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26 février 2023 – Chasse à courre à cheval : de la toque aux bottes

La saison cynégétique 2022-2023 se terminera le 28 février. Toutefois, la chasse au sanglier se prolongera en mars. Mois où la chasse à courre est toujours ouverte. Après avoir décrit le rôle primordial des chiens et l’importance des chevaux, nous abordons aujourd’hui les codes vestimentaires. Redingote, cravate, gilet, toque, bottes, gants, éperons ont une fonction précise au cours la pratique de la grande vénerie.

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17 février 2023 – Saint-Dizant-du-Bois : plus d’une cinquantaine de personnes réunies à la chasse à courre

Claude Billot, maître d’équipage des Bois de Signac, entouré des chiens anglo-français.

L’Association communale de chasse agréée (ACCA) a invité l’équipage des Bois de Signac pour organiser une chasse à courre au chevreuil, samedi 11 février, après en avoir informé la gendarmerie et demandé le droit de poursuite aux ACCA de Mirambeau et Saint-Martial-de-Mirambeau. (suite…)

Interdiction de la chasse à courre : l’obstination animaliste de la NUPES

Le député EELV de Bordeaux centre, Nicolas Thierry, a déposé ce mardi 14 février une proposition de loi demandant l’interdiction de la chasse à courre. Comme pour toutes celles qui l’ont précédée, l’exposé des motifs comporte essentiellement des contre-vérités. Et pour cause ! Loin de correspondre à une quelconque réalité, la volonté obstinée des animalistes de voir disparaître notre mode de chasse est fondée sur deux présupposés. L’un est social : la vénerie serait pratiquée par les « seigneurs des temps modernes. » L’autre est animaliste : « l’animal serait l’égal de l’homme. » Relevons donc, encore une fois, les inexactitudes qui émaillent cette PPL.

Les animaux percutés durant les chasses à courre ? FAUX

Sur les 30 000 collisions gibier/véhicule déclarées chaque année aux compagnies d’assurance, on recense en moyenne depuis 10 ans trois collisions avec un animal chassé à courre, avec aucun dommage physique humain.

Le stress des animaux chassés ? FAUX

Dans la chaîne alimentaire, depuis la nuit des temps, les animaux chassés à courre sont des proies. C’est dire qu’ils vivent cette condition en état de perpétuelle alerte face à leurs prédateurs-carnivores. Ils ont pour cela développé des aptitudes physiques et sensorielles qui ont permis à leurs espèces de survivre face à ces prédateurs. Le stress d’un chevreuil ou d’un lièvre dans la nature n’a donc rien à voir avec celui d’un humain ; ce stress est naturel ; il est la condition de leur survie.

La chasse à courre inutilement cruelle ? FAUX

Qu’y a-t-il de cruel dans la chasse d’un herbivore (lapin, lièvre, chevreuil, sanglier, cerf) par un carnivore (la meute de chiens) ? Pourquoi EELV est-il favorable au développement du loup en France et contre la chasse de leurs proies par des chiens ?

La cruauté mérite une définition objective. Ce qui est cruel, c’est de placer un être vivant dans des conditions que ses aptitudes physiques et sensorielles ne lui permettent pas de combattre ; c’est l’exact contraire pour la chasse à courre, raison pour laquelle l’animal chassé sort vainqueur de la confrontation avec la meute trois fois sur quatre. La vénerie est naturelle.

Les veneurs, héritiers d’une tradition féodale ? FAUX

Il est exact que la pratique de la chasse à courre est très ancienne. Mais la vènerie a toujours su s’adapter à son temps ; dans toute son histoire, la vènerie au XXIème siècle n’a jamais connu un tel développement. Bien loin de la vision élitiste véhiculée par nos opposants, plus de 100 000 amoureux de la chasse à courre présentent aujourd’hui un profil varié (jeunes, femmes, de toutes les catégories socio-professionnelles), et pratiquent leur passion pour un coût très variable selon l’animal chassé : dans un équipage de lièvre, on déboursera 300 € par an quand le sympathisant bénévole d’un équipage de cerf participera à ses chasses gratuitement.

