Chasse à courre : un week-end de Saint Hubert marqué par la radicalisation des anti-chasse

La saison de chasse à courre a repris depuis sept semaines. Si depuis deux ans, la vènerie est fortement attaquée par des associations animalistes et antispécistes, les rassemblements qui se tenaient ce week-end à l’occasion des fêtes de Saint Hubert, ont révélé à la fois l’essoufflement du mouvement anti-chasse et sa radicalisation.

  • Les opposants à chasse à courre de moins en moins nombreux

Avec ses nombreuses fêtes de Saint Hubert (le saint patron des chasseurs) le week-end de la Toussaint devait être celui des manifestations monstres, perturbations des messes de Saint Hubert, entraves décisives à l’acte de chasse, et triomphe du mouvement anti-chasse à courre. Les opposants, notamment AVA (Abolissons la Vènerie Aujourd’hui), avaient planifié 4 manifestations dans l’Orne, l’Oise, la Vendée et l’Ille-et-Vilaine, mais n’ont réuni au total que 150 manifestants contre 450 l’année passée, soit une baisse de 66%. Même dans l’Oise, berceau historique des saboteurs, AVA n’est parvenu à rassembler qu’une centaine de manifestants contre 300 en 2018.  

  • Revers judiciaires pour les associations animalistes

AVA et les organisations animalistes ont également connu des revers judiciaires ces derniers temps. La plainte déposée, il y a deux ans, suite à l’affaire très médiatisée du « cerf de La Croix Saint Ouen », par les associations animalistes (OneVoice, Fondation Brigitte Bardot et 30 millions d’amis) vient d’être classée sans suite puisque le cerf, animal sauvage aux réactions imprévisibles, avait été abattu pour des raisons de sécurité évidentes à la demande des gendarmes présents.

  • Radicalisation et violence

Si les soutiens baissent, la violence croît. Récemment encore, en Bretagne, après avoir multiplié les provocations et faute de réussir à faire perdre leur calme aux chasseurs et aux « marcheurs » qui encadrent les journées de chasse, les anti-chasse ont agressé physiquement les veneurs : attaques à la bombe lacrymogène, vols de caméras et de téléphones, étranglement, morsures, coups de poing et de pied, violence en réunion… Trois chasseurs à courre ont dû être évacués par les pompiers à l’hôpital compte-tenu de la gravité de leurs blessures. Les veneurs, conscients des risques de dérapage, restent vigilants et s’attachent à ne répondre à aucune provocation.

Au-delà de la chasse à courre, la négation de la ruralité avec sa culture, ses traditions, et plus largement, la remise en cause de la relation entre l’Homme et l’animal peinent à rassembler. Plus personne n’est dupe des provocations et mensonges propagés par les mouvements animalistes pour salir notre mode de chasse. Nous n’avons rien à cacher et voulons, tout au contraire, faire connaître notre passion au plus grand nombre. La chasse à courre requiert une connaissance profonde et passionnante de la nature et de la faune sauvage. Seuls nos chiens chassent et trois fois sur quatre l’animal sort vainqueur. Venez voir nos chenils, nos écuries, venez écouter nos trompes, essayez de comprendre ce que nous faisons et comment nos chiens chassent, avant de juger sans connaître. Nos portes sont ouvertes à tous.

Pour rappel, les chasseurs, tous modes de chasse confondus, prélèvent en moyenne 800.000 sangliers, 600.000 chevreuils et 65.000 cerfs et biches par an, en France, dans le cadre de plans de chasse rigoureusement élaborés et validés par l’Autorité Publique. Ces populations sont en pleine augmentation et de nombreux agriculteurs et forestiers réclament une augmentation des quotas pour limiter les dégâts que le gibier cause à leurs cultures. Les manœuvres d’obstruction des anti-chasse témoignent, dans ce contexte, de leur totale méconnaissance de la situation de la faune sauvage en France.

Contactez-nous

Commencez à taper et appuyez sur Entrée pour lancer la rechercher

Abonnez-vous