Mardi 16 novembre, l’équipage de la Hardouinais chasse à courre en forêt de Loudéac (Côtes d’Armor) sur son territoire. A proximité d’une rivière où se trouve le moulin Essarts, la chasse est arrêtée car les chiens ont perdu la trace de l’animal qu’ils poursuivent. Le piqueux décide de traverser la rivière avec plusieurs chiens en empruntant le chemin communal qui traverse la ferme du moulin. A cet instant, deux des fils de l’habitante du moulin, connus pour leur engagement anti-chasse, s’interposent et refusent que le passage au piqueux sur le chemin communal. Le temps de l’échange, les chiens attendent auprès de la ferme. Une photo montre l’un d’eux à la porte d’une remise. Le piqueux récupère les huit chiens et repart.
Il n’en faut pas plus aux opposants bretons à la chasse à courre pour enflammer leur imagination débordante, qu’ils auraient profit à mettre au service des scénaristes de Netflix. Un récit délirant est élaboré avec le concours des deux fils de l’habitante, opposants déclarés à la chasse à courre. Et la presse locale s’empare de cette affabulation, beaucoup plus mélodramatique que la réalité.
Hystériser le débat, dénoncer à la vindicte populaire une partie de nos concitoyens serait-ce au prix de mensonges éhontés constituent les procédés bien connus de mouvements extrémistes qui sévirent dans les années 30. On voit que certains de nos compatriotes rêvent de ressusciter cette période de triste mémoire.
Extraits de la « stratégie de manipulation de masse » de Noam Chomsky
- Créer des problèmes puis offrir des « solutions »
- Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
- Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise