Dampierre-et-Flée. Piqueux : une école pour apprendre le métier

Le Bien public – sam 5 juillet 2025

La Société de vénerie, en partenariat avec la Maison familiale de Bournezeau (Vendée), offre à la chasse à courre un progrès significatif dans la qualification des hommes et des femmes. L’école des piqueux propose, en effet, une formation de technicien canin et équin en vénerie. Deux futurs piqueux sont en apprentissage dans deux équipages, l’un en Saône-et-Loire et l’autre, entre Côte-d’Or et Jura.

Florian Longin en compagnie de ses deux maîtres d’apprentissage, François Dole, à sa droite, et Julien Hazotte, à sa gauche.  Photo fournie par le rallye Hourvari.

« La vénerie compte dans ses rangs des jeunes passionnés de chasse, de chiens, de chevaux, qui souhaitent s’orienter vers le métier en associant ainsi travail et passion. Chaque année, une dizaine de postes sont à pourvoir. La nécessité d’attester de sa qualification dans l’exercice de toute activité, et la volonté de transmettre l’ensemble des domaines d’expertise de cette profession aux générations montantes, ont conduit à la création d’une école des piqueux », explique-t-on à la Société de vénerie. Cette dernière souhaite « améliorer les conditions de formation des hommes de vénerie. Elle cherche aussi à garantir le bien-être animal des 30 000 chiens et 7 000 chevaux de ses 350 équipages. »

Depuis le 1er  octobre 2024, dix futurs piqueux font partie de la première promotion de l’école des piqueux. Ils suivent une formation en alternance à la Maison familiale rurale de Bournezeau (Vendée) et dans l’un des dix équipages qui ont accepté de les accueillir en apprentissage. Deux d’entre eux se trouvent en Bourgogne-Franche-Comté. L’un est implanté à Saint-Marcelin-de-Cray en Saône-et-Loire. Il s’agit du Vautrait de Ragy dont les maîtres d’équipage sont Pierre et Céline Ackermann. Ces derniers accueillent une jeune femme, Emma Kerboeuf, venue de Bretagne. L’autre, est le rallye Hourvari. Les maîtres d’équipage Julien Hazotte, un Côte-d’Orien, et François Dole un Jurassien accompagnent Florian Longin, originaire de Saône-et-Loire.

Une pratique découverte lors d’un stage de troisième

Les deux jeunes apprentis ne sont pas issus du milieu de la vénerie. Emma Kerboeuf a découvert cette pratique lors d’un stage de troisième. « Je suis arrivée au Vautrait de Ragy avec très peu de connaissances. Mais j’ai la chance d’avoir un maître d’apprentissage qui est un bon pédagogue », indique-t-elle.

Pour sa part, Florian Longin a été initié à la petite et à la grande vénerie par Alexis Gallay, aujourd’hui technicien cynégétique, alors qu’il était à l’époque valet de chiens à Cheverny. « Ayant appris la création de la formation de technicien canin et équin en vénerie, j’ai décidé de postuler pour intégrer l’école des piqueux, afin de pouvoir vivre de ma passion. » Lui aussi a eu la chance d’avoir deux maîtres d’apprentissage ayant « une volonté farouche de transmettre leur savoir sur la chasse à courre et qui me font pleinement confiance. À leur contact, j’ai appris beaucoup de choses ».

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par  Jean-Pierre Tissier

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