Quels sont les problèmes les plus fréquents ?

Les signes de bonne santé

Il se déplace avec entrain et ses membres sont secs.

En dehors des moments de repos, il se tient de façon alerte, et au repos, il ne se soulage pas sur le même postérieur

Son poil est brillant et son oeil est vif

Le cheval a un solide appétit et se jette sur la nourriture. Ne lui donnez pas plus de 6kg par repas. Au delà, son tube digestif devient sature.

Il boit régulièrement

  • Le cheval a un solide appétit et se jette sur la nourriture.
  • Ne lui donnez pas plus de 5kg par repas. Au delà, son tube digestif devient sature
  • Son poil est brillant et son oeil est vif
  • Il se déplace avec entrain et ses membres sont secs.
  • Il boit régulièrement
  • En dehors des moments de repos, il se tient de façon alerte, et au repos, il ne se soulage pas sur le même postérieur

À connaître
Depuis que la sélection est essentiellement orientée vers le « cheval de loisir », les qualités comportementales des chevaux sont privilégiées. Il suffit de regarder l’évolution des mors. Ils sont dix fois plus légers qu’au début du siècle et nous ne montons pas mieux que nos aïeux, loin s’en faut. La question serait plutôt : est-ce que je lui transmets clairement ce que je veux obtenir ? C’est à vous de trouver la réponse.

  • La température rectale oscille entre 37.5° et 38°.Les muqueuses doivent être uniformément roses. Très pâles ou rouges signifie qu’il y a un problème
  • La température rectale oscille entre 37.5° et 38°.Les muqueuses doivent être uniformément roses. Très pâles ou rouges signifie qu’il y a un problème
  • La peau doit être élastique : un pli formé par pincement léger sur la peau doit s’effacer instantanément

Les problèmes les plus fréquents

Il tousse
Origines probable : rhume, grippe, allergie, bronchite, infection chronique.

  • Mettez votre cheval au repos : pas de chasse tant qu’il tousse.
  • La température rectale oscille entre 37.5° et 38°.Les muqueuses doivent être uniformément roses. Très pâles ou rouges signifie qu’il y a un problème
  • Mettez votre cheval au repos : pas de chasse tant qu’il tousse.
  • Ne prenez pas cela à la légère, prenez-lui la température. En cas de température ou de persistance de la toux, appelez le vétérinaire.
  • Cela peut être contagieux, isolez le cheval des autres si possible et n’utilisez pas le même matériel pour les autres chevaux.
  • On ne sait jamais : mouillez votre foin, ça peut venir de la poussière.

Il a de gros membres
Origine probable : un travail dur par rapport à l’entraînement ou la capacité du cheval. Il arrive, sur certains chevaux, qu’une mauvaise circulation sanguine entraîne par défaut un engorgement qui disparaît au bout de quelques foulées. Dans ce cas, rien de grave. Faites-le marcher au pas (le marcheur est idéal). Les crevasses ou gales de boue (trop d’humidité) peuvent aussi être à l’origine d’engorgement :

  • Mettez-le au repos quelques temps. Sauter une ou deux chasses vaut mieux que de l’immobiliser pour une plus longue période
  • N’hésitez pas à doucher les membres une ou deux minutes après le travail et s’il le faut, mettez-lui des bandes de repos
  • Sécher, désinfecter et mettre une pommade adoucissante

Il ne mange pas bien

  • Premier réflexe : prenez sa température.
  • Vérifiez la dentition et la bouche. Le palais est enflammé, il dépasse le niveau de la dentition, votre cheval a du mal à mastiquer. Munissez-vous d’une cuillère en bois dont vous enroulez l’extrémité avec un chiffon badigeonné de vinaigre blanc. Recommencez l’opération plusieurs jours de suite jusqu’à ce que le palais dégonfle.
  • Assurez-vous que vous ne demandez pas trop de travail à votre cheval.

Conseils :

Videz et nettoyez correctement la mangeoire.
Privilégiez des rations plus petites pour que votre cheval soit toujours en demande.
Sollicitez l’appétit par des friandises mélangées à la nourriture.

Il mouche
Origines probables : embarras dans les poumons, rhino, grippe, allergie.

