En quête de vérité(s)

« Le monde ne vaut que parce qu’on ne s’y ressemble pas » déclarait Régis Debray dans une récente émission de radio où l’avait convié Alain Finkielkraut. Et c’est parce qu’on ne s’y ressemble pas, parce que cette dissemblance doit être cause de tolérance et de respect mutuel qu’il nous faut dire notre différence de veneurs, au cœur d’une société qui a érigé la transparence en vertu cardinale.

Ne rien cacher de ce qui fait notre identité pour mieux chasser les idées reçues, tel fut notre objectif en imaginant une nouvelle série de vidéos, que vous allez découvrir dans la Lettre des Amis de la Vènerie tout au long de la saison.

La première question était de savoir à qui nous nous adressions. Sans doute pas à nos opposants radicalisés ; ne perdons pas de temps avec qui ne VEUT pas comprendre. Mais intéressons-nous bien plutôt à la grande masse des indifférents, qui ignorent jusqu’à l’existence de notre pratique et qui se montreront réceptifs au premier message qui leur parlera « vènerie », en bien comme en mal. Ces fameux 84% dont se prévalent nos opposants et qui sont en réalité 84% de gens qui ne nous connaissent pas.

Par où commencer ? Comment structurer notre présentation ? Quel discours tenir pour qu’il soit compréhensible hors de la sphère des initiés ? C’est l’exercice auquel nous avons convié Les Films du Bouchon, une société de production qui travaille régulièrement pour Seasons, la chaîne des chasseurs et des pêcheurs. Quatre thèmes ont émergé de nos réflexions ; quatre thèmes pour tenter de faire le tour de la question ou, du moins, pour en faire apprécier les composantes principales.

Chaque thème a fait l’objet d’un épisode de cette série dont le titre nous est rapidement apparu comme une évidence : « En quête de vérité(s) ». En quatre fois neuf minutes, nos réalisateurs en ont présenté les principales caractéristiques.

Nous nous sommes tout d’abord intéressés aux hommes qui pratiquent la vènerie. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Comment vivent-ils ?

Après avoir qualifié nos veneurs, nous avons ensuite tenté, dans le deuxième épisode, de cerner les ressorts de leur passion.

Le troisième volet de notre série est entièrement dédié aux chiens.

Et le dernier épisode aborde enfin, sans tabou, le sujet de la mort. La mort donnée, expliquée et assumée par le veneur.

Cette structuration ne recueillera peut-être pas les suffrages de tous ceux qui regarderont « En quête de vérité(s) ». Tant le sujet est à la fois vaste et intime, nous ne pouvions prétendre à cette ambition. Disons seulement que, grâce au soutien généreux de quelques mécènes qui se reconnaîtront, cette série constitue une étape importante dans la découverte des subtilités du noble déduit par un public élargi.

Découvrez aujourd’hui le premier épisode de « En quête de vérité(s) », réservé en exclusivité aux lecteurs de la Lettre des Amis de la vènerie !

Et faites-nous connaître votre appréciation en écrivant à agallon@venerie.fr

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