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Des jumeaux prodiges de la trompe

La République du Centre – lun 26 mai 2025

Maxence et Côme Vollet ont obtenu leur brevet de sonneur à Sully-sur-Loire. Une passion qu’ils partagent en famille, grâce à leur père, ancien champion de France.

Maxence et Côme Vollet sont frères jumeaux. Les deux garçons blondinets de 11 ans, dynamiques et sportifs, pratiquent le football à Lorris mais éprouvent surtout du plaisir quand ils sont dans la nature. Proches des animaux, ils côtoient poules, chevaux, chèvre et lapins chaque jour, en aidant leurs parents aux gîtes des Grandes-Maisons, un lieu qui accueille des groupes et des particuliers.

Mais les deux hommes ont surtout une passion commune pour la trompe de chasse. Ils suivent les traces de leur père Guyaume Vollet au palmarès impressionnant. Ce dernier a notamment été le plus jeune champion de France de trompe de chasse, à 18 ans. Il dirige aussi l’association des échos de la jeunesse à Sully-sur-Loire.

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Les chiens courants de races françaises : un patrimoine millénaire

Le chasseur français – lun 19 mai 

Affinée par des siècles de culture riche, la chasse aux chiens courants dans notre pays a abouti à l’un des groupes de races parmi les plus élaborés au monde.

La présence de chiens courants, facilement reconnaissables à leurs oreilles tombantes, est attestée en Gaule dans le traité sur la chasse du philosophe et historien Arien. Il y relate que les Gaulois se plaisaient surtout à voir leurs grands griffons rivaliser et qu’ils se livraient à la chasse « non pour le profit, mais pour le plaisir ». À partir du Moyen Âge, les robes des courants se présentent sous deux variétés de poil, ras ou fort, et les premiers types raciaux prennent réellement forme. L’apparition du chien dit « gris de Saint-Louis », que Louis IX aurait ramené de la septième croisade au XIIIe siècle, marqua le renouveau des sujets à poil fort et fut le véritable point de départ de la sélection du griffon nivernais actuel.

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Les chasseurs ont présenté leur manifeste sur la chasse

La Dauphine – lun 19 mai 2025
Samedi 17 mai, à 11 heures, pour répondre à l’appel de la Fédération nationale des chasseurs, le président Laurent Pascal a réuni une trentaine de membres de l’Association de chasse, sur la place Camille-Gervais.Le président a remis, après lecture, le manifeste pour la chasse au premier adjoint Samuel Baron. Ce manifeste porte notamment sur les demandes de réduction significative des populations de loup, afin de sauver le pastoralisme et les populations d’ongulés. Mais aussi du retour à la liste complète des nuisibles et la liberté de continuer à chasser le week-end, pendant les vacances et les jours fériés. (suite…)

Le plus grand événement autour de la ruralité est de retour au Grand Parquet

La République de Seine et Marne – lun 19 mai 2025 FONTAINEBLEAU

« Chasse, pêche, nature et vénerie, la ruralité en fête », le plus grand événement autour de la ruralité en Seine-et-Marne, fait son retour au Grand Parquet de Fontainebleau, les 24 et 25 mai. Une 23e édition qui promet de nombreuses surprises.

Plus de 3 500 chiens, des rapaces, des chevaux ou encore des moutons : pas de doute, le plus grand rassemblement autour de la ruralité en Seine-et-Marne est bien de retour ! Samedi 24 et dimanche 25 mai, le Grand Parquet de Fontainebleau accueillera en effet la 23e édition de « Chasse, pêche, nature et vénerie, la ruralité en fête », un événement qui attire chaque année plus de 25 000 visiteurs sur deux jours.

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Brigitte Bardot contre la chasse à courre : la société de vénerie contre-attaque

Le Courrier Picard – dim 18 mai 2025 
Dans une interview à BFM TV, Brigitte Bardot réitère sa demande au gouvernement d’abolir la chasse à courre. La société de vénerie veut répondre en organisant des portes ouvertes dans ses chenils pour y « découvrir la réalité».
Elle n’était pas apparue depuis dix ans à la télévision. Le 12 mai dernier, Brigitte Bardot a donné un entretien sur BFM TV. Elle a redemandé l’abolition de la chasse à courre. – Capture BFM TVLa société de vénerie a décidé de contre-attaquer après les propos tenus par Brigitte Bardot, dans une interview diffusée sur BFM TV. Ce lundi 12 mai, la comédienne a pris la parole pour défendre l’abolition de la chasse à courre, « son ultime combat ». « C’est une horreur. Il faut absolument que le gouvernement français, accepte, après 50 ans de demandes sans réponses, de m’offrir au moins cette victoire. » Sa fondation a envoyé une lettre ouverte, accompagnée d’un sonotone, au président Emmanuel Macron et aux parlementaires « pour se faire entendre ».