  • Mettez votre cheval au repos : pas de chasse jusqu’à ce que cela disparaisse
  • Prenez la température
  • Isolez le cheval et désinfectez le matériel pour éviter la contagion
  • Donnez à votre cheval un fluidifiant pour les voies respiratoires

Les coliques

Les coliques sont l’un des troubles digestifs les plus courants des chevaux vivant à l’écurie. Elles peuvent être très graves voire mortelles (elles représentent 40% de la mortalité des chevaux). De la rapidité du diagnostic et des premiers soins dépendra souvent l’issue.

Diagnostiquer la cause
Le cheval est un mammifère herbivore. Cela signifie que son système digestif est construit pour recevoir en permanence de la nourriture mais en petite quantité. Une ration d’aliments concentrés trop importante en une seule prise peut provoquer un encombrement brutal du tube digestif et des perturbations du transit intestinal parfois graves voire mortelles.

Le cheval ne peut pas vomir car son oesophage comporte des clapets pour empêcher le reflux de nourriture, lorsqu’il broute notamment. Quand l’estomac est saturé, la seule évacuation possible passe donc par les intestins. C’est là que les problèmes commencent !

Plusieurs origines
Les plus répandus sont généralement dûs à un gavage de nourriture, notamment de paille.

  • Les coliques de stress : elles sont dûes à une contraction du système digestif qui crée des ulcères d’estomac.
  • Les coliques de pré ou de sable : en ingurgitant du sable
  • Les coliques de pré ou de sable : en ingurgitant du sable – ou de la terre – le cheval érode ses parois intestinales et peut aller jusqu’à créer une obstruction.
  • Les coliques de vieillesse : avec le temps, les strongles érodent les parois de l’intestin qui deviennent fines comme du papier à cigarette. Le risque : une perforation de l’intestin. La conséquence : les matières fécales passent alors dans la cavité abdominale. C’est la première cause de mortalité des vieux chevaux.
  • Les coliques par manque de vermifuge : elles provoquent des infections intestinales et gastriques qui peuvent aboutir à des septicémies.
  • Les blocages des reins : c’est lorsque le cheval n’urine pas. Cela a généralement pour cause un coup de froid ou un effort trop violent. Ce blocage génère l’effet inverse des coliques et provoque des diarrhées pouvant bloquer les reins avec un risque de déshydratation aggravée.

Les signes émis par le cheval
Connaître les signes pour réagir promptement est donc essentiel et vous permettra probablement de sauver votre cheval.

  • Le cheval se couche plus souvent que d’habitude et se regarde fréquemment les flancs.
  • Il se couche et se relève de façon répétée.
  • Il tend l’encolure vers le bas.
  • Il ne mange pas.
  • L’oeil est congestionné (rouge).
  • Il gratte le sol avec vigueur régulièrement.
  • Il transpire de façon anormale.
  • Ses naseaux sont dilatés.
  • Le rythme cardiaque augmente de façon anormale : plus de 50 pulsations / minute.
  • En mettant votre oreille sur son flanc ou en prenant un stéthoscope, vous n’entendez pas – ou peu – les gargouillis du transit. Il se peut qu’un cheval ait des spasmes qui sont une simple contraction du tube digestif, à l’approche de la nourriture par exemple. Généralement, ils se résorbent d’eux-mêmes mais il faut quand même rester vigilant. En revanche, si votre cheval réunit deux ou trois des signes cités, appelez en urgence votre vétérinaire.

Premiers réflexes à avoir
Faites attention car les douleurs occasionnées sont extrêmement fortes et votre cheval peut subitement avoir des réactions très brutales.

