La vènerie au baccalauréat

La chasse à courre est perçu par une grande majorité de la population comme une activité réalisée par des « barbares sanguinaires et sans cœur. » Cette pratique n’est en réalité pas celle véhiculée par les stéréotypes. C’est en effet une activité ancestrale de la culture française. Ce qui la rend différente d’autres cultures historiques comme la peinture classique ou les châteaux fort est que ce patrimoine est encore très vivant. C’est ce qui dérange fondamentalement ses détracteurs. 

Pour des personnes non expertes dans notre passion, la chasse à cor et à cri ne consiste qu’à épuiser un animal or celle-ci à des enjeux bien différents. Tous d’abord, nous continuons à maintenir l’instinct de survie des animaux de la forêt comme le cerf, le sanglier…qui n’ont plus de prédateur depuis de nombreuses décennies. Cela permet donc à ces animaux de conserver un instinct de survie et de protection dans leur milieu naturel. Cet instinct est la clé de leur survie. 

La chasse à courre permet également de sauver des animaux comme les chevaux ; en effet les veneurs récupèrent des chevaux généralement issus des courses sans résultats ; une deuxième vie est offerte à ces chevaux qui sont majoritairement des trotteurs, préférés par les veneurs pour leur robustesse et leurs capacités à aller sur tous les terrains. 

Les cavaliers doivent prendre soin de leur monture comme la rappelle le « Guide des bonnes pratiques du cheval de chasse ». Ils doivent être entretenus et nourris correctement car sinon ils ne peuvent pas faire face à l’effort physique qu’induit une chasse. Ces chevaux sont des athlètes au même titre que les chiens ; nous nous devons de les traiter comme tel. 

De même, le veneur doit être attentif au bien être des chiens qui sont en meute dans un chenil, nourris selon leurs besoins. Contrairement à ce que disent les opposants de la vénerie, un chien ne peut pas chasser s’il n’est pas correctement nourri. Un marathonien ne peut pas courir s’il ne s’est pas correctement alimenté ; il en va de même pour nos chiens. La charte de l’éleveur-veneur précise la manière dont ils doivent être soignés. 

Contrairement aux idées reçues, la chasse à courre est accessibles à toutes les catégories socio-professionnelles ; c’est particulièrement le cas dans la petite vénerie qui requière une cotisation bien moins importante que la grande vénerie. 

Les anti-chasse dénoncent une pratique dangereuse pour les animaux et les utilisateurs des routes, or, des panneaux sont disposés à l’entrée des forêts, qui demandent aux usagers de redoubler de vigilance. Ce n’est pas le comportement des chasseurs mais bien celui des anti- chasse qui est le plus dangereux ; il est toujours possible qu’un chien surgisse sur la route et se fasse percuter par une voiture causant ainsi de graves dommages sur celle-ci et pour notre compagnon. 

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