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Les chasseurs répondent à Brigitte Bardot

Sud Radio – 14 mai 2025

En colère, les chasseurs publient un manifeste, un cahier de doléances proposant différentes mesures pour cesser de les attaquer.

“Trop, c’est trop ! Harcelés, les chasseurs en ont ras-le-bol » : En colère, ils répondent à Brigitte Bardot comme aux décisions européennes contre la chasse.

Chasseurs : « un gros ras-le-bol »

Les chasseurs publient un premier manifeste pour la chasse. Pour quelles raisons ? « C’est un gros ras-le-bol général, résume Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC). Comme beaucoup de gens du monde rural, on en a marre de ces doctrines et de ces normes qui nous viennent de l’Europe sans arrêt. Une poignée de gens dans des bureaux décident pour les autres. »

Nos passions, nos idées culturelles sont sans cesses remises en cause. On a envie d’uniformiser cette Europe. On voudrait que les passions des Français soient les mêmes que celles des Polonais ou des Allemands. La chasse est remise en cause en premier lieu, alors que l’on sait bien qu’il en faut dans tous les pays. » Brigitte Bardot a par ailleurs écrit à Emmanuel Macron pour qu’il interdise la chasse à courre.  » Elle n’y connaît rien, et cela la fait vivre, avec des subventions pour un combat qui n’existe pas. Il n’y a rien de plus naturel que la chasse à courre. Une meute de chiens qui court après un cerf, c’est la proie et le prédateur. »

Un cahier de doléances

Arrêtons de nous emmerder, laissons-nous vivre , insiste Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs. Le monde rural, d’autres activités, la pêche, l’élevage, l’agriculture sont aussi attaqués. On a déjà des vies difficiles tous les jours. Si en plus, le dimanche, quand vous avez quelques heures à consacrer à votre passion, avec vos amis, on vient vous expliquer que c’est mal et qu’il faut arrêter, vraiment, stop. »

Les chasseurs proposent un cahier de doléances avec différentes mesures. « Je prends un exemple concret : les chasses traditionnelles. Aujourd’hui, on nous dit que c’est mal d’attraper un oiseau avec un filet ou le piéger. La chasse, c’est naturel. Quel est le problème d’attraper un oiseau si on ne met pas en danger l’espèce et l’écosystème. On peut les tuer avec un fusil, mais pas les attraper pour les tuer ? Où est le problème ? »

Retrouvez « Sud Radio vous explique » chaque jour à 7h40 dans le Grand Matin Sud Radio avec Maxime Lledo

Face aux attaques de Brigitte Bardot, la chasse à courre appelle les Français à découvrir la réalité sur le terrain

Paris, le 15 mai 2025

 Conjuguant une opération médiatique massive et un lobbying politique intense, la Fondation Brigitte Bardot tente de faire interdire la chasse à courre, une tradition culturelle qui rassemble des milliers de pratiquants. La Société de Vènerie déplore la méconnaissance du sujet et les propos insultants qui ont été tenus par la présidente de l’association. Elle invite tous les élus et les citoyens à venir découvrir la vènerie en visitant, dès le mois de juin, le chenil de l’un de ses 350 équipages répartis dans toute la France.

 Dans un long entretien avec BFMTV et un courrier adressé aux parlementaires, au Premier Ministre et au Président de la République le 12 mai dernier, la présidente de la Fondation Brigitte Bardot s’en est violemment prise aux veneurs, qualifiés de « meute de connards ». En utilisant des stéréotypes caricaturaux fondés sur l’origine sociale et des amalgames sournois, la présidente de l’association a également et surtout démontré sa profonde méconnaissance de la chasse à courre ainsi que des équilibres naturels sur lesquels s’appuie sa pratique.

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« Ces propos sont une succession de fantasmes et d’inventions qui ne reflètent ni la diversité des passionnés de la chasse à courre ni la réalité de ce mode de chasse très implanté dans le monde rural » dénonce Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie, qui souhaite rétablir la vérité des faits :

Une tradition vivante et internationale : la chasse à courre est pratiquée dans de nombreux pays à forte culture cynégétique, tels que les États-Unis (250 équipages), l’Irlande (300 équipages), le Canada, l’Australie ou encore la Nouvelle-Zélande. En Angleterre, 300 équipages maintiennent vivante la tradition.

Une pratique populaire, bien loin des clichés élitistes: selon une récente étude CSA, la chasse à courre rassemble toutes les classes sociales, avec des hommes et des femmes de tous âges, majoritairement issus des communes rurales. Les cotisations annuelles sont, dans 62% des cas, inférieures à 1 000 euros. Certaines pratiques, comme la vènerie du lièvre, sont accessibles dès 300 euros par an et par personne.

Une confrontation loyale entre l’animal sauvage et la meute : à la chasse à courre, ce sont les chiens qui chassent ; ils tentent de déjouer les ruses de l’animal sauvage. Dans cette confrontation, c’est l’animal chassé qui triomphe 3 fois sur 4 en moyenne. Il est pris ou manqué, mais jamais blessé.

Chiens et chevaux au cœur de la pratique : chiens et chevaux sont élevés, soignés et éduqués avec la plus grande attention. Beaucoup de chevaux réformés des courses trouvent dans la chasse à courre une seconde vie. Nos chiens et nos chevaux sont de véritables athlètes, vivant dans des conditions adaptées et sous surveillance vétérinaire régulière.

 

Face aux injonctions autoritaires et contraires au vivre-ensemble de la Fondation Brigitte Bardot, la Société de Vènerie ouvre les portes de ses chenils : elle appelle les élus et les citoyens à se faire leur propre opinion de la chasse à courre et les invite à aller à la rencontre, dans toute la France, de l’un de ses 350 équipages, répartis dans toute la France, à partir du mois de juin.

