Face aux attaques de Brigitte Bardot, la chasse à courre appelle les Français à découvrir la réalité sur le terrain

Paris, le 15 mai 2025

 Conjuguant une opération médiatique massive et un lobbying politique intense, la Fondation Brigitte Bardot tente de faire interdire la chasse à courre, une tradition culturelle qui rassemble des milliers de pratiquants. La Société de Vènerie déplore la méconnaissance du sujet et les propos insultants qui ont été tenus par la présidente de l’association. Elle invite tous les élus et les citoyens à venir découvrir la vènerie en visitant, dès le mois de juin, le chenil de l’un de ses 350 équipages répartis dans toute la France.

 Dans un long entretien avec BFMTV et un courrier adressé aux parlementaires, au Premier Ministre et au Président de la République le 12 mai dernier, la présidente de la Fondation Brigitte Bardot s’en est violemment prise aux veneurs, qualifiés de « meute de connards ». En utilisant des stéréotypes caricaturaux fondés sur l’origine sociale et des amalgames sournois, la présidente de l’association a également et surtout démontré sa profonde méconnaissance de la chasse à courre ainsi que des équilibres naturels sur lesquels s’appuie sa pratique.

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« Ces propos sont une succession de fantasmes et d’inventions qui ne reflètent ni la diversité des passionnés de la chasse à courre ni la réalité de ce mode de chasse très implanté dans le monde rural » dénonce Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie, qui souhaite rétablir la vérité des faits :

Une tradition vivante et internationale : la chasse à courre est pratiquée dans de nombreux pays à forte culture cynégétique, tels que les États-Unis (250 équipages), l’Irlande (300 équipages), le Canada, l’Australie ou encore la Nouvelle-Zélande. En Angleterre, 300 équipages maintiennent vivante la tradition.

Une pratique populaire, bien loin des clichés élitistes: selon une récente étude CSA, la chasse à courre rassemble toutes les classes sociales, avec des hommes et des femmes de tous âges, majoritairement issus des communes rurales. Les cotisations annuelles sont, dans 62% des cas, inférieures à 1 000 euros. Certaines pratiques, comme la vènerie du lièvre, sont accessibles dès 300 euros par an et par personne.

Une confrontation loyale entre l’animal sauvage et la meute : à la chasse à courre, ce sont les chiens qui chassent ; ils tentent de déjouer les ruses de l’animal sauvage. Dans cette confrontation, c’est l’animal chassé qui triomphe 3 fois sur 4 en moyenne. Il est pris ou manqué, mais jamais blessé.

Chiens et chevaux au cœur de la pratique : chiens et chevaux sont élevés, soignés et éduqués avec la plus grande attention. Beaucoup de chevaux réformés des courses trouvent dans la chasse à courre une seconde vie. Nos chiens et nos chevaux sont de véritables athlètes, vivant dans des conditions adaptées et sous surveillance vétérinaire régulière.

 

Face aux injonctions autoritaires et contraires au vivre-ensemble de la Fondation Brigitte Bardot, la Société de Vènerie ouvre les portes de ses chenils : elle appelle les élus et les citoyens à se faire leur propre opinion de la chasse à courre et les invite à aller à la rencontre, dans toute la France, de l’un de ses 350 équipages, répartis dans toute la France, à partir du mois de juin.

Pour visiter un chenil de vènerie, écrivez à communication@venerie.fr

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