Attaquée toute la saison par des extrémistes végans, la chasse à courre s’est organisée et renforcée

La saison de chasse à courre s’achève aujourd’hui, dimanche 31 mars. Pratiquée, à pied ou à cheval, dans 70 départements par 390 équipages, la chasse à courre est aujourd’hui plus dynamique en France qu’elle ne l’a jamais été et se voit de plus en plus soutenue par les acteurs de la ruralité.

Les membres d’AVA (mouvement hétéroclite composé de néo-ruraux, végans, animalistes, antispécistes plus ou moins politisés à l’extrême gauche) ont, pour leur part, multiplié leurs actions de sabotage dans 5 zones géographiques : Compiègne, Rambouillet, Bretagne, Touraine et Grésigne.

Les AVA se sont radicalisés : violences, kidnapping de chiens, violation de propriétés privées, harcèlements, mises en scène, victimisation, manipulations de l’opinion via des communiqués de presse calomnieux envoyés tous les trois jours à la presse et relayés par des animalistes médiatiques. La couverture médiatique de ce groupuscule est sans rapport avec sa représentativité : les AVA sont en réalité très peu nombreux sur le terrain. Les grandes manifestations anti-chasse à courre organisées par AVA samedi ont rassemblé 700 personnes dans toute la France alors que, rien qu’en Bretagne, 3000 agriculteurs, pêcheurs et éleveurs se sont joints aux veneurs pour défendre la ruralité. Les AVA ne sont en aucun cas soutenus par la population locale qui voit à l’inverse dans la chasse à courre une activité traditionnelle parfaitement ancrée dans les campagnes et fédérant autour d’elle plus de 100.000 suiveurs passionnés de nature.

Tenter, par des moyens violents, de sauver un cerf ou un sanglier par an démontre en outre la méconnaissance totale qu’ont les AVA de la gestion de la faune sauvage en France. Les chasseurs (tous modes de chasse confondus) prélèvent en moyenne 800.000 sangliers, 600.000 chevreuils et 60.000 cerfs et biches par an, en France, dans le cadre de plans de chasse rigoureusement élaborés. Les populations sont en pleine augmentation et de nombreux agriculteurs et forestiers réclament d’augmenter les quotas pour limiter le dégât que le gibier cause à leurs cultures. Le but même du plan de chasse est de maintenir un équilibre entre agriculture, gestion forestière et présence de populations d’animaux sauvages en bonne santé.

La modification en mars dernier de l’arrêté de 1982 relatif à l’exercice de la vènerie où dorénavant un animal qui tient les abois dans une zone urbanisée sera gracié et les chiens aussitôt retirés est venue apporter les précisions nécessaires pour inscrire durablement la continuation de sa pratique parmi les autres activités cynégétiques. Les veneurs respectent scrupuleusement cette réglementation.

Selon Pierre de Roüalle, président de la Société de Vènerie : « sur le terrain, auprès des tribunaux comme dans les médias, les veneurs se sont organisés pour contrer les sabotages d’AVA et préserver la liberté républicaine. Les veneurs n’ont rien à cacher : ils se sont ouverts aux journalistes et aux néophytes pour faire partager leur passion. Le vent semble d’ailleurs en train de tourner : les manifestations anti-vènerie de ce week-end n’ont rassemblé que 500 animalistes dans toute la France, alors que plus de 400 personnes à Rambouillet et 3000 en Bretagne étaient venues défendre la ruralité et la chasse à courre. Cette chasse authentique qui mêle dressage des chiens, entraînement des chevaux et connaissance de la nature est une science autant qu’un patrimoine vivant à protéger et transmettre aux générations futures ».

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