Les ravages du feu

On nous le répète depuis plusieurs semaines : la sécheresse extrême de nos campagnes rend le risque d’incendie plus important que jamais.

Dans les forêts domaniales, les agents de l’ONF ont été conduits à fermer temporairement certaines routes forestières, afin d’éviter une circulation trop importante qui ne ferait qu’accroître les risques.

Quiconque circule un peu en France constate les ravages du feu dans les prés au bord des routes. On croyait jusqu’alors ce phénomène réservé au Sud de la France et à ses pinèdes qui, chaque année, connaissaient leur lot d’incendies. Hélas le feu remonte bien plus au Nord, tant la sécheresse a touché toute la France depuis plusieurs mois.

La semaine passée, c’est la Brenne qui en a été victime, brûlant sur plusieurs centaines d’hectares. Une famille de veneurs bien connue a été directement touchée, ne déplorant, fort heureusement que des dégâts matériels, hommes, chiens et chevaux ayant été épargnés. Il est à craindre cependant qu’ils conservent longtemps encore le traumatisme de cet incendie, qui a démarré sous leurs yeux, et s’est propagé rapidement malgré les efforts remarquables déployés par les pompiers.  

La prudence impose de ne pas fumer en forêt, pas plus que de tondre ou de broyer une herbe qui, de toutes façons, ne pousse plus depuis longtemps. Un rien suffit à enflammer nos campagnes ; une lutte longue et incertaine vient seule à bout des incendies, avec une question qui hante les victimes : où le feu s’arrêtera-t-il ?

Plus que jamais, à une époque où nous retournons tous en forêt, notre vigilance sur les risques d’incendie doit être une préoccupation constante.

« Les chasseurs premiers écologistes de France », disait une campagne de communication il y a un an. Voilà en tout cas une façon très concrète de démontrer notre attention à la conservation Nature.

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