La vènerie est populaire dans notre région rurale

Le Châtillonnais – jeudi 17 jui. 2025

Dans le Châtillonnais et l’Auxois du 29 mai dernier, Michel Guillet, membre du Parti Animaliste, tient, sur la vènerie, la chasse en général et leurs pratiquants, des propos qui nous ont paru inappropriés et que nous souhaitons relever.

Ainsi, les chasseurs voudraient « chasser sans limites […] toutes les espèces, sans se soucier de leur état de conservation ». C’est faux à double titre : d’une part parce que la chasse est soumise à une règlementation stricte et les prélèvements sont précisément encadrés dans le cadre d’arrêtés préfectoraux révisés chaque année ; d’autre part parce que le plaisir des chasseurs étant de chasser (pardon pour ce pléonasme), ils sont, tout au contraire, très attentifs à la préservation de populations d’animaux sauvages en quantité suffisante pour pouvoir continuer de chasser durablement.

Selon Michel Guillet, la chasse à courre et la vènerie sous terre seraient « le plaisir égoïste d’une minorité (et) doivent disparaître de toute urgence » ; en d’autres termes, il n’aime pas, donc ça ne doit plus exister… Tous les sports, loisirs et même les cultures et les religions sont pratiquées par des groupes minoritaires. Est-ce une raison suffisante pour les interdire ?

Certainement pas en démocratie, ce qu’il est dommage d’ignorer pour un candidat aux élections Législatives. Tout au contraire de ces affirmations, la vènerie est populaire dans notre région rurale ; l’affluence aux messes de Saint-Hubert comme aux rendez-vous de nos chasses en attestent.

Michel Guillet prétend que la chasse à courre est cruelle et violente ; c’est faux. C’est le mode de chasse le plus naturel ! La vènerie voit se confronter des prédateurs (les chiens de meute) et des proies (sangliers, chevreuils, cerfs, renards, lièvres ou lapins). Les animaux chassés le sont toujours dans leur milieu naturel, où ils mettent en oeuvre toutes leurs ruses pour déjouer les chiens. Ils y parviennent d’ailleurs trois fois sur quatre ! La prédation naturelle est intrinsèque à la nature ; la vènerie en est une illustration parfaite.

La cruauté se définit comme « le fait de placer un être vivant dans des conditions qu’il n’est pas capable d’affronter ». Laisser son chien dans une voiture en plein soleil ou le priver d’eau sont, indéniablement, des actes cruels ; mais chasser un animal sauvage dans son milieu naturel, ne l’est pas. Cet animal sauvage a développé, depuis la nuit des temps, des capacités physiques et sensorielles qui lui permettent de lutter contre ses prédateurs.

Enfin, Michel Guillet évoque « l’éthique » ; mais laquelle ? celle des animalistes qui, comme l’activiste Solveig Halloin, comparent l’élevage à l’Holocauste sur les plateaux de télévision, ou qui prétendent, plus modestement, que la vie d’un animal vaut autant que la vie d’un humain ? L’éthique de Michel Guillet, c’est la moraline animaliste que récusent la quasitotalité de nos contemporains.

Dans notre région, la vènerie ouvre ses portes pour vous la faire découvrir, bien éloignée des propos mensongers de Michel Guillet. Le chenil de l’Equipage Piqu’Avant Bourgogne à l’Abbaye du Val des Choues vous accueille tous les jours en juillet et en août.

DAPHNÉ FOUGEA, RÉFÉRENTE BOURGOGNE-EST POUR LA SOCIÉTÉ DE VÈNERIE

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