Une chasse pour tous

La chasse à courre des jeunes

Une tradition assez récente qui prend de l’ampleur depuis plusieurs années. Que ce soit au lapin, lièvre, renard, chevreuil, sanglier ou cerf, une fois par an, un nombre croissant d’équipages confient le déroulement du laisser-courre aux jeunes boutons et amis de moins de 30 ans de l’équipage. Faire le bois, trier les chiens, prendre le rapport, mener la meute… autant de tâches qui ce jour-là incombent à la jeune génération. Quel formidable moyen de transmettre le virus à ceux qui perpétueront la chasse à courre !

L’Association des Jeunes Veneurs regroupe près de 1 000 jeunes de moins de 30 ans passionnés de chasse à courre à travers toute la France. Elle rassemble les veneurs mordus mais aussi les désireux de découvrir cet art cynégétique qu’est la vènerie. L’association organise de nombreux événements en France qui permettent aux jeunes veneurs de se retrouver et raconter les plus beaux souvenirs de chasse de la saison. C’est aussi l’occasion de faire la rencontre de nouvelles personnes et ainsi d’avoir l’opportunité chasser dans d’autres équipages, derrière d’autres animaux. Autant d’atouts dont il faut savoir profiter.

La chasse à courre et les femmes

Artumes au temps des Etrusques, Artémis dans la mythologie grecque, Diane chez les Romains : la divinité de la nature sauvage et de la chasse est personnifiée par une femme. La chasse faite femme, la chasse faite par les femmes, la vènerie une longue histoire de femmes. A cheval, derrière sa meute, Marguerite de Bourgogne, dès le XIVe siècle, ouvre la voie.  S’ensuivent Anne de Beaujeu, fille de Louis XI,  puis Marie de Hongrie qui se qualifie de grand Veneur de Brabant en 1543. A la même époque, Catherine de Médicis fait concevoir une selle dite en amazone plus confortable et mieux adaptée aux vêtements féminins. Une selle pour chevaucher, pour être au plus près de la chasse. Découpler les chiens, la passion de la chasse n’a pas de genre. La vènerie n’est pas féminine. Elle n’est pas masculine. Elle est la chasse. A cor et à cri. Aussi est-ce moins parce qu’elle est une femme que parce qu’elle fut au début du XXe siècle  un grand maître d’équipage que la duchesse d’Uzès demeure une figure de la vènerie française. De même pour Monique de Rothschild, à l’Equipage La Futaie des Amis, jusqu’en 2001 ou Claude d’Aillières, maître  d’équipage du Rallye Trois Forêts, jusqu’en 2003. Au cerf, au chevreuil, au vautrait : aujourd’hui ce sont près  de 2 000 femmes qui pratiquent la vènerie. 2 000 veneures, sans doute est-il temps de féminiser ce mot…

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La chasse à courre dès le plus jeune âge

Enfant, c’est souvent par la pratique de l’équitation en club que l’on découvre la chasse à courre. Il faut aimer la chasse pour le cheval et pour le chien. Et non l’inverse.

Quoi de plus exaltant qu’aller suivre une chasse à courre avec son poney ?

Discipline reconnue par la Fédération Française d’Equitation, l’équitation à la chasse est un excellent moyen pour les enfants de développer leur sens de l’orientation.

C’est par ailleurs une parfaite occasion d’affronter ses petites appréhensions de l’équitation d’extérieur. Les chevaux et les poneys qui nous accompagnent à la chasse sont parfaitement rodés à l’exercice. Gentils, braves, courageux, nos compagnons ont toutes les qualités pour que nos veneurs en herbe se mordent de passion pour la chasse.

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Chasser à courre en famille

Chasser à courre en famille, c’est possible. À tout âge, suivre une chasse à coure est l’occasion d’apprendre sur les habitudes des animaux sauvages, leur comportement, leur instinct. C’est aussi l’occasion de connaître les chiens et les chevaux de chasse, nos fidèles partenaires sans qui la chasse à courre n’existerait pas.

Dans un monde de plus en plus citadin, participer à une chasse à courre est une chance. C’est bénéficier d’un moment privilégié, au coeur de la nature, hors du temps. Quelle sensation de partager avec ses enfants, ses petits-enfants, l’instant magique de la ruse d’un lièvre, de celle d’un cerf qui remonte un cours d’eau ou de celle d’un chevreuil qui livre d’autres animaux.

À poney, à vélo ou à pied, les plus jeunes accompagnent leurs aînés pour comprendre cet art cynégétique qu’est la vènerie, une activité riche de valeurs incontournables de la vie : respect, écoute, confiance. 

Durant l’intersaison, d’avril à septembre, petits et grands se retrouvent au chenil pour rencontrer les chiots fraichement nés, apprendre ou réapprendre les fanfares à la trompe ou le nom des chiens de la meute. Bref, tout le monde se prépare à la saison prochaine qui commencera le 15 septembre. 

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