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29 juin 2022 – Un spectacle exceptionnel !

Voilà le type de spectacle qu’on voit rarement dans sa vie : samedi, en fin d’après-midi, Chantecoq accueillait une troupe de 18 sonneurs de trompes de chasses, Les échos de la jeunesse, et un équipage de 7 cavaliers et 40 chiens, Le Rallye de la Brie. Le mouvement des chiens, l’odeur magnifique des chevaux, les éclats de voix et les trompes, tout restera pour ceux qui l’ont vécu un grand, grand moment, à Chantecoq. (suite…)

21 juin 2022 – Chasse à courre & bien-être animal

La question posée par la condition animale est bien plus profonde que les mièvreries antispécistes ne le suggèrent. C’est une réflexion de fond sur la vie, la souffrance et la mort, la relation des hommes au reste du monde vivant et leur responsabilité écologique qui nous est proposée.

La question du bien-être animal s’est invitée dans le débat de société. Les citoyens expriment désormais clairement leur souci du bon traitement des animaux que les animalistes tentent de confisquer au profit de leur idéologie mortifère. (suite…)

La justice rendue dans l’affaire du cerf de Morienval

Le veneur qui avait tiré à proximité d’habitations le cerf chassé le 22 décembre dernier par l’équipage La Futaie des Amis en forêt de Compiègne vient de se voir condamner par la Justice.

A la suite des faits, le contrevenant avait été rapidement exclu de ses rangs par l’équipage, qui signifiait ainsi sa totale désapprobation de ce geste.

 La Société de Vènerie, qui regroupe les 390 équipages de chasse à courre en France, se félicite de la rapidité avec laquelle le tribunal de Senlis a traité cette affaire, démontrant ainsi, contrairement aux allégations de ses opposants, que les veneurs sont des justiciables comme les autres, et que les (très rares) infractions à la Loi dont ils pourraient être les auteurs sont dûment sanctionnées avec diligence.

Pleinement conscients que leur art ne peut s’exercer que dans le strict respect de la Loi et d’une éthique rigoureuse, la Société de Vènerie et la communauté des veneurs continueront d’y porter tout leur attention dès l’ouverture de la saison prochaine.

Pierre-François Prioux est élu président de la Société de Vènerie

Lors de l’Assemblée Générale de la Société de Vènerie, qui s’est tenue le samedi 21 mai à Ury, les administrateurs de l’Association des Equipages ont élu, à l’unanimité, Pierre-François Prioux pour succéder à Pierre de Roüalle à la présidence de la Société de Vènerie. Après douze années de mandat, Pierre de Roüalle a souhaité mettre un terme à ses responsabilités à la tête de nos associations : Association des Equipages, Association des Veneurs, Société de Vènerie.

Au cours d’une émouvante Assemblée Générale, devant près de 400 veneurs réunis pour l’occasion, Pierre de Roüalle a fait le bilan de ses douze années de présidence et des défis qui attendent son successeur. Il a exprimé des souhaits d’union des veneurs, sans discorde et avec un esprit toujours militant. L’union, il l’a aussi prônée avec le monde fédéral ainsi qu’avec le monde de l’équitation, du chien et avec l’ensemble des acteurs de la ruralité en butte à des attaques de même nature que celles qui visent les veneurs.

Pierre-François Prioux lui succède. Il est maître d’équipage du Rallye Tempête, qui découple dans la voie du chevreuil. Créé en 1988 par la famille Prioux, l’équipage chasse dans les forêts de Fontainebleau, Orléans et les Bertranges. Pierre-François Prioux a été, durant 15 ans, délégué régional de la vènerie pour la région « Centre – Ile de France » ce qui lui confère une connaissance aigüe des dossiers les plus délicats. Il a accompli l’essentiel de sa carrière dans l’enseignement et est élu local (maire et vice-président de communauté de communes). Des caractéristiques qui constituent autant de qualités pour mener à bien sa mission dans la période actuelle. Lors de l’Assemblée Générale, Pierre-François Prioux a adressé un message aux veneurs dans lequel il a fait savoir que son mandat se placerait dans la continuité du travail accompli au service de la vènerie et de ses pratiquants.

 C’est fort des suffrages de tous les veneurs et du soutien de son prédécesseur qu’il entame sa mission.

Aux urnes, veneurs !

Les veneurs, c’est bien connu, ne font pas de politique. Mieux ! peu leur importent les options politiques de ceux avec qui ils chassent ; seule une passion commune pour le noble déduit les réunit. Cependant, force est d’admettre qu’en cette année électorale, les veneurs sont enjoints de faire des choix politiques. Le bien-être animal a été convoqué au tribunal politico-médiatique par des experts autoproclamés, plus soucieux de s’octroyer des brevets de vertu animalière que de comprendre véritablement les enjeux du sujet. N’en rions pas, car ça marche ! Ces « zamidézanimos » font recette auprès d’électeurs désorientés pour qui la « cause animale » devient le dernier refuge de convictions politiques ébranlées par les transformations de la société et de la démocratie mondialisée.

