Les veneurs célèbrent leur saint patron Hubert
Froid de canard, mais beau soleil samedi matin au-dessus du haras des Bréviaires à l’occasion de la célébration de la Saint-Hubert, le saint patron des veneurs.
Tout l’équipage de Bonnelles Rambouillet, familles, amis et soutiens de la chasse à courre, ainsi que des représentants de l’État, dont le préfet des Yvelines et le sous-préfet de Rambouillet, étaient présents pour participer à cette messe annuelle où les tuniques rouges coloraient l’assemblée qui a vibré au son des trompes de chasse.
L’occasion pour la maître d’équipage du rallye de Bonnelles, Véronique Nadjahi, de rappeler qu’au départ, la messe de la Saint-Hubert était dédiée aux chiens. « Avant l’arrivée de la pharmacopée, alors que les chiens pouvaient contracter de terribles maladies comme la rage, on appelait sur les chiens la protection du Tout-Puissant. Sans les chiens, le veneur n’est rien. La raison d’être de la chasse à courre, ce sont eux et je tiens à exprimer ma reconnaissance à notre meute. » Une meute composée de Grands Anglo Français tricolores, une race adaptée à la chasse en forêt.
Après avoir évoqué leur race, leur qualité et leur rôle, c’est le président du rallye, François Lucas, qui a pris la parole pour un discours aux accents plus po-litiques. Il a défendu la vénerie souvent attaquée en forêt de Rambouillet par des militants de collectifs anti-chasse.
« La vénerie fait partie de l’Histoire de France »
Le président a tenu à rap-peler le caractère patrimonial de la chasse à courre « dans le prolongement des chasses royales, impériales, républicaines et présidentielles. François Ier a fait construire les châteaux de Rambouillet et Chambord pour la chasse. Et sans vénerie, il n’y aurait pas eu le château de Versailles, qui était au départ un relais… de chasse sous Louis XIII. La vénerie fait partie de l’histoire de France. On la retrouve dans l’architecture, la peinture, la sculpture, la littérature. ‘Être d’attaque’, ‘remettre sur la voie’, ‘sonner l’hallali’… autant d’expressions courantes qui nous viennent de la chasse à courre. Il est nécessaire de préserver ce patrimoine des Français et de notre territoire. » Et de citer comme soutien de la chasse et de la tradition, le premier ministre, Michel Barnier, qui s’est récemment exprimé sur le sujet.
« Régulièrement l’objet d’attaques »
Pour François Lucas, la tradition est un ciment social. « Pourtant, la chasse à courre est mise à mal par des groupuscules aux idéologies irréalistes. Bien que légale, la pratiquer n’est pas un long fleuve tranquille. Nous sommes régulièrement l’objet d’attaques d’opposants qui ne connaissent rien à la nature et ses rudesses. »
Comme il est de coutume, à l’issue de la cérémonie, après la bénédiction des chiens et des chevaux, l’équipage est parti chasser le cerf en forêt de Rambouillet, encadré par des gendarmes.
Cette saison, l’équipage chasse le mardi et le samedi.

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