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Les chasseurs répondent à Brigitte Bardot

Sud Radio – 14 mai 2025

En colère, les chasseurs publient un manifeste, un cahier de doléances proposant différentes mesures pour cesser de les attaquer.

“Trop, c’est trop ! Harcelés, les chasseurs en ont ras-le-bol » : En colère, ils répondent à Brigitte Bardot comme aux décisions européennes contre la chasse.

Chasseurs : « un gros ras-le-bol »

Les chasseurs publient un premier manifeste pour la chasse. Pour quelles raisons ? « C’est un gros ras-le-bol général, résume Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC). Comme beaucoup de gens du monde rural, on en a marre de ces doctrines et de ces normes qui nous viennent de l’Europe sans arrêt. Une poignée de gens dans des bureaux décident pour les autres. » (suite…)

Face aux attaques de Brigitte Bardot, la chasse à courre appelle les Français à découvrir la réalité sur le terrain

Paris, le 15 mai 2025

 Conjuguant une opération médiatique massive et un lobbying politique intense, la Fondation Brigitte Bardot tente de faire interdire la chasse à courre, une tradition culturelle qui rassemble des milliers de pratiquants. La Société de Vènerie déplore la méconnaissance du sujet et les propos insultants qui ont été tenus par la présidente de l’association. Elle invite tous les élus et les citoyens à venir découvrir la vènerie en visitant, dès le mois de juin, le chenil de l’un de ses 350 équipages répartis dans toute la France.

 Dans un long entretien avec BFMTV et un courrier adressé aux parlementaires, au Premier Ministre et au Président de la République le 12 mai dernier, la présidente de la Fondation Brigitte Bardot s’en est violemment prise aux veneurs, qualifiés de « meute de connards ». En utilisant des stéréotypes caricaturaux fondés sur l’origine sociale et des amalgames sournois, la présidente de l’association a également et surtout démontré sa profonde méconnaissance de la chasse à courre ainsi que des équilibres naturels sur lesquels s’appuie sa pratique.

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« Ces propos sont une succession de fantasmes et d’inventions qui ne reflètent ni la diversité des passionnés de la chasse à courre ni la réalité de ce mode de chasse très implanté dans le monde rural » dénonce Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie, qui souhaite rétablir la vérité des faits :

Une tradition vivante et internationale : la chasse à courre est pratiquée dans de nombreux pays à forte culture cynégétique, tels que les États-Unis (250 équipages), l’Irlande (300 équipages), le Canada, l’Australie ou encore la Nouvelle-Zélande. En Angleterre, 300 équipages maintiennent vivante la tradition.

Une pratique populaire, bien loin des clichés élitistes: selon une récente étude CSA, la chasse à courre rassemble toutes les classes sociales, avec des hommes et des femmes de tous âges, majoritairement issus des communes rurales. Les cotisations annuelles sont, dans 62% des cas, inférieures à 1 000 euros. Certaines pratiques, comme la vènerie du lièvre, sont accessibles dès 300 euros par an et par personne.

Une confrontation loyale entre l’animal sauvage et la meute : à la chasse à courre, ce sont les chiens qui chassent ; ils tentent de déjouer les ruses de l’animal sauvage. Dans cette confrontation, c’est l’animal chassé qui triomphe 3 fois sur 4 en moyenne. Il est pris ou manqué, mais jamais blessé.

Chiens et chevaux au cœur de la pratique : chiens et chevaux sont élevés, soignés et éduqués avec la plus grande attention. Beaucoup de chevaux réformés des courses trouvent dans la chasse à courre une seconde vie. Nos chiens et nos chevaux sont de véritables athlètes, vivant dans des conditions adaptées et sous surveillance vétérinaire régulière.

 

Face aux injonctions autoritaires et contraires au vivre-ensemble de la Fondation Brigitte Bardot, la Société de Vènerie ouvre les portes de ses chenils : elle appelle les élus et les citoyens à se faire leur propre opinion de la chasse à courre et les invite à aller à la rencontre, dans toute la France, de l’un de ses 350 équipages, répartis dans toute la France, à partir du mois de juin.

Pour visiter un chenil de vènerie, écrivez à communication@venerie.fr

Chasser en meute

Le propre de la vènerie est de « chasser en meute. » Les spécialistes affirment ainsi que, dans une meute, il faut couper la tête et la queue, les chiens en tête couvrant la voie et compliquant le travail de la meute et les chiens de queue n’étant d’aucune utilité ; ces grands principes posés, cela s’avère cependant plus facile à dire qu’à décider.

