Comment entretenir mes cuirs ?

© Sylvie Mangaud

C’est indispensable. Il permet de conserver toute la souplesse et le confort des cuirs. Cela offre une certaine sécurité.

Entretenir les cuirs

Démonter le matériel

Sans le faire systématiquement, démontez régulièrement les mors et les rênes de vos brides, idem pour les étriers. Certains pourront être étonnés mais c’est de votre sécurité que l’on parle. Les « grandes maisons » le faisaient autrefois le soir même des chasses. Les temps ont évidemment changé, n’attendez pas pour autant la veille de la chasse suivante pour le faire.

Retirer la terre et la transpiration

Prenez un essuie-mains que vous mouillez dans l’eau chaude et que vous essorez bien. Evitez l’éponge gorgée d’eau. Privilégiez le chiffon qui accroche plus facilement la crasse. A l’aide de cet essuie-mains, frottez vigoureusement les cuirs et retrempez régulièrement le chiffon dans l’eau chaude.

Savonner les cuirs

  • Prenez une éponge en mousse, légèrement humide et dédiée à cette fonction (évitez celle avec une face grattoir). Ensuite, imbibez-la de savon glycériné mélangé à du lait. Passez généreusement votre éponge, usez et abusez d’huile de coude, notamment pour les brides et les rênes une fois démontées.
  • Rangez vos brides et selles avec la satisfaction d’avoir du matériel propre et en bon état.
  • Pour les cuirs peu utilisés, une fois tous les six mois, mélangez le savon glycériné avec de l’huile de pied de bœuf et savonnez vos cuirs.

Les protège-boulet

Ils sont complémentaires aux guêtres. On les utilise avant tout pour les postérieurs. Ils protègent l’intérieur et l’arrière des boulets, mais pas le tendon.

Les cloches

Elles protègent la couronne et les glomes. Trop petites, elles irritent la couronne, trop grandes, elles risquent de partir à chaque foulée. On les utilise surtout pour les chevaux qui se forgent. Pour poser des cloches fermées, il faut les retourner, les enfiler sur le membre et ensuite les remettre à l’endroit. Faites-les tremper dans l’eau chaude quelques minutes avant pour les rendre plus élastiques et les ramollir. Pourvues d’un système d’attache Velcro, elles sont plus faciles à poser, mais se perdent plus facilement aussi.

Les bandes de travail

Par leurs tissus élastiques, elles soutiennent les tendons du cheval durant l’effort. Mal posées, c’est le claquage du tendon assuré. Il ne faut pas non plus les utiliser à la chasse car gorgées d’eau, elles se compressent et ont un effet dévastateur sur le tendon.

Les bandes de polo

La matière polaire protège un peu des coups, garde le membre chaud et a une légère action de soutien selon la façon de les poser. Le risque est quasi nul vis-à-vis des tendons.

Elles peuvent remplacer les protections normales en cas d’irritation de la peau, leur matière douce étant bien tolérée par les chevaux.

Les bandes de repos

Elles doivent être posées avec des sous-bandes. Elles maintiennent les membres au chaud et permettent une meilleure récupération. La chaleur dilate les vaisseaux capillaires et permet de bien raffermir les tendons. Elles se posent avec précaution car le moindre pli est préjudiciable.

Une prise de longe est également possible. Pour éviter cela, une fois la bande posée et le Velcro fixé, prenez du ruban adhésif et faite deux tours autour de la bande.

Pour enrouler vos bandes et ne pas vous tromper de sens, partez du côté Velcro que vous repliez sur lui-même à l’intérieur. Il vous suffit ensuite d’enrouler l’ensemble de la bande en la resserrant régulièrement.

Les protège-queue

Ils sont principalement utilisés pour les transports :

  • Soit vous utilisez un protège queue classique qui se règle sur le surfaix ou l’encolure du cheval.
  • Soit vous utilisez une bande de repos, mais attention à ne pas trop la serrer, elle pourrait, sur un long voyage, stopper l’irrigation sanguine de la queue : déjà vu !

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