Quels sont ces mêmes automatismes après la chasse ?

© Arnaud Fréminet

La retraite

Si vous décidez de retraiter à cheval (ce qui est excellent pour les chevaux), privilégiez le pas, désanglez d’un ou deux trous mais pas plus.

Autrefois, ces retraites étaient l’occasion de refaire la chasse, chanter et sonner quelques fanfares.

Pour ceux qui attendent les vans, désanglez franchement. En revanche, laissez la selle sur son dos. C’est un point de chaleur qu’il faut préserver. Lorsque vous débridez votre cheval, détachez bien la gourmette et la muserolle avant d’enlever la bride. Cela évitera au cheval de se coincer le nerf mandibulaire. De la même façon, enlevez la bride doucement en évitant les coups dans les barres.

Si vous accrochez votre cheval à une branche, choisissez plutôt une branche souple. Si jamais votre cheval tire au renard, cela vous évitera d’abîmer votre matériel.

L’idéal serait une couverture dans une voiture qui suit la chasse. Sachez que votre cheval, même tondu, est plus sensible aux courants d’air qu’au froid. Alors, à défaut de couverture, mettez-le à l’abri des courants d’air.

Si vous voulez faire boire votre cheval, faites-le en plusieurs fois.

Le retour à l’écurie

En fonction du temps, douchez ou brossez les membres du cheval. Passez une éponge sur sa tête pour enlever la transpiration laissée par la bride. Bien plus qu’une contrainte d’hygiène ou de santé, c’est le plaisir de retrouver le lendemain votre cheval avec une bonne tête.

Si la chasse a été difficile, appliquez sur ses membres de la terre armoricaine ou mettez des bandes de repos. S’il n’y a aucune atteinte ouverte, trempez les cotons dans de l’eau blanche.

Si une petite plaie est visible, trempez alors les cotons juste dans l’eau chaude puis tendez bien les bandes sans excès et sans plis.

Si le cheval a uriné, c’est une inquiétude de moins.

Les soirs de chasse, bien vérifier le bon fonctionnement et le débit de l’abreuvoir (quand ils sont automatiques).Pas d’inquiétude si votre cheval ne mange pas toute sa ration immédiatement. Lâchez vous sur le foin. C’est encore mieux s’il est mouillé.

© Jerôme Morland

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