. Veneur passionné et grand amateur de chiens, il a présidé longtemps le Club du Chien d’Ordre. Il nous livre ici une présentation très complète du chien de meute. Le lecteur y trouvera à la fois des conseils techniques, et un descriptif plus « affectif » de la relation du veneur et de ses chiens. Un témoignage forgé au long d’années d’observation attentive.

L’essence de la vènerie est une lutte loyale entre un animal sauvage et un autre animal, autrefois sauvage et aujourd’hui domestiqué, le chien. Le premier est doté d’un instinct de survie qui lui permet d’échapper à la poursuite du second ; le second est doté de facultés de poursuite exceptionnelles. Dans ce combat naturel – on dirait aujourd’hui écologique – qui remonte à la nuit des temps, le veneur n’intervient que pour constater quel est le gagnant et se satisfait de la victoire de sa meute quand elle réussit à déjouer les ruses de l’animal sauvage.

La clé de la réussite est d’avoir de bons et beaux chiens. C’est ce à quoi s’emploie le veneur, homme de chien avant tout. Avoir de bons chiens de vènerie, que l’on peut comparer à des marathoniens, nécessite d’avoir des chiens en parfait état pour jouer à armes égales avec leur adversaire. Le préalable est d’avoir des chiens bien installés dans un chenil bien aéré et suffisamment vaste, comportant des locaux isolés du froid et de la chaleur, de grandes cours d’ébats pour qu’ils puissent s’y détendre entre deux chasses. Jouxtant le logement des chiens, des locaux annexes abritent l’infirmerie et l’élevage.  Les chiens sont correctement nourris chaque jour avec une alimentation à base de viande, de légumines et de féculents (orge, maïs, triticale) ; celle-ci est donnée le plus souvent sous la forme d’une soupe, chaude en hiver, tiède ou froide l’été. La meute dispose à volonté d’une eau propre et saine pour s’abreuver. Le suivi sanitaire de la meute est effectué deux ou trois fois par an : vaccination, vermifuges, fortifiants. En cas de maladie ou d’accident, les chiens font immédiatement l’objet de soins vétérinaires. Un livre de chenil est tenu ; il comporte les origines de chaque chien, son numéro de tatouage, sa race, son suivi sanitaire, ses caractéristiques.

Pour que le chien soit apte à chasser correctement, il doit aussi être beau. La beauté d’un chien est précisée par des textes officiels émanant des instances de cynophilie internationales qui détaillent d’une part les caractéristiques morphologiques d’un chien courant, et d’autre part les originalités de chaque race de chien (1). Le veneur recherche avant tout des chiens bien construits, capables de courir longtemps sans fatigue excessive et de récupérer facilement entre deux chasses. Tant qu’un chien n’a pas atteint sa pleine croissance, il n’est sorti qu’occasionnellement pour une courte durée (2).

En dehors de la saison de chasse et particulièrement pendant le mois précédant l’ouverture, les chiens sont régulièrement sortis en promenade.

Hors saison de chasse, le veneur amoureux de ses chiens les montre dans des expositions canines ou des fêtes de la chasses. Il fait reconnaître leur beauté et leur appartenance à une race par des juges officiels de la Société Centrale Canine qui leur délivrent, s’ils remplissent les conditions fixées par les standards, une reconnaissance officielle sous la forme d’un pedigree.

Le veneur connaît chacun de ses chiens par son nom, et apprécie ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses. Autant d’éléments à prendre en considération pour bien chasser.

Ce n’est pas la prise qui passionne le veneur mais l’action de chasse : voir le gibier ruser devant la meute et la meute déjouer ces ruses. Pour le veneur, le jour de chasse est celui où il donne à ses chiens la possibilité d’accomplir ce pourquoi ils existent : chasser. Vivant toute l’année avec eux, il se ravit de les voir progresser et se désole lorsqu’ils disparaissent.

La passion du chien est ce qui anime avant tout le veneur.