À l’instar de leurs chiens, les veneurs doivent eux aussi « chasser en meute » et pas seulement lors des découplers. Filons la métaphore un peu plus avant : les chiens/veneurs de tête seraient ainsi les individus les plus radicaux et les plus déterminés face à des situations qu’ils jugent – à juste raison – inacceptables. Les chiens/veneurs de queue trouveront toujours une excuse pour « mettre la poussière sous le tapis », trouver des excuses à tous les écarts, estimer qu’il ne faut pas faire de bruit : on entend beaucoup moins ce second type d’individus que le premier.

Reconnaissons-le, les situations pouvant être jugées comme inacceptables pour la vènerie n’ont pas manqué au cours de la saison écoulée et continuent malheureusement d’alimenter la chronique durant l’intersaison. Face à la multiplication de ces événements, les veneurs les plus impétueux ne manquent pas de se faire entendre : « il n’y a qu’à… qu’attend la Société de Vènerie pour… pourquoi est-ce qu’on ne réagit pas plus vite… il faut porter plainte… » Il est à la fois compréhensible et profondément injuste de faire de tels procès à l’association qui nous représente tous et aux dirigeants que nous nous sommes choisis. Les commentateurs de bordure qui s’impatientent et savent ce qu’il faudrait faire et quand le faire sont nombreux ; pour contribuer à la défense de la cause, ils le sont moins. Un exemple ? trop peu de veneurs sont à ce jour allés à la rencontre de leurs élus (députés, maires, sénateurs, présidents de conseils départementaux ou régionaux) pour leur présenter la vènerie et les convaincre de sa légitimité. Un autre ? combien de ces donneurs de leçon ont « oublié » d’adhérer à l’Association des Veneurs pour l’année en cours, mais pas de critiquer les acteurs d’une association à laquelle ils ne cotisent pas ?

La réponse à cette situation, qui, parfois, pourrait décourager les plus motivés dans la défense de notre cause, est double. D’abord la confiance que chaque veneur doit accorder à ceux qui s’investissent de longue date au sein de notre association. Ensuite la patience, vertu cardinale du veneur dans les défauts. Face aux situations qui nuisent à la vènerie, la détermination de la Société de Vènerie est sans faille mais les difficultés pour parvenir à ses buts sont nombreuses. Confiance et patience se résument en une locution : unité bienveillante.

Tous ensemble, démontrons notre « unité bienveillante » le samedi 24 mai à 10 h 00 en nous retrouvant à l’Assemblée générale de nos associations à Fontainebleau. Nous offrirons ainsi une preuve tangible de ce que nous avons compris l’impérieuse nécessité de « chasser en meute. »

Braconnage en Sologne : la Société de Vènerie, partie civile dans l’appel du jugement de première instance

Paris, le 7 mai 2025

En raison d’un vice de procédure, le Tribunal judiciaire de Châteauroux a prononcé, le 30 avril dernier, la relaxe générale des six prévenus, dont trois pratiquants de la chasse à courre, poursuivis pour des faits de braconnage d’une extrême gravité. Le Parquet a décidé de faire appel.

La Société de Vènerie se félicite et soutient l’appel principal formé par le Procureur de la République devant la Cour d’appel de Bourges. Elle poursuit avec détermination cette bataille judiciaire contre les auteurs de faits qui, sans relever de la pratique de la chasse à courre, ont porté préjudice à son image et à sa réputation ; elle se joint à l’appel formé contre cette décision, fondée en droit mais incompréhensible pour les veneurs.

« Les veneurs saluent la décision du Procureur de la République de faire appel de ce jugement. Les faits d’une extrême gravité méritent un débat de fond. En attendant ce nouveau procès qui pourrait ne pas avoir lieu avant un ou deux ans, la commission de contrôle et d’arbitrage de la Société de Vènerie se réunira prochainement pour évoquer les faits reprochés à Adrien Béjot, aujourd’hui suspendu à titre préventif. Même en l’absence de condamnation, il semble impensable qu’il puisse occuper à nouveau les fonctions de maître d’équipage. » rappelle Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie.

