DÉCOUVRIR LA CHASSE À COURRE – héritage

Histoire

Prémices

La vènerie, née à la fin du Moyen Âge, a été popularisée par François Ier, passionné de chasse. À cette époque, les grands équipages royaux, comprenant des dizaines de gentilshommes et de veneurs, chassaient le cerf, le sanglier et le loup dans les forêts royales comme celles de Fontainebleau et Rambouillet.

La Vènerie Royale des Bourbon (XVIe – XVIIIe siècle)

Sous Henri IV, la chasse à courre se développe, notamment à Fontainebleau, où il crée un grand nombre d’équipages. Louis XV, fervent chasseur, organise jusqu’à onze équipages royaux, consacrés à différents gibiers, avec un budget annuel important. Sous Louis XVI, ces équipages diminuent en raison des préoccupations économiques avant la Révolution.

La Vènerie sous le Premier Empire (1802-1814)

Sous Napoléon Ier, la vènerie impériale prend son essor, avec un grand équipage impérial dirigé par des officiers prestigieux. Napoléon Bonaparte participe régulièrement aux chasses, marquant l’importance de la vènerie pour l’Empire.

La Vènerie sous la Restauration (1816-1830)

Louis XVIII et Charles X continuent la tradition de la vènerie, bien que le nombre d’équipages et de chasses diminue. La dernière chasse royale à courre a lieu avant la Révolution de Juillet de 1830.

Le Retour de la Vènerie Impériale (1852-1870)

Napoléon III renouvelle la grandeur des chasses impériales avec un grand équipage et une importante production artistique sur ces événements. Les chasses du Second Empire sont un moment important de la cour impériale.

Le Renouveau au XXe Siècle

Au début du XXe siècle, la vènerie connaît un renouveau malgré le déclin au XIXe siècle. Pratiquée par l’élite et la grande bourgeoisie, elle s’adapte aux évolutions sociales et techniques tout en restant fidèle aux traditions. La Première Guerre mondiale marque
un tournant pour la chasse à courre en France.

Évolution au fil des siècles

La vènerie moderne est plus technique et plus restreinte en termes d’équipements, mais reste fidèle aux principes ancestraux. Les savoir-faire se sont affinés au fil des siècles, et la chasse à courre contemporaine perpétue cette tradition.
Aujourd’hui, la vènerie continue d’être pratiquée par des milliers de veneurs qui préservent un savoir-faire unique et respectent des règles codifiées. Elle demeure un élément culturel vivant dans les territoires ruraux, avec une forte présence lors des événements locaux liés à la nature et à la chasse.

Héritage – suite

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