Pierre Astié, octobre 2018
(1) Il existe 39 races de chien courant
(2) Un chien a terminé sa croissance vers l’âge de 18 mois.
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Pour consulter le guide pratique du chien courant, cliquez sur l’image ci-dessous.

Saint-Hubert : la mobilisation de nos opposants est un échec !

La célébration de la Saint-Hubert, patron des chasseurs, ce samedi 3 novembre avait été marquée par des appels à la mobilisation lancés par One Voice comme par les instances locales d’AVA. Ces activistes espéraient prouver leur capacité à rassembler, autant que leur soi-disant représentativité de la population. Force est de constater que le déroulement de la journée leur a largement donné tort : à travers les 70 départements français où les 390 équipages de chasse à courre pratiquent leur passion, on n’aura compté que 5 manifestations d’opposants réunissant à peine 300 participants au total.

La Société de Vènerie, qui représente les chasseurs à courre de France, tient par ailleurs à dénoncer les contre-vérités sur lesquelles AVA fonde son propos :

L’ignorance des lois de la prédation, et notamment de la prédation naturelle, que la chasse à courre incarne. Nos adversaires y opposent une sensiblerie anthropomorphique qui joue des affects les plus complaisants sur une population qui méconnaît l’univers de la faune sauvage et ses enjeux.

Le mensonge et la calomnie colportés sur les traitements prétendument infligés à nos chiens et à nos chevaux ; ceux-ci sont l’objet de nos soins attentifs, ne serait-ce qu’au regard de l’engagement physique qui leur est demandé.

Les fantasmes autour d’une chasse à courre prétendument aristocratique ou réservée aux plus fortunées, alors qu’elle est au contraire le plus grand creuset des rencontres sociales. Cette imagerie d’Epinal permet aux anti-chasse de nourrir un combat idéologique qui s’étend bien au-delà de la vènerie, de leur propre aveu.

La violence, qui s’exprime notamment dans les tentatives d’obstruction à la liberté de culte qui ont été constatées autour de deux églises où était célébrée la Saint Hubert et dans les insultes qui ont été proférées à l’encontre des fidèles réunis.

Le mépris des lois de la République : ils enfreignent les arrêtés municipaux qui régissent le droit de manifester, pénètrent indûment dans des propriétés privées, entravent le droit de chasse.

Face à ces groupuscules qui cherchent à perturber une des rares activités réellement fédératrices dans le monde rural, les 10 000 veneurs et leurs 100 000 sympathisants auront, comme chaque année, célébré Saint Hubert dans une belle unité.

Tout au long de la saison, ils continueront de chasser avec la ferme détermination de perpétuer ce mode de chasse pluriséculaire, qui participe de la richesse du patrimoine cynégétique français. La vénerie s’exerce dans le respect du droit rural comme de la propriété privée, avec l’éthique exigeante qui est celle des veneurs.

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Retour en images

Reportage Photos Robert Bordier

 

Reportage Photos Magali Mark

 

Reportage Photos Mariam Medvedeva

 

Reportage Photos Audrey Bert

 

Reportage Photos Daphné Fougea

 

Reportage Photos Natacha Roche et Patrick Laverdant

 

Reportage Photos Jean-Yves Gozard

Billet d’humeur breton…

C’est tout de même amusant, plus ils nous martèlent qu’ils représentent « la majorité des français » et moins ils sont nombreux, plus ils hurlent leur « non-violence » et plus leur agressivité fait peur !

Une fois n’est pas coutume, on a bien ri aujourd’hui à Paimpont avec les pieds nickelés d’AVA.

Il valait mieux en rire d’ailleurs car en entendant le groupuscule anti-chasse hurler à la sortie de l’office religieux, «à mort !», «pas de quartier pour les chasseurs !», on était en droit d’être blême.

Ou encore devant cette mère de famille sortant de la basilique de Paimpont avec ses enfants, se faire vomir dessus d’un : « à mort la bourgeoise » … quand on sait que cette maman travaille comme technicienne légume dans une coopérative agricole et que son mari est pareur de bovins …. On mesure mieux le décalage. Et oui la ruralité a subi une attaque en règle, mais n’a pas cédé un pouce de terrain !

