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Compte-rendu de chasse : samedi 19 Février 2022 avec le Rallye Chanteau

ACCA d’ESCOURCE

(21ème chasse au cerf)

32 chiens + 6 chiens en relai

7 cavaliers

Rendez-vous 9h30 à la cabane de l’ACCA. Le rapport est donné à l’ancienne gare de Saint-Antoine. Trois cerfs sont rembuchés dans un grand fourré. La météo est idéale : de l’eau au sol, ciel dégagé et un léger vent tournant de l’Ouest, au Nord.

La meute est découplée aux branches à 10h50. Elle empaume la voie gaiement et entame un rapproché assez rapide, dans une enceinte pourtant épaisse. A 11h des animaux giclent dans leur nez mais c’est un cerf royal qui est trié. Les chiens sont ameutés et appliqués mais sans vitesse, ni musique, car ils sont dans les animaux. Ils maintiennent et relancent régulièrement ce cerf qui tente de donner le change constamment, pendant 45 minutes. Il y parvient enfin, les jeunes chiens se laissent tenter. Nous voyons une quinzaine de chiens décrocher. Les quelques jeunes chiens traversent deux enceintes, et personne ne juge l’animal qui prend son parti. Nous décidons de reprendre les chiens pour reculer, où la meute décroche et au même moment notre cerf est vu. Les chiens le relancent et partent à une vitesse incroyable sauter la route de Labouheyre – Escource à Léguille, laissant la quasi-totalité de l’équipage sur le carreau. C’est maintenant une meute criante, volante et appliquée qui maintient, avec moins de deux minutes de retard, sur un bon cerf filant dans un territoire à son avantage. Nous traversons Haouture, Délessère, la Cherre, Gillet et Lavignolle. Les chiens disparaissent, tout d’abord de notre vue, puis de nos oreilles dans le ruisseau de Lamoulasse et ses marrais. Nous ne trainons pas à cheval et décidons de prendre le parti des grands devants par le seul pont nous permettant de rejoindre Gaillard. Nous trouvons la queue de chiens en panade au bord de la route Luë – Labouheyre, alors que nous apercevons au loin, la tête de chiens sautant cette même route. Nous parvenons à rameuter le gros de la meute, à Menaut. La meute file à la muette sur un territoire plus vif en animaux et a toujours ses deux petites minutes de retard, après 2h30 de chasse volante. Notre cerf porte la hotte en rentrant dans Cantecrocq, mais continue de ruser dans les fossés et collecteurs. La meute démêle doubles et ruses à l’eau. Les jeunes chiens décrochent du fossé remontant à Tuyas, accompagnés de Mistral. A l’allée suivante, on nous indique qu’un chien de chasse à tir a quelques longueurs d’avance sur la meute. Nous avons donc mélangé les deux meutes. Une quinzaine de chiens décroche et se met derrière le cheval. Le doute s’installe : change ou voie couverte. Il faut attendre 4-5 enceintes pour ne plus être en voie couverte et remarquer que les bons chiens restent au cheval, hormis Mistral, notre meilleur chien faisant son retour après un mois d’absence. Après quelques minutes de battement, nous reprenons la meute à la voie et reculons au pas sur quelques kilomètres pour reculer dans Cantecrocq, où la meute met bas. Il faut seulement une dizaine de minutes à la meute pour retrouver une voie, plus d’une heure après être tombée à la faute. Les chiens remontent de façon très appliquée cette voie tenant à un fil. Un bon cerf gicle, nous avons un énorme doute tant par son allure, que son poil sec et son allure fière. Mais la meute nous rassure rapidement. Il n’y a plus un chien qui traine, la musique est somptueuse, et surtout ils volent. Quoi qu’on en pense, c’est bien leur animal, taïaut ! Les 38 chiens sont dans un mouchoir de poche, taïaut, les relancés se multiplient et laissent place à de beaux abois sur terre, après 4h30 de chasse magnifique, ponctuée de deux changes redressés.

 

 

 

 

La curée est sonnée à la maison de la chasse, les honneurs sont remis à :

– Mr Alain Tombal

– Mr Laurent Lapeyre

Bilan : Une très belle attaque, une première partie calme et appliquée dans les animaux. Un premier défaut, dans les animaux, relevé en un quart d’heure, puis deux heures très rapides et un nouveau défaut relevé plus d’une heure après, en ayant reculé sur 4 ou 5 kilomètres. Une nouvelle fois, les chiens nous enseignent qu’il suffit de savoir les regarder et surtout les lire pour comprendre ce qu’il se passe. Qu’en les laissant faire au maximum et en intervenant le minimum sur eux, ils sont capables de bien plus de choses qu’un humain.

