Vènerie et bien-être animal : Pierre-François Prioux à l’Assemblée nationale

Les groupes d’études de l’Assemblée nationale sont une des instances qui rassemblent des députés, pour des discussions et échanges sur des sujets de nature économique, sociale ou culturelle. Parmi ces groupes, le groupe d’études « condition et bien-être des animaux » compte 65 députés ; il est présidé par Corinne Vignon, député Renaissance de Haute-Garonne, dont les prises de position ne sont pas favorables à la vènerie. Dans les rangs de ce groupe, on compte aussi des députés tels qu’Aymeric Caron, Bastien Lachaud, Sandrine Rousseau ou Nicolas Thierry, qui nous sont, eux, franchement hostiles. C’est dire que l’audition par cet aréopage de Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie, promettait tout sauf une partie de plaisir, le mercredi 11 octobre dernier …

Et pourtant ! les plus acharnés de nos opposants cités ci-dessus ayant décidé de jouer la politique de la chaise vide, l’atmosphère de cette audition s’est immédiatement placée sur un mode informatif et dépassionné, les parlementaires présents se montrant particulièrement attentifs à l’exposé de Pierre-François Prioux, qui précéda une série de questions très pertinentes.

L’exposé a permis de démontrer l’importance que les veneurs accordent à leurs animaux domestiques, chiens et chevaux. Les procédures internes d’enquête dans les équipages, les engagements éthiques exigés des pratiquants, les formations proposées par la Société de Vènerie et les portes ouvertes des chenils organisées par les équipages ont été autant d’arguments pour démontrer la réalité de ces affirmations.

Une part importante de l’exposé de Pierre-François Prioux a été consacrée à démontrer l’importance du rôle de la vènerie pour la sauvegarde des animaux chassés et donc le bien-être de ces espèces sauvages.

L’enquête CSA Research sur la sociologie des veneurs a permis de mettre à mal des idées préconçues sur la typologie des pratiquants de la chasse à courre.

Les questions des parlementaires qui ont suivi ont permis de préciser les modalités de la gestion des abois des cerfs et des sangliers, les conditions de l’exercice de la vènerie dans les massifs périurbains, et la position des équipages de cerf pendant le brame. Ont été également abordés la vènerie du renard et la différence avec la vènerie sous terre, l’usage du collier électrique, le lâcher d’animaux sauvages (notamment le sanglier) ; autant de sujets qui ont permis une clarification sur la position des veneurs et la réalité de la vènerie.

Les 25 députés et attachés parlementaires présents ont apprécié et souligné le sens de la responsabilité des veneurs. Ils ont remercié le président Prioux de son intervention au cours de laquelle beaucoup d’entre eux ont dit avoir appris des choses susceptibles de faire évoluer leur jugement sur la chasse à courre.

Corinne Vignon, la présidente du groupe « condition et bien-être des animaux, » dont la sensibilité animaliste est pourtant bien connue, a vivement félicité Pierre-François Prioux pour la qualité de son exposé comme des échanges qui ont suivi.

A la suite de cette audition, Pierre-François Prioux a déclaré : « La vènerie peut être fière de tout ce qu’elle a mis en place depuis des années pour sa sauvegarde. Il faut continuer dans ce sens. »

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