  • Ne le laissez pas se rouler : il ne peut qu’aggraver son état. Il y a un risque que le tube digestif se déplace et génère une torsion irrécupérable. Si vous n’arrivez pas à l’empêcher de se rouler tant il souffre, il vaut mieux le faire marcher doucement.
  • Evitez qu’il ne mange mais laissez-le boire.
  • Ayez toujours dans votre pharmacie un antispasmodique (Calmivette ou Vtranquil). Vous allez le soulager et pendant qu’il se détend par l’anesthésie de la douleur, il va décontracter son tube digestif. Si la colique est prise à temps, cette simple action peut le sauver.
  • Couvrez-le pour qu’il n’ait pas froid.
  • Si le cheval commence à aller mieux : préparez-lui un petit barbotage à base de son et d’eau chaude, foin à volonté, mais restez vigilant 48h.
  • Maintenant, il faut aussi envisager le pire : si vous voyez par malheur que le cheval est en train de partir, ne le laissez pas dans un box. Le sortir ensuite deviendra très compliqué.
  • Pour un blocage des reins, frictionnez-les avec un produit chauffant (alcool à brûler) et tenez le cheval au chaud.

Les autres maladies courantes

Les parasites
Plusieurs origines :

  • Les vers plats ou ronds : ils pullulent. En envahissant le système digestif du cheval, ils provoquent notamment : amaigrissements, diarrhées, voire coliques.
  • Les strongles : ils sont intégrés, à l’état de larve, dans l’herbe et l’eau. Ce sont les plus courants et les plus dangereux des vers.
  • Les oxyures : si votre cheval se gratte le haut de la queue avec ardeur, c’est qu’il en est infesté.
  • Les gasterophyles : grosses mouches plates qui ne vivent que quelques jours en été et au début de l’automne, ce sont elles qui pondent des oeufs jaunes sur les épaules et les membres et qui sont ensuite très difficiles à faire partir. En se léchant, le cheval avale des larves qui provoquent des ulcères, coliques et amaigrissements.
  • Les taenias : ce sont des vers agressifs chez les chevaux.
  • Les ascaris : la contamination se fait par l’ingestion d’excréments déposés dans les prairies.

L’obstruction de l’oesophage
Ayez toujours le réflexe de couper en morceaux pommes, carottes et pain dur (ne pas donner du pain frais ou mou). Cet accident peut venir de votre cheval qui ne mastique pas assez. Regardez de plus près ses dents.

Si vous venez de lui donner un morceau de pomme ou une carotte insuffisamment coupé, un bouchon peut se former dans l’oesophage. Le cheval se met alors à saliver abondamment et recrache une mousse plus ou moins colorée par la bouche et les naseaux ; appelez vite le vétérinaire. En cas de récidive, changez d’alimentation.

Les diarrhés
À prendre très au sérieux, comme les coliques elles peuvent dégénérer très vite.

  • Assurez-vous que le cheval boit bien.
  • Mettez-le en diète totale pendant 12h puis donnez-lui du foin uniquement pendant une journée pour qu’il retrouve sa ration de granulés progressivement.
  • Il faudra prévoir de le vermifuger à nouveau une fois les diarrhées disparues.

Les intoxications
Elles peuvent avoir plusieurs origines : produits de traitement du bois, pesticides, insecticides, raticides ou certaines plantes... La plus meurtrière est sans conteste quand le cheval mange de l’if. Il faut absolument bannir cet arbre de la proximité de vos écuries, paddock, marcheur et prés. Attention aussi aux graines d’érable et aux glands.

Les fourbures
Très fréquentes dans les causes de mortalité des chevaux, elle sont dûes, dans la majorité des cas, à un excès alimentaire (herbes de printemps trop riches, mauvais dosage entre des rations trop energétiques et le programme de travail, ou « descente » inopinée dans la graineterie).

Il s’agit pour le cheval d’une inflammation très douloureuse de la membrane du pied qui affecte généralement les antérieurs. Il se tient la tête basse et sa souffrance est patente. Il peut même être incapable de se déplacer. Sans intervention rapide du vétérinaire, les conséquences peuvent quelquefois être irréversibles.

La myoglobinuerie (coup de sang)
Elle est dûe à un déséquilibre entre la nourriture et le travail

  • Transpiration excessive du cheval, les muscles deviennent très durs et l’urine devient très foncée.
  • Surtout arrêter immédiatement tout effort physique. Le transporter en camion si besoin est, et appeler le vétérinaire.
  • Évitez de donner des suppléments de nourriture excessifs. « L’avoine du jour n’a jamais fait le cheval du jour ».

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