Revue de presse

« Je baigne dans le milieu de la chasse depuis tout petit. Mon grand-père et mon père m’ont donné l’amour du chien courant. Et j’ai toujours eu une fascination pour la vénerie. » Vendredi 19 septembre, alors que la saison de chasse à courre vient d’ouvrir, Julien Guéguen, 43 ans, reçoit au lieu-dit La Boissière, à Lannéanou.

Entretien

Charles Stépanoff est anthropologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et membre du Collège de France. Il a notamment publié L’animal et la mort – Chasses, modernité et crise du sauvage (La Découverte, 2021).

L’arrivée de l’automne signe aussi l’ouverture générale de la chasse – à des jours différents selon les départements. Cet événement est marqué de longue date dans le calendrier des 960 000 chasseurs. Un effectif considérable, qui fait de la chasse la troisième activité la plus pratiquée enFrance, après la pêche et le football. Mais un effectif en baisse régulière, puisqu’on comptait 2,2 millions de chasseurs il y a cinquante ans. Au delà des polémiques qui opposent les partisans de la chasse à leurs adversaires, pourquoi chasse-t-on ? L’anthropologue Charles Stépanoff questionne notre rapport moderne à la nature, aux animaux, à la mort.

La saison de la chasse dans l’Orne va se tenir de dimanche au 28 février 2026. En forêt domaniale, chasseurs, promeneurs, randonneurs, sportifs, cavaliers, cyclistes, cueilleurs de champignons… sont amenés à partager un même territoire. C’est compatible, en respectant quelques règles.

L’ONF précise les différents types de chasse que l’on peut rencontrer. En ce qui concerne la chasse à courre. « Cette pratique se réalise sans aucune arme à feu, il n’y a donc aucun risque lié au tir d’animaux, rappelle l’ONF. Il faut néanmoins faire preuve de vigilance car des chevaux, des chiens, des suiveurs sont en mouvement dans l’ensemble de la forêt. »

Lundi 22 septembre, en fin de journée, en passant à proximité de l’église Saint-Ouen de Normanville, difficile de ne pas être interpellé par le son des trompes de chasse. Les sonneurs enchaînent les fanfares qu’ils répètent pour le concert qu’ils vont donner le vendredi 3 octobre.

Actu.fr – ven 26 septembre 2025 

D’importants changements ont eu lieu au sein de l’équipage de Bonnelles-Rambouillet (Yvelines). Un nouveau maître d’équipage est arrivé, avec de nouvelles volontés.

L’équipage de chasse à courre de Rambouillet (Yvelines) a fait sa rentrée. Cette nouvelle saison 2025 sera différente avec notamment un nouveau président et une nouvelle organisation des laisser-courre. C’est ainsi que les veneurs appellent ces sorties en forêt, les mardis et samedis, avec une trentaine de chiens conduits par le piqueux, suivis par l’équipage dans le massif forestier de Rambouillet.

L’Echo du Berry – jeu. 11 septembre 2025

Le 30 août dernier, le Vautrait de Banassat a accueilli le public au domaine de La Pacaudière pour un après-midi découverte. De 14h à 18h, visiteurs et curieux ont pu explorer la salle de chasse, le chenil et son musée où sont exposés coupes et trophées, le bureau du piqueux, les écuries ainsi que les espaces dédiés à la gestion de l’équipage.

Le domaine abrite près de 120 chiens poitevins inscrits au LOF et une trentaine de chevaux. Chaque année, une cinquantaine de chiots y voit le jour dans le cadre d’une reproduction encadrée. “Nos chiens entrent en chasse à 1 an et peuvent courir jusqu’à 7 ans, explique Éric Kleboth, maître d’équipage, avec son père René. Ils apprennent très tôt les ordres, comme l’arrêt immédiat au simple mot.” Tous portent la lettre K, taillée dans son pelage à la tondeuse et aux ciseaux, en référence au nom de famille de l’équipage, comme le veut la tradition en vénerie. Danièle, venue de Saint-Amand-Montrond, se dit “ravie d’avoir pu caresser les chiens et voir leurs conditions de vie”.

Édouard Guyot prend soin et entraîne ses chiens quotidiennement en prévision de l’ouverture de la chasse le 21 septembre prochain. Rencontre au château de Vaux, à Fouchères, avec la meute et le maître de ce nouvel équipage aubois de vénerie à courre.

Lundi 1er septembre, 17 h 07. L’allée et les abords du château de Vaux,1 à Fouchères, sont déserts. L’effervescence liée aux festival Chasse & Campagne1* est déjà loin. Sur la droite de la cour principale une chorale d’aboiements de chiens résonne dans le chenil et donne l’alerte.

(suite…)

Ruralité en fête dans les Hauts-de-France : un record de fréquentation et une édition rayonnante à Compiègne.

Ruralité en Fête ( anciennement la Fête de la Chasse), c’était l’ événement de la rentrée de septembre 2025 qu’il ne fallait absolument pas manquer. Deux jours dans le parc du Château de Compiègne au cœur de la ruralité des Hauts-de-France. Pour les petits et les grands. Les amoureux de la nature, les chasseurs, les pécheurs et tous les curieux. !