 

 

 

Merci à l’ACCA d’Escource pour leur accueil toujours aussi chaleureux.

Retraite prise.

 

23 février 2022 – Saint-Martial-de-Mirambeau : Chasse à courre au lièvre

Le bureau de l’Association communale de chasse agréée (ACCA) a invité le rallye L’Espérance de Captieux (33) pour faire une battue au lièvre, dimanche 20 février, sur le territoire vallonné de la commune. Le droit de poursuite avait été demandé aux ACCA voisines, les chiens et le gibier ne connaissant pas bien les limites cadastrales de la commune. (suite…)

23 février 2022 – Chasse à courre au lièvre au départ de la Gargotte

Avec la société de chasse d’Empuré et l’équipage de la Pique Noire de Beuxes.

La société de chasse d’Empuré a organisé samedi une chasse à courre au lièvre au départ de l’aire de la Gargotte. Elle a invité le rallye « la Pique Noire » basé à Beuxes dans la Vienne, dont la meute est exclusivement composée de chiennes de race « poitevin ». Deux cavaliers accompagnaient les chasseurs à pied. Après le casse-croûte servi sous le hangar de la Gargotte, un groupe de sonneurs de cor de chasse de la La Juliette, fanfare de la Pique Noire a réveillé en musique les participants et le public. Des consignes claires, concernant les déplacements, ont été données. (suite…)

22 février 2022 – Vidéo : réaliser un pied d’honneur

Voilà une vidéo qui explique comment préparer son pied d’honneur. Précision : si dans la vidéo il est expliqué qu’il suffit de laisser le pied dans le sel pour préparer sa conservation, il est aussi possible de le traiter à l’alun, et vous trouverez même des kits de différents produits pour parfaire votre conservation. (suite…)

Hospice, chien remarquable de l’Équipage de Bellande

Incroyablement résistant, vif, rapide, chasseur, intelligent, toujours joyeux, il fait partie sans nul doute des plus exceptionnels chiens de notre équipage.

Il nait d’une chienne récupérée à la création de notre équipage en 2006, je m’en souviens comme si c’était hier. J’allais acheter un fox dans une ferme au milieu de la campagne du Cher pour nous aider à déterrer lors de nos laisser-courre. Après avoir choisi mon petit chien et expliqué que nous chassions le renard à courre, le propriétaire me confia qu’il avait quelques chiens courants. « Des chiens de pays indomptables, passionnés de sangliers et de renard. Quand je les découple le dimanche, je les récupère rarement avant le mercredi ! » me dit-il en plaisantant. Très gentiment ce monsieur me proposa également de repartir avec une de ses courantes.

Cette chienne avait été tellement mal élevée que nous n’avons jamais pu la faire chasser en meute. Néanmoins son caractère nous inspira très vite et rapidement nous lui présentions un étalon.

 Voilà le jour temps attendu, Tania fait ses chiots : 3 femelles, 1 mâle. Les 3 femelles s’avèrent trop petites et partent rapidement chasser le lièvre ; quant au mâle appelé Hospice, lui prend rapidement bonne forme.

A 4 mois il est déjà vif comme l’éclair ; à 6 mois, il ne grandit déjà plus et restera un chien de taille moyenne et, à 10 mois, il découvre la chasse et n’en ratera plus jamais aucune !

Impossible de le laisser au chenil un jour de chasse, il comprend tout et sait bien qu’une fois en tenue nous ne partons pas à la pêche ! Si nous ne le prenons pas, soit il saute au-dessus des 2,50 mètres de clôture, soit il dévore férocement les grillages jusqu’à ce qu’il puisse en sortir. En plus d’être passionné en voulant nous accompagner à tout prix, il est remarquablement résistant. Les lendemains de chasse, c’est toujours le premier debout ; il se secoue et le voilà reparti comme si nous n’étions pas sortis la veille. Jamais malade, toujours en état, Hospice est le chien avec lequel nous aurons passé le plus de temps à la chasse. 50 laisser-courre par an plus nos quelques battues estivales en louveterie, cela fait au total plus de 700 chasses passées ensemble. Autant vous dire que nous nous connaissons bien et que ces années nous auront permis de créer des liens très forts !

