Chasse à courre et propriété privée

La question du droit de propriété est intimement liée à la chasse à courre, qui se pratique en territoire ouvert. Cela signifie qu’un animal chassé peut diriger sa course hors des limites du territoire où il est attaqué, et la chasse partir dans des propriétés riveraines.

Qu’en est-il des règles en usage dans ces circonstances très habituelles ? Comme toute pratique cynégétique, la chasse à courre est encadrée par des règles strictes. En matière de propriété privée, les règles sont simples : le propriétaire ou l’exploitant d’un territoire autorise ou n’autorise pas le passage de la chasse à courre sur ses terres. S’il ne l’autorise pas, les chiens sont repris aussi vite que possible et la chasse arrêtée. Il appartient à l’organisateur de la chasse ou à celui qui l’accueille de connaître les volontés de ses voisins.

Il en est ainsi pour les nombreux équipages qui chassent exclusivement en territoire privé (90% des équipages). Il en va de même pour les équipages qui louent des forêts domaniales. Ces forêts domaniales sont, par définition, entourées de propriétés privées ; il appartient, là-aussi, aux équipages qui les louent de connaître les volontés de leurs riverains et de les respecter, sauf à encourir les poursuites de ceux qui y seraient opposés.

Nos opposants avides de mises en scènes mélodramatiques stigmatisent désormais le passage des équipages dans les propriétés privées. C’est, encore une fois, la démonstration de leur totale ignorance de la chasse à courre, de ses usages et de la réalité du monde rural.

Après avoir tenté d’émouvoir le grand public avec la mort d’animaux dont la régulation encadrée et contrôlée est une nécessité, ils utilisent désormais l’épouvantail de la propriété privée bafouée. Ce serait risible si ça ne risquait d’induire le grand public dans de fausses idées diffamatoires.

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