Pardon, ce n’est pas très charitable, mais on a bien ri aussi quand on a vu leur si faible mobilisation. Des semaines qu’ils expliquent qu’un raz de marée se prépare, qu’une mobilisation sans précédent va déferler sur Broceliande. Et plouf ! Perdu … 60 voire 70 chez eux contre 500 ou 600 pour nous veneurs, chasseurs et défenseurs de la ruralité.

C’est tout de même amusant, plus ils nous martèlent qu’ils représentent « la majorité des français » et moins ils sont nombreux, plus ils hurlent leur « non-violence » et plus leur agressivité fait peur !

Haine et marginalité, voilà finalement ce qui les définit.

Il faut dire que la journée avait bien commencé. Jimmy, le pathétique leader autoproclamé de cette triste bande, publie ce qu’il présente comme « les restes d’une biche sauvagement assassinée par les chiens affamés du Rallye Bretagne » …. Heu Jimmy, comment te dire, la biche ne se chasse pas à courre …. Mais bon c’est sûr, depuis ton squat dans le centre de Rennes, pas simple de piger comment ça fonctionne chez nous à la campagne. Ta pauvre biche a très certainement heurté une voiture et a ensuite subi les dures réalités de la chaine alimentaire. En même temps, le type n’est pas à une contrariété près, c’est le même idiot qui milite pour la réintroduction du loup en Broceliande. Pas certain que le loup se rangera à son régime alimentaire : Quinoa et Tofu pour tous ! Sans doute pas trop son truc au loup mon Jimmy !

Blague à part, combien de temps allons nous subir la violence et la haine de ces fanatiques ? Quand les politiques vont-ils se saisir réellement du problème ? Pas un jour sans que les chasseurs, les agriculteurs, les bouchers, les charcutiers, les éleveurs, etc… ne subissent dégradations, insultes et brutalités.

Qu’ils fassent vite en tout cas, car les Bretons sont un peuple fier et la ruralité ne se laissera pas faire plus longtemps sans se défendre. Que Jimmy et ses comparses le comprennent bien, les colonnes infernales violentes et beuglantes de ses antispécistes se heurteront à notre détermination. Aujourd’hui, ce sont nos trompes bienveillantes qui couvrent leurs cris de haine, qu’ils prennent garde à ne pas réveiller ce qu’il y a en nous de farouche. L’histoire l’a montré plus d’une fois, la Bretagne est terre de résistance !

Stourm a reont ar vretoned evit kaout peoc’h
Les bretons luttent pour qu’on leur foute la paix

A la Une, cette semaine

Pour couvrir la Saint-Hubert, les médias nationaux et régionaux ont choisi (trop) souvent de s’intéresser aux tensions entre veneurs et opposants.  Cette semaine, nous avons sélectionné pour vous les articles les plus pertinents consacrés à la Saint Hubert : France 2, France 3, Ouest France, L’Aisne Nouvelle, Le Parisien, Le Bien Public,…

[France 3 Normandie]
Les militants anti-chasse à courre mobilisés pour la Saint-Hubert
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« Le face-à-face est resté pacifique. Samedi 3 novembre, à l’occasion de la Saint-Hubert, la fête des chasseurs, des militants de l’association AVA se sont rendus à un départ de chasse à courre, en forêt d’Eawy. Du côté des veneurs, on revendique une pratique traditionnelle et naturelle : “C’est le chien qui chasse, ce qui en fait la chasse la plus naturelle qui soit”, défend Nicolas Beauché »

[France 2]
Chasse à courre : l’offensive des opposants
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« D’un côté, des défenseurs d’une tradition vieille de 600 ans : les cavaliers adeptes de chasse à courre. De l’autre, des collectifs qui traquent ces chasseurs. Leur arme, des caméras pour immortaliser des scènes qui les choquent En quelques vidéos, la chasse à courre est entrée dans le débat public. Les chasseurs ont vu les critiques et les campagnes devenir de plus en plus nombreuses et agressives.»
[CNews]
Chasse à courre : l’offensive des opposants
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« Willy Schraen était l’invité le 5 novembre dernier de Jean-Marc Morandini sur CNews pour débattre de la question de la chasse et de la souffrance animale avec le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot. Début du débat à 16’56.»