A la chasse, il est exceptionnel, doué d’un sens peu commun, il a selon moi un véritable instinct de braconnier. Quand la meute travaille un défaut à droite, il va instinctivement vérifier à gauche. Une fois sur deux il nous fait gagner du temps. A l’attaque, il rentre aisément dans les fourrés avec ses congénères pour bousculer notre animal. En revanche dès qu’il sent que le renard à un peu de chasse, il contourne alors les ronciers discrètement pour le prendre par surprise à la sortie. Quelquefois, il lui fait également opérer un demi-tour en direction de la meute pour un même résultat. Attentif à son environnement, il ne contournera pas les ronciers bêtement. S’il voit un cavalier prendre une direction, il prend alors spontanément l’opposée.

Sensationnel, il communique avec nous. Ayant une gorge atypique bien distincte des autres chiens, il crie de façon différente suivant que notre goupil est juste devant lui ou qu’il a de l’avance. Dans les grands couverts où seule l’ouïe nous est utile et où notre animal se faire battre dans ses voies chassées, c’est l’unique gorge d’Hospice qui nous indique la direction qu’il prend.

Même s’il n’a presque aucune ride, en vieillissant Hospice a perdu quelques dents. Au fur et à mesures des années, il change alors petit à petit de stratégie. Pour prendre à tout prix, il bouscule les renards de plein fouet. Il est pour nous l’acteur d’un spectacle inouï !

A 9 ans, il est connu de tous chez nous ; des enfants aux grands-parents, c’est notre mascotte, c’est notre loup blanc !

(photo d’Hospice)

Interdire la chasse le week-end : perversité, ignorance, ou démagogie ?

Le dramatique accident de chasse du week-end dernier place la chasse au cœur de l’actualité électorale. Parmi les propositions programmatiques de l’élection présidentielle, l’interdiction de la chasse à courre figure au catalogue de certains candidats ; raccourci commode pour adopter, à moindre risque, la posture du candidat préoccupé de la condition animale, aux yeux d’une opinion dont 99% n’a jamais assisté à une chasse à courre.

Plus perverse est la proposition, portée par deux candidats, d’interdire la chasse le week-end et durant les vacances scolaires. Mettre en application une telle mesure, c’est refuser la pratique de la chasse à tous ceux qui travaillent et/ou étudient ; c’est donc la limiter aux inactifs, retraités, et la condamner, à brève échéance, à disparaître, faute de transmission. Habile et pervers, donc !

La motivation de cette proposition ne laisse pas d’interroger sur le degré d’ignorance de ses concepteurs : laisser la nature à la disposition des promeneurs durant les week-ends. C’est oublier un peu vite que la « nature » n’est pas un vaste espace ouvert à tous où chacun serait libre de déambuler à sa guise. Pour les terres cultivées, c’est à peu près clair, même pour les plus urbains de nos contemporains : la terre agricole est exploitée par des individus nommés agriculteurs, qui en sont propriétaires ou locataires. Mais pour les forêts, elles devraient constituer, pour une opinion peu informée, un terrain de jeu ouvert à tous : chasseurs, quittez les bois le week-end afin que nous nous y promenions librement ! Et de se prévaloir d’un droit à la nature, du besoin d’oxygéner des bronches encrassées de gaz carbonique, de la nécessité de faire découvrir aux plus jeunes la biodiversité, de cueillir champignons et ramasser châtaignes, bref, de faire son petit marché forestier dans un moderne jardin d’Eden.

Mais voilà, depuis qu’Eve a croqué la pomme, on a perdu la clef du jardin d’Eden. 75% de la forêt française est privée et qui souhaite se balader en forêt le fait probablement sur la propriété de quelqu’un : la propriété privée, par opposition à ce qui est public, n’est accessible qu’aux ayants droit.

Pour les 25% de forêts publiques, domaniales ou communales, elles sont ouvertes à tous, suivant des règles précises, comme pour un musée ou un jardin public. Ces règles sont nécessitées par la bonne gestion de la forêt, qu’on appelle sylviculture. Et la sylviculture nécessite une gestion de la faune sauvage, d’où la priorité donnée aux chasseurs, qui accomplissent une mission de service public, durant certains jours de la saison de chasse.

