La Montagne – sam 20 septembre 2025
Une clôture qui avait vraiment du chien
Les soirées de clôture à l’hippodrome de Vichy-Bellerive (qui rappelons-le fête ses 150 ans cette année) ont toujours été des moments forts.
C’était, par exemple, le cas il y a 36 ans, en 1989, avec pas moins de 15.000 personnes qui avaient fait le déplacement. Pour voir des animaux à quatre pattes… mais pas ceux que vous croyez.
15.000 personnes à l’hippodrome pour un festival international
Une fois n’est pas coutume, le meilleur ami de l’homme volait, en effet, la vedette aux chevaux lors de ce festival « chiens et lumières » et non sons et lumières, comme s’en amusait le journaliste, dans les colonnes de La Montagne .
Les chiffres parlent d’eux-mêmes pour décrire l’envergure de ce Festival international des trompes et des chiens de chasse courants, qui se déroulait deux jours durant dans l’enceinte de l’hippodrome de Bellerive : 2.500 participants directs représentant une centaine d’équipages de chasse à courre venant des quatre coins du pays et même de l’Europe ; quelque 700 sonneurs ; 2.600 chiens de toutes races (beagles, fox, griffons) ; et donc plus de 10.000 curieux recensés pour le grand moment du week-end, la soirée de clôture.
« Un spectacle exceptionnel, écrivait notre confrère. Une manifestation qui n’avait pas eu d’ampleur équivalente en France depuis une quinzaine d’années et dont cette présentation nocturne fut une parfaite illustration : un véritable tableau d’Oudry grandeur nature dont la facture a comblé de satisfaction les organisateurs. » Rien que ça !
Le champion de France de trompe de chasse sacré
Un festival qui a fait « honneur à la vénerie française dans son ensemble et bourbonnaise en particulier, puisque l’Allier figure dans les huit départements qui comprennent dix équipages et plus : quatre au lièvre, deux au renard, deux au chevreuil, un au cerf et deux au sanglier. Quant aux installations de l’hippodrome de Bellerive, elles vont comme un gant à ce genre de festival. »
Un week-end enfin qui a été l’occasion de sacrer le nouveau champion de France de trompe de chasse. Et c’est Roch de Cathelineau, membre d’un groupe de Cheverny, dans le Loir-et-Cher, qui raflait la mise grâce à son interprétation de la « loriot ». Comme son père trente ans avant lui et son frère lors de l’édition 1988. Bon sang ne saurait mentir !
Kevin Lastique