 

[Ouest France]
Près de Rennes, les opposants à la chasse à courre crient à l’assassinat
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« Samedi matin, le rallye de Bretagne et les chasseurs bretons étaient réunis à Paimpont à l’occasion de la Saint-Hubert. Face à eux, une petite centaine de manifestants venus pour perturber cette fête traditionnelle.»

[HuffPost]
La Saint Hubert chahutée par des anti-chasse dans l’Oise
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« On chasse avec une grande éthique”, a rétorqué Alain, chasseur “depuis l’enfance”, au micro du HuffPost. “On prélève un minimum d’animaux pour essayer de maintenir la population sauvage et le fruit de nos chasses sont distribuées aux gens de la région ou dans les maisons de retraite. »

 

[L’Aisne Nouvelle]
La chasse à courre et les anti s’observent en chien de faïence à Landricourt
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« Pour la fête de la Saint-Hubert, le patron de la chasse à courre, le collectif AVA (abolissons la vénerie aujourd’hui) pensait bien la perturber. Que nenni ! On s’interroge, les 27 opposants attendent, pas le moindre chien, encore moins de cor de chasse. Pas le moindre chasseur à l’horizon sauf, Eric Turquin, le président du Rallye nomade et quatre veneurs revêtus de gilets jaunes.»

 

 

 

 

[Dimanche Ouest France]
Les chiens de chasse à courre bénis pour la Saint Hubert
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«Samedi 3novembre, une centaine de passionnés de chasse à courre s’étaient donné rendez-vous à l’occasion de la Saint-Hubert, patron des chasseurs afin de participer à la messe, suivie de la bénédiction de leurs chiens de chasse à courre. Ils étaient accompagnés de sonneurs de trompes.»

 

 

 

 

 

[Le Bien Public]
Les chasseurs honorent Saint Hubert
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« La meute sera associée à cette célébration. Saint Hubert, le patron des chasseurs, sera in-voqué contre les morsures de chiens, l’hydrophobie (la peur de l’eau) et pour la guérison de la rage. »

 

 

 

 

 

[Dimanche Ouest France]
La Saint-Hubert chahutée à Paimpont
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« Face au déferlement d’invectives, face aux sifflets et aux cris, les chasseurs semblent indifférents. Le cérémonial de la Saint-Hubert, une tradition de la vénerie suit son cours. »

 

 

 

 

[Le Parisien]
Une Chasse à courre sans veneur mais avec des anti-chasse
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« Ils sont attendus par dizaines. Voire par centaines. Ce samedi, comme tous les ans à l’occasion de la Saint-Hubert, les opposants à la vénerie ont prévu de se réunir à Saint-Jean-aux-Bois pour perturber la traditionnelle fête des chasseurs. Sauf que ce devrait être cette fois un rendez-vous manqué.»

 

 

 

 

[Le Journal de Saône et Loire]
Une Chasse à courre et une messe pour célébrer Saint Hubert
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« La journée s’est poursuivie par une chasse à courre dans les bois situés sur les hauteurs de la commune de la Boulaye. “C’est un vrai plaisir de chasser en compagnie des chiens qui sont nos fidèles compagnons et de monter à cheval”, indiquent Sandrine, Émilie et Sylvie qui font partie de l’équipage.»
 

 

 

 

 

[L’Union]
Landricourt : chasseurs et opposants, le face-à-face fait pschitt…
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« Messe de Saint-Hubert pour la chasse à courre. Rassemblement d’opposants à la chasse. Cela allait chauffer ce samedi matin à Landricourt. Et puis finalement, l’église est restée vide et la rue tranquille.»