Des équipages étrangers pratiquent la vènerie en France ? FAUX

Témoignage supplémentaire de la totale méconnaissance du sujet par EELV. Aucun équipage étranger ne chasse en France, puisque l’attestation de meute, document administratif nécessaire à la pratique de la chasse à courre, n’est délivrée qu’à des équipages dont le chenil est installé en France.

La recherche du trophée ? FAUX

La « recherche du trophée » évoquée par le député Thierry est une pure vue de l’esprit. Ce sont les chiens qui choisissent l’animal chassé (de préférence le plus faible) et les trophées de lapin, lièvre, renard, chevreuil ou sanglier n’existent tout simplement pas. Quant aux quelques centaines de cerfs prélevés par la vènerie, pour la plupart jeunes cerfs sans trophée, ils sont à mettre en perspective des 60 000 cervidés prélevés chaque année en France par la chasse à tir dans le but louable et nécessaire d’assurer un équilibre agro-sylvo-cynégétique.

La sécurité et la tranquillité des habitants menacées ? FAUX

Dans la réalité, les 18 000 journées de vènerie organisées chaque saison par les 390 équipages qui chassent dans 70 départements français se déroulent dans une parfaite sérénité, les rares incidents (deux dans la saison 2021/2022) étant traités par la justice conformément à la réglementation en vigueur. Quant à la tranquillité des habitants, elle s’est vue renforcée et garantie par le décret ministériel de février 2019 qui interdit désormais de servir des animaux dans les zones urbanisées.

Une pratique minoritaire ? OUI, EST-CE UNE RAISON POUR L’INTERDIRE ?

Les veneurs sont une minorité parmi les chasseurs ; mais cette minorité est garante d’un patrimoine culturel, composé d’une connaissance de la faune sauvage et de la nature sans équivalent. Elle mérite, à ce simple titre, d’être préservée parce que minoritaire et donc fragile. Une pratique minoritaire mérite d’être soutenue ; c’est là l’honneur de nos démocraties.

Les sondages…

Enfin, les sondages présentés comme caution à la PPL ont tous été commandités par les opposants à la chasse à courre ; on peut leur faire confiance pour avoir su orienter les questions ! En réalité, la seule statistique qui vaut est celle qui énonce que 99% de nos contemporains n’ont jamais assisté à une chasse à courre et que 95% de ceux qui y participent ou, tout simplement, visitent nos chenils, comprennent la légitimité de notre mode de chasse, et bien souvent l’apprécient. Le dernier sondage réalisé par le CSA était d’ailleurs très clair : 89% des Français ne se sentent pas concernés par la vènerie.

Il appartient aux élus de la République de refuser cette PPL, rédigée par un député qui ignore manifestement tout des réalités de la vénerie au XXIème siècle et qui se limite à reprendre les arguments fallacieux des ayatollahs de la pensée animaliste. Les mêmes qui veulent interdire la corrida, l’élevage, et l’équitation.

1er février 2023 – CHASSE À COURRE. « Il faut une vénerie du XXIe siècle »

Si la chasse à courre ne fait pas partie du plan chasse du gouvernement, cette pratique cristallise les tensions avec les autres usagers de la forêt. Pierre-François Prioux, nouveau président de la Société de Vénerie et maire de Pamfou, présente ses ambitions.

Sur les réseaux sociaux, les vidéos de cerfs aux abois deviennent souvent virales et cristallisent les tensions entre amateurs de chasse à courre et collectifs anti-chasse. Depuis le mois de mai dernier, Pierre-François Prioux, fondateur du Rallye Tempête, à Fontainebleau – et par ailleurs maire de Pamfou est le nouveau président de la Société de Vénerie. (suite…)