Justine Devred, avocate de la Société de Vènerie, souligne : « Contestée par les prévenus en première instance, mais reconnue légitime lors de ce même jugement, notre constitution de partie civile vise aussi à protéger la vènerie de tels faits qui sont en tout point contraire à l’éthique de la vènerie et portent un préjudice grave à son image et à sa réputation. »

Comme l’a rappelé Pierre-François Prioux à l’issue de l’audience de première instance : « Les faits reprochés relèvent de comportements personnels inadmissibles. Ils vont à l’encontre des principes et de l’éthique de la vènerie. Ils portent atteinte à l’intégrité de la faune sauvage dont les chasseurs et notamment les veneurs sont les garants. »

« Une équitation particulière » : ils font perdurer la tradition de la monte en amazone

Le Courrier de l’Ouest – 5 mai 2025

Voilà 20 ans que Antoinette de La Bouillerie et Laurent Mézailles transmettent la tradition de la monte en amazone, lors de stages près de Saumur (Maine-et-Loire).

Plus de vingt cavalières, de tous âges et venues de toute la France, ont mené à bien, vendredi 2 mai, sur le site du Lathan, à Breil (Maine-et-Loire), un stage de trois jours de monte en amazone.

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Procès des braconniers de Sologne : la Société de Vènerie déplore la nullité de la procédure

Châteauroux, le 30 avril 2025

À l’issue de l’audience qui s’est tenue cet après-midi au Tribunal Correctionnel de Châteauroux, la Société de Vènerie, partie civile au procès, regrette l’absence de débat sur le fond concernant les faits reprochés aux six prévenus poursuivis pour braconnage.

Six personnes, parmi lesquelles Adrien Béjot, maître d’équipage du Rallye Vouzeron, sont accusées d’actes de braconnage, sur la base de preuves accablantes recueillies par l’Office Français de la Biodiversité et la Gendarmerie Nationale. Le juge ayant prononcé la nullité des pièges photos comme mode de preuve, l’ensemble des prévenus ont été relaxés par le tribunal ce mercredi.

« L’ensemble de la Vènerie regrette l’issue de cette audience. Cette affaire inédite méritait d’être résolue par un véritable débat sur le fond, et nous espérons un appel du procureur pour aller au fond des choses. Notre commission de contrôle et d’arbitrage sera appelée à se réunir prochainement pour évoquer les faits reprochés à Adrien Béjot, aujourd’hui suspendu à titre préventif. Même en l’absence de condamnation, il semble impensable qu’il puisse occuper à nouveau les fonctions de maître d’équipage. » a rappelé Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie.

Justine Devred, avocate de la Société de Vènerie, a souligné « le préjudice d’image considérable dont est victime la chasse à courre. La constitution de partie civile de la Société de Vènerie a été jugée recevable, ce qui conforte le bien-fondé de son intervention à cette audience. »

Pierre-François Prioux a déclaré, à l’issue de l’audience, « Les faits jugés relèvent d’agissements personnels. Ils sont sans rapport avec la pratique de la chasse à courre. Ils sont à l’opposé des valeurs et de l’éthique de la vènerie. Nous pratiquons le mode de chasse le plus naturel qui soit. Tout comportement qui manque de respect à l’animal est inacceptable pour les veneurs. »

Braconnage en Sologne : partie civile au procès, la Société de Vènerie espère la plus grande sévérité

Paris, le 28 avril 2025

Mercredi 30 avril, le procès de six prévenus poursuivis pour braconnage se tiendra au Tribunal Correctionnel de Châteauroux. Face à la gravité des faits, la Société de Vènerie, partie civile au procès, espère des peines exemplaires à leur égard.

Six personnes dont Adrien Béjot, maître d’équipage du Rallye Vouzeron, sont poursuivies pour des faits de braconnage. Les preuves recueillies par l’Office Français de la Biodiversité et la Gendarmerie Nationale sont accablantes.

« Adrien Béjot a été exclu à titre conservatoire de la Société de Vènerie dès que nous avons eu connaissance des faits qui lui sont reprochés. S’il est reconnu coupable par le Tribunal, il ne pourra à aucun moment redevenir maître d’équipage », explique Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie.

Les actes reprochés aux prévenus sont sans aucun rapport avec la pratique de la vènerie par le Rallye Vouzeron. Ils relèvent d’agissements personnels hors de toute action de chasse. « La Société de Vènerie s’est toutefois constituée partie civile », précise son avocate, Justine Devred, car « elle subit un préjudice d’image considérable, le grand-public pouvant faire un amalgame entre ces comportements individuels et la chasse à courre dans son ensemble. »

Pierre-François Prioux ajoute : « Le braconnage est par définition l’antithèse de la chasse. Nous pratiquons le mode de chasse le plus naturel et le plus éthique qui soit. Tout comportement qui manque de respect à l’animal est inacceptable pour les veneurs. »