 

 

Courir et laisser courre

Sous la pluie, dans la chaleur ou le froid, par monts et par vaux, dans la forêt ou dans les prés, à pied ou à cheval, depuis toujours, le veneur court.

Saint Hubert, son patron qui vécut 800 ans avant que ne soient édictées les règles de la vènerie moderne, courait déjà. Et c’est même à l’issue de l’une de ses courses effrénées qu’il eut soudain la vision de « la croix du Christ que le grand cerf dans l’ombre couronnait par l’auréole des bois » (selon les paroles de la Saint Hubert). Ses longues chasses l’auront donc finalement conduit jusqu’à la Révélation, suivant ses chiens qui chassaient cette voie si mystérieuse jusqu’à trouver … Dieu ! une histoire de Saint, vous dis-je.

Si les veneurs semblent avoir renoncé pour beaucoup à cette dimension spirituelle du noble déduit, ils courent cependant toujours. Mieux, tous les hommes courent. Dès l’enfance dans la cour de récréation où ils jouent au gendarme et au voleur ; plus tard derrière un ballon ou sur un vélo. On court après les bonnes affaires dans les centres commerciaux, une promotion en entreprise, les honneurs dans la société et le bonheur dans la vie ; « le bonheur est dans le pré ; cours-y vite, cours-y vite ! » écrivait Paul Fort.

Le veneur, quant à lui, court et fait courir ses chiens. Le chien courant, chien d’ordre, constitue le trait d’union entre le monde que l’Homme a domestiqué et la vie sauvage ; il doit ce statut à ses origines, lointain descendant du loup dont il possède les capacités olfactives extraordinaires et une endurance très importante ; il le doit aussi à ses qualités d’ordre, forgées dans la meute.

Avec ses chiens, le veneur court après la vie sauvage ; tel Alice au Pays des Merveilles, il passe de l’autre côté du miroir pour tenter d’approcher les mystères de ce monde parallèle. Poursuivant les animaux sauvages, déjouant leurs ruses, le veneur approche au plus près leur intelligence naturelle, qui leur confère une connaissance innée des territoires comme des conditions de leur survie ; pourquoi l’animal de meute se harde-t-il ? que sait-il des atouts du hourvari ? comment découvre-t-il que l’eau « noie » sa voie ? autant de mystères de la vie sauvage !

L’Homme est un prédateur ; le veneur, comme tout chasseur, assume ce statut. Avec ses chiens, le veneur pratique une prédation naturelle, celle que les loups, les ours, les lions, les tigres et aussi les chats exercent sur leurs proies ; son arme unique, c’est l’odorat de ses chiens. Le veneur leur apporte son concours prudent, car, ainsi que le déclarait un grand piqueux, Hubert Colladant, « tous les chiens sont bons ; je n’en dirais pas autant de ces messieurs ».

Cette prédation naturelle fait la fierté du veneur, car ce statut particulier lui entrouvre les portes d’un mystère inaccessible à beaucoup de nos contemporains : celui des secrets de la vie sauvage.

Veneurs, courez et laissez courre !

A la Une, cette semaine

Cette semaine, nous avons sélectionné pour vous les articles les plus pertinents consacrés à la vènerie : Europe 1, RMC, Le Dauphiné, La Voix du Jura, Ouest France … tous contribuent à faire découvrir la vènerie à leurs lecteurs, d’une manière… ou d’une autre !

 

[Extrait de ACTU.FR]
Un collectif anti-chasse à courre se crée en Normandie

« Notre but serait évidemment de faire interdire la chasse à courre, mais si dans un premier temps elle peut être réglementée, ce sera déjà une bonne chose. Selon les départements, cela se passe plus ou moins bien. Je ne connais pas les chasseurs de Seine-Maritime, je ne sais pas comment ils vont réagir. »

 

 

 

[Extrait de OUEST FRANCE]
Ils s’attaquent à ce qu’ils ne connaissent pas !