Pour visiter un chenil de vènerie, écrivez à communication@venerie.fr

Chasser en meute

Le propre de la vènerie est de « chasser en meute. » Les spécialistes affirment ainsi que, dans une meute, il faut couper la tête et la queue, les chiens en tête couvrant la voie et compliquant le travail de la meute et les chiens de queue n’étant d’aucune utilité ; ces grands principes posés, cela s’avère cependant plus facile à dire qu’à décider.

À l’instar de leurs chiens, les veneurs doivent eux aussi « chasser en meute » et pas seulement lors des découplers. Filons la métaphore un peu plus avant : les chiens/veneurs de tête seraient ainsi les individus les plus radicaux et les plus déterminés face à des situations qu’ils jugent – à juste raison – inacceptables. Les chiens/veneurs de queue trouveront toujours une excuse pour « mettre la poussière sous le tapis », trouver des excuses à tous les écarts, estimer qu’il ne faut pas faire de bruit : on entend beaucoup moins ce second type d’individus que le premier.

Reconnaissons-le, les situations pouvant être jugées comme inacceptables pour la vènerie n’ont pas manqué au cours de la saison écoulée et continuent malheureusement d’alimenter la chronique durant l’intersaison. Face à la multiplication de ces événements, les veneurs les plus impétueux ne manquent pas de se faire entendre : « il n’y a qu’à… qu’attend la Société de Vènerie pour… pourquoi est-ce qu’on ne réagit pas plus vite… il faut porter plainte… » Il est à la fois compréhensible et profondément injuste de faire de tels procès à l’association qui nous représente tous et aux dirigeants que nous nous sommes choisis. Les commentateurs de bordure qui s’impatientent et savent ce qu’il faudrait faire et quand le faire sont nombreux ; pour contribuer à la défense de la cause, ils le sont moins. Un exemple ? trop peu de veneurs sont à ce jour allés à la rencontre de leurs élus (députés, maires, sénateurs, présidents de conseils départementaux ou régionaux) pour leur présenter la vènerie et les convaincre de sa légitimité. Un autre ? combien de ces donneurs de leçon ont « oublié » d’adhérer à l’Association des Veneurs pour l’année en cours, mais pas de critiquer les acteurs d’une association à laquelle ils ne cotisent pas ?

La réponse à cette situation, qui, parfois, pourrait décourager les plus motivés dans la défense de notre cause, est double. D’abord la confiance que chaque veneur doit accorder à ceux qui s’investissent de longue date au sein de notre association. Ensuite la patience, vertu cardinale du veneur dans les défauts. Face aux situations qui nuisent à la vènerie, la détermination de la Société de Vènerie est sans faille mais les difficultés pour parvenir à ses buts sont nombreuses. Confiance et patience se résument en une locution : unité bienveillante.

Tous ensemble, démontrons notre « unité bienveillante » le samedi 24 mai à 10 h 00 en nous retrouvant à l’Assemblée générale de nos associations à Fontainebleau. Nous offrirons ainsi une preuve tangible de ce que nous avons compris l’impérieuse nécessité de « chasser en meute. »

Braconnage en Sologne : la Société de Vènerie, partie civile dans l’appel du jugement de première instance

Paris, le 7 mai 2025

En raison d’un vice de procédure, le Tribunal judiciaire de Châteauroux a prononcé, le 30 avril dernier, la relaxe générale des six prévenus, dont trois pratiquants de la chasse à courre, poursuivis pour des faits de braconnage d’une extrême gravité. Le Parquet a décidé de faire appel.

La Société de Vènerie se félicite et soutient l’appel principal formé par le Procureur de la République devant la Cour d’appel de Bourges. Elle poursuit avec détermination cette bataille judiciaire contre les auteurs de faits qui, sans relever de la pratique de la chasse à courre, ont porté préjudice à son image et à sa réputation ; elle se joint à l’appel formé contre cette décision, fondée en droit mais incompréhensible pour les veneurs.

« Les veneurs saluent la décision du Procureur de la République de faire appel de ce jugement. Les faits d’une extrême gravité méritent un débat de fond. En attendant ce nouveau procès qui pourrait ne pas avoir lieu avant un ou deux ans, la commission de contrôle et d’arbitrage de la Société de Vènerie se réunira prochainement pour évoquer les faits reprochés à Adrien Béjot, aujourd’hui suspendu à titre préventif. Même en l’absence de condamnation, il semble impensable qu’il puisse occuper à nouveau les fonctions de maître d’équipage. » rappelle Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie.

Justine Devred, avocate de la Société de Vènerie, souligne : « Contestée par les prévenus en première instance, mais reconnue légitime lors de ce même jugement, notre constitution de partie civile vise aussi à protéger la vènerie de tels faits qui sont en tout point contraire à l’éthique de la vènerie et portent un préjudice grave à son image et à sa réputation. »

Comme l’a rappelé Pierre-François Prioux à l’issue de l’audience de première instance : « Les faits reprochés relèvent de comportements personnels inadmissibles. Ils vont à l’encontre des principes et de l’éthique de la vènerie. Ils portent atteinte à l’intégrité de la faune sauvage dont les chasseurs et notamment les veneurs sont les garants. »

« Une équitation particulière » : ils font perdurer la tradition de la monte en amazone

Le Courrier de l’Ouest – 5 mai 2025

Voilà 20 ans que Antoinette de La Bouillerie et Laurent Mézailles transmettent la tradition de la monte en amazone, lors de stages près de Saumur (Maine-et-Loire).

Plus de vingt cavalières, de tous âges et venues de toute la France, ont mené à bien, vendredi 2 mai, sur le site du Lathan, à Breil (Maine-et-Loire), un stage de trois jours de monte en amazone.

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