Ne souriez pas, amis chasseurs ! Ce qui vous semble être une évidence est totalement méconnu de candidats aux plus hautes fonctions de l’Etat ; d’où ces explications, en espérant qu’ils lisent la lettre des amis de la vènerie (lol). A moins qu’ils ne le sachent déjà et que cela procède d’une pure démagogie ; mais cette hypothèse, le rédacteur de ces lignes se refuse à y croire.

Alors, l’interdiction de la chasse le week-end, ignorance, perversité ou démagogie ? un peu des trois, bien sûr ! Votez bien !

AVA News : voyage chez les pieds nickelés de la chasse

Quelques nouvelles de nos opposants, véritables pieds nickelés de la chasse, qui essuient une série de déconvenues depuis quelques semaines, qu’on en juge !

22 janvier : carton en Picardie

Un militant circule à vive allure sur une route tentant de prendre en vidéo une scène de chasse. Obnubilé par les enjeux de sa « mission », il perd le contrôle de son véhicule et en percute un autre. Plus de tôle froissée que de mal, heureusement !

 

2 février : Alexis Barbier abandonne le combat

Ou plus exactement, Alexis Barbier, dans un entretien-confession troublant, dévoile à la caméra de Pas Vegan les ressorts de la propagande des opposants à la chasse à courre, faite de manipulations et provocations en tout genre. De quoi ouvrir les yeux à bien des militants, embrigadés naïvement par quelques gourous du « camp du bien ».

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5 février : mobilisation avortée et bagarre interne

Ce devait être une journée forte en forêt de Compiègne pour dénoncer – encore – la chasse à courre. Mobilisation avortée puisqu’on avait rarement compté aussi peu d’opposants en forêt que ce jour-là. Et en prime, un joli échange de coups entre militants, arbitré par les gendarmes eux-mêmes. Un vent de discorde, cousin d’Eunice et Franklin, souffle chez AVA, ces temps-ci.

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8 février : Stan au Sénat

Stan la moustache avait réussi à s’immiscer dans la mission sénatoriale sur la sécurité à la chasse, imaginant y trouver une nouvelle tribune pour sa litanie. Le coup a fait long feu ; hors sujet tout le temps de son intervention, recadré à de nombreuses reprises par le rapporteur de la mission, Stan n’a pas eu la moyenne ; il est recalé.

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Photo © Le Parisien

22 février 2022 – Petite histoire de la trompe de chasse

La trompe de chasse est liée au monde de la chasse sous toutes ses formes. Elle puiserait son origine à la cour des rois de France. L’un des premiers facteurs, Raoux, en aurait fabriqué vers 1680. N’ayant pas sa forme actuelle, elle n’a cessé d’évoluer. En passant par « la Dampierre », « la Dauphine » et actuellement « la d’Orléans ».

(suite…)

Yves de Chatelperron nous a quittés

Yves de Chatelperron, maître de l’équipage du Percevent et délégué régional de la Société de Vènerie, est décédé ce 22 février.

Yves avait créé l’équipage du Percevent en 2002 ; il découple en forêt de Bagnolet (Allier) dans la voie du chevreuil. Avec ses filles Aliénor et Inès, il faisait montre de toute sa gentillesse et de sa bonne humeur à gérer son équipage. En tant que délégué régional depuis 2018, il mettait ces mêmes qualités au service de la trentaine d’équipages que compte sa région. La Société de Vènerie adresse ses plus sincères condoléances à son épouse, Agnès, ainsi qu’à ses filles, Aliénor et Inès.

Les obsèques auront lieu à Chatelperron vendredi 25 février à 14h30.

11 février 2022 – Yvelines. Sacha, jeune youtubeur de la chasse à courre

A 20 ans, Sacha Petit, habitant du canton de Houdan est devenu le youtubeur de la chasse à courre. Cible des anti-chasse, il explique son rôle de vidéaste.

Il s’attire les foudres des anti-chasse mais il n’en a cure. Car les vidéos de Sacha Petit, habitant des Yvelines, ne sont pas neutres ; il se présente comme le youtubeur de la chasse à courre.

« Au début, cela semble bizarre de se faire insulter par les opposants à la chasse, mais la première année passée, je ne m’en soucie plus. Je me dis que mes vidéos touchent. J’évite seulement de rester seul lors d’une chasse en forêt car j’ai su que les anti-chasse avaient fait une fiche sur moi. Et qu’ils ont mis ma tête à prix », constate Sacha Petit, tout juste 20 ans et déjà bien connu des adeptes du monde de la chasse. (suite…)