« Clément Tenoux, président de la communale de chasse de Loudéac, poursuit la passion de la chasse transmise par ses grands-pères. Plus pour ses chiens que pour le tir. Regard franc et large sourire, il chasse depuis ses 12 ans. Une passion familiale au départ : « pour moi, la chasse, c’était le dimanche… si j’avais fait mes devoirs ! », s’amuse le jeune homme de 27 ans.»

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[Extrait de la VOIX DU JURA]
Les chiens de vènerie évitent le gaspillage alimentaire

« Pour aller plus loin dans sa démarche anti-gaspillage, le commerce remet également les produits alimentaires qui ne sont plus consommables par les humains au maître d’équipage de chiens de chasse à courre du rallye Hourvari. Un partenariat tout nouveau et qui semble faire ses preuves. Il permet à l’éleveur de réaliser des pâtés pour ses chiens en allégeant ses factures .»

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[Extrait du Réveil Cantalien]
Sans chien, on ne peut pas chasser !
 
Cette année, 5 équipages de chasse à courre créancés dans la voie du lièvre ont été invités et associés aux équipes habituelles de Cheylade. Des rencontres conviviales, qui permettent aux chasseurs de discuter chiens, chasse, nature… et partager aussi les produits de la gastronomie locale. Une chasse sans fusil, des journées riches en enseignement. « C’est la fête du chien, c’est lui qui nous rassemble, c’est le vecteur de ces deux jours, sans chien on ne peut pas chasser !

 

 

[Extrait de l’émission sur Europe 1]
On fait le tour de la question : les chasseurs sont-ils devenus trop dangereux pour les promeneurs ?

Wendy Bouchard engage le débat autour de cette question et invite les auditeurs à échanger en direct. Pour les aider à répondre à leurs interrogations, elle s’est entouré de deux spécialistes : Pierre de Boisguilbert, Spécialiste de la chasse et ancien porte-parole de la FNC et Allain Bougrain Dubourg, Président de la L.P.O.

 

 

[Reportage vidéo LE DAUPHINE.COM]
Un dimanche à la chasse dans l’Isère

Georges, Isabelle, Michel, Maëva, Alain, Nathalie, Raphaël… Ils sont une vingtaine à percer le brouillard nord-isérois en cette journée nationale “Un dimanche à la chasse”, à l’affût d’un lièvre qui sortira peut-être de sa tanière. Leurs chiens déboulent dans tous les sens, ce sont eux qui chassent l’animal jusqu’à sa prise. Pas de fusil à l’épaule, mais des trompes de chasse. Pas de coups de feu, mais des fanfares qui permettent aux chasseurs de communiquer entre eux et avec les chiens. Ils chassent à courre. Le seul équipage en Isère. Reportage.

[Extrait de l’émission Les Grandes Gueules de RMC]
Les chasseurs se croient-ils tout permis ?

Thierry Coste défend la pratique de la chasse dans l’émission Les Grandes Gueules RMC, en expliquant ce qui se cache derrière le projet d’interdiction de la chasse le dimanche : “Ceux qui prônent le dimanche sans chasse sont ceux qui prônent l’interdiction de la chasse tout court“. De la même façon, ceux qui prônent l’interdiction de la chasse à courre ont un calendrier beaucoup plus vaste : ce n’est qu’une 1ère étape pour interdire ensuite la chasse sous toutes ses formes, puis l’élevage, puis l’équitation, puis les animaux de compagnie… céder à leurs pressions, souvent violentes, c’est enclencher ce processus extrémiste, pensé sur le long terme par des idéologues dangereux. Thierry Coste rappelle que la solution n’est pas l’interdiction mais qu’il faut en trouver une qui permette une cohabitation pacifique et positive, dont les extrémistes anti-chasse ne veulent surtout pas ! ! Il faut une meilleure prévention, communication et signalisation pour assurer la sécurité de tous et notamment celle des promeneurs et des non-chasseurs.