Paris, le 23 octobre 2025
Un opposant déclaré à la chasse à courre a assisté la semaine dernière à une fin de chasse. Il en a conçu un récit inexact. Mais que s’est-il vraiment passé ?
Ce mercredi 15 octobre, le cerf que chassait le Rallye Roumare en forêt d’Eawy a quitté la forêt pour aller s’arrêter dans le jardin d’Antoine Dejax, opposant déclaré à la vènerie et unique animateur du groupuscule « les défenseurs du vivant ». Les chiens qui le chassaient étaient restés en forêt ; l’animal était donc seul dans le jardin de Dejax, ainsi que le montre sa vidéo. Après un court instant, le cerf est reparti en forêt où les chiens l’ont retrouvé et l’animal a tenu rapidement les abois. Tiré à la carabine, le cerf n’était que blessé ; dès lors, l’animal se trouve placé sous la responsabilité morale des chasseurs, à qui il appartient de l’achever sans délai. C’est ce qui s’est passé très rapidement dans un pré qui jouxte la forêt.
Chaque année, plus de 60 000 cervidés sont régulés par la chasse ; c’est l’unique moyen d’assurer un équilibre entre les activités des hommes (agriculture, sylviculture, circulation routière) et la persistance d’une faune sauvage sous nos latitudes. Cette régulation ne signifie pas une diminution du nombre de cervidés en France, puisque, bien au contraire, leur population n’a jamais été aussi nombreuse sur le territoire national depuis 50 ans, ainsi que le relève la Cour des Comptes.
L’épisode relaté est celui d’un animal blessé par un premier projectile avant d’être rapidement tué. Ces circonstances n’ont donc rien d’exceptionnel.