Les Français se montrent plutôt favorables à un encadrement plus sévère de la chasse voire à son interdiction. Selon un sondage IFOP de 2021, près de 6 personnes interrogées sur 10 se prononcent en faveur de toutes les propositions de mesures restrictives à son exercice. L’enquête du même institut en partenariat avec le JDD, montrait en 2021 que 77% des Français se disent favorables à l’interdiction de la vènerie et 69% à l’interdiction de la chasse le week-end et pendant les vacances scolaires.

Cette situation est la résultante de plusieurs phénomènes. Nos contemporains méconnaissent voire ignorent tout de la chasse en générale et de la vènerie en particulier ; les clichés ressassés par nos opposants les influencent. La chasse est aussi victime d’une surexposition médiatique : celle des accidents mortels, réels et dramatiques mais très rares, et celle aussi du moindre incident de chasse à courre, surexploité quand il n’est pas inventé de toute pièce par nos opposants. Enfin, nous donnons la mort dans un monde qui la nie et caresse le rêve illusoire de s’en affranchir.

Notre tâche, dans ce contexte peu favorable, est triple. Tout d’abord prendre le contre-pied des attaques mensongères et des calomnies de toute nature qui sont propagées à notre encontre ; comme le dit fort justement Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs, « la chasse n’a pas besoin d’être défendue, elle a besoin d’être expliquée. » Ensuite, nous devons tendre vers l’exemplarité ; les comportements dénués d’éthique ne sont plus défendables et compromettent lourdement notre légitimité. Enfin, voter.

Dans une démocratie comme la nôtre, des mesures « définitives » qui devraient toucher la chasse en général et la vènerie en particulier ne seraient pas le fait d’un ministre de l’écologie doctrinaire comme on a pu en connaître récemment encore. C’est le Parlement qui serait amené à se prononcer, députés et sénateurs. Si le fort ancrage local de nos sénateurs les protège de la propagande animaliste par une véritable connaissance des enjeux de la ruralité, il n’en va pas toujours de même de leurs collègues de l’Assemblée nationale. Récemment élus, parfois sans lien direct avec la vie de circonscription, ils ne connaissent de la chasse que ce que l’opinion « main stream » leur en dit, et qui ne nous est guère favorable.

En votant pour les élections législatives les 12 et 19 juin, les veneurs feront aussi le choix des députés qui décideront de l’avenir de leur passion ; certains partis se sont clairement prononcés contre elle. Avec l’ensemble des chasseurs, nous devons peser pour faire entendre la vérité de la ruralité, bien différente des poncifs animalistes.

Aux urnes, veneurs !

1er juin 2022 – LE DÉBUCHÉ DE PARIS Un concert de trompes de chasse en l’église Saint-Nicolas

Un des plus prestigieux ensembles de trompes de chasse se produit samedi 4 juin à 19 h en l’église Saint-Nicolas de Beaumont-le-Roger. Les quatorze sonneurs du Débuché de Paris seront tout la journée en stage avec des grands noms de la discipline, dans la cité risloise. Ils offrent, en conclusion un aperçu de leur talent aux habitants. Des Beaumontais qui connaissent d’ailleurs un peu le sujet puisque le massif forestier est une terre de vènerie et de chasse à courre. L’initiative de ce concert est à mettre au crédit de Romain Delamare, habitant de Beaumont-le-Roger, maréchal-ferrant de son état et passionné par son instrument. (suite…)

29 mai 2022 – Balleroy-sur-Drôme : concours régional de trompes au château le 12 juin

Dimanche 12 juin 2022, le château de Balleroy-sur-Drôme (Calvados), accueille le concours régional de trompes, qualificatif pour les championnats de France.

Dimanche 12 juin 2022, le château de Balleroy-sur-Drôme (Calvados), en partenariat avec la Fédération des trompes de France, accueillera le concours régional de trompes, qualificatif pour les championnats de France en septembre à Sully-sur-Loire.

Le concours est organisé par Joël Sébire, délégué régional des Trompes de France, également délégué départemental du Calvados et directeur du Rallye Trompes du Contentin. Ainsi que de Benoist Pipon, du Rallye Trompes du Cotentin, avec le soutien d’Olivier Rollet, délégué départemental et directeur de l’école de Trompes de Coutances. Puis enfin de Frédéric Lancelin, président du groupe Les échos de la Fauvrerie (Manche). (suite…)