Décès d’Elisa Pilarski : le rapport d’expertise met définitivement hors de cause la chasse à courre

Affaire Élisa Pilarski, le rapport d’expertise des deux vétérinaires est formel : « Le chien Curtis est l’unique auteur des morsures ayant causé le décès ». La chasse à courre a été accusée à tort par de nombreux militants animalistes, associations anti-chasse et personnalités médiatiques ; le président de la Société de Vènerie appelle à tirer les leçons de ce déferlement de haine et de mensonges.

Samedi 16 novembre 2019, une femme enceinte est retrouvée morte à la suite de morsures de chien dans la forêt de Retz (Aisne). Le rapport des deux vétérinaires, experts près les cours d’appel de Reims et Toulouse est formel : « Le chien Curtis est l’unique auteur des morsures ayant causé le décès ». Les comparaisons des mâchoires ne laissent aucun doute selon les vétérinaires : « Les morsures individualisables sont compatibles avec la mâchoire du seul Curtis, et non des chiens de chasse ».

Les experts relèvent en outre que le pitbull Curtis fait preuve d’un comportement de « prédation détourné de sa finalité » en raison de son dressage « contre nature », qui relève d’une « forme de maltraitance animale ». Non déclaré, interdit en France, et importé illégalement par Christophe Ellul, le pitbull Curtis est « obnubilé par le fait de mordre, quel que soit l’objet, et ne connaît pas l’inhibition de la morsure sur les humains, même familiers » constatent les experts.

Pour Me Guillaume Demarcq, avocat du maître d’équipage du Rallye La Passion, « Curtis a bel et bien tué Elisa Pilarski ce 16 novembre 2019, le doute n’est plus permis. Depuis un an, tout le monde attendait l’expertise ADN mais ce qui importe pour connaitre les causes du décès est l’analyse des morsures. Le résultat est sans appel, ce sont celles de Curtis, la chasse à courre est donc définitivement mise hors de cause. La chasse à courre toute entière, et au-delà l’ensemble des chasseurs, ont été trainés dans la boue, traité de meurtriers et jetés en pâture sur les réseaux sociaux».

Dès le début de l’enquête, la Société de Vènerie n’a eu de cesse de rappeler que les 30 000 chiens de chasse à courre sont affectueux avec les adultes comme avec les enfants ; jamais aucun accident corporel humain n’a été relevé.

De nombreuses associations animalistes et personnalités médiatiques avaient en effet accusé sans ambiguïté la chasse à courre d’être responsable de ce tragique décès. Brigitte Bardot, adressait le 19 novembre, un courrier à la ministre de la Transition Écologique, expliquant qu’« une jeune femme enceinte de six mois partie promener son chien s’est retrouvée prise pour cible par la meute de chiens de l’équipage de chasse à courre. Cette jeune femme et son enfant n’ont pas survécu à cette attaque ».

 Stanislas Broniszewski, leader du mouvement AVA (Abolissons la Vènerie Aujourd’hui) invité sur BFM TV peu après déclarait « oui, les chiens de vènerie sont dangereux ; oui, les riverains des forêts ont peur (…) [qu’elle ait été tuée par des chiens de chasse] « est ce qu’il y a de plus probable ». L’humoriste Rémi Gaillard interpellait le Président de la République sur Twitter : « Bonjour @EmmanuelMacron Le compagnon d’Elisa, tuée par une meute de chasse, témoigne : « elle était à découvert, déshabillée entièrement, dévorée de partout ». Elle était pas la banque, elle était pas Total, elle était pas ta femme. Mais pour une fois, putain fais quelque chose ! ».

Le célèbre journaliste vegan Hugo Clément, connu pour sa volonté d’interdire la chasse à courre, laissait lui aussi volontairement planer le doute sur la responsabilité des chiens de chasse.

Pierre de Roüalle, président de la Société de Vènerie, appelle à tirer les leçons du traitement de cette affaire « les chasseurs à courre sont victimes d’accusations sans fondement, de calomnies et de menaces : les mouvements animalistes ont instrumentalisé de manière ignoble cette mort tragique uniquement pour tenter de faire interdire notre mode de chasse ». Il présente à nouveau à la famille Pilarski toute sa compassion.

Vous trouverez ci-dessous le lien des vidéos relatant l’affaire :

> Nos chiens ne sont pas méchants : https://youtu.be/yr_QANuEgAU

> L’instrumentalisation du drame par les militants animalistes  : https://youtu.be/VP2nAJzIDXI

 

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