Ces faux sauveurs de la Nature

A la lecture des résultats français des élections européennes, l’attention du veneur est attirée sur deux partis qui ont inscrit l’interdiction de la chasse à courre à leur programme.

C’est peu dire que le premier d’entre eux, Europe Écologie les Verts, apporte de mauvaises réponses à une vraie question. Sous couvert de « sauver la planète », il masque une idéologie que les propos de Yannick Jadot dans Le Parisien du 3 novembre 2018 exposaient sans ambiguïté. Sa percée sur la scène politique conduira les analystes les plus aguerris à dénoncer la complaisance démagogique de l’écologisme. Contre l’écologisme, l’ouvrage que Bruno Durieux vient de faire paraître, contribuera entre autres, à éclairer la vraie nature de ces faux sauveurs de la Nature.

Une autre liste, le Parti Animaliste, mérite qu’on s’y arrête un instant. En lui portant leurs voix, près de 500 000 électeurs, 1% du corps électoral français, auront estimé que l’urgence pour la construction européenne se résumerait à la défense de la « cause animale ». Interdire la chasse à courre, les delphinariums et les animaux dans les cirques : voilà la voie du succès pour la construction européenne ? Promouvoir des sanctuaires à insectes : la solution pour imposer l’Europe dans le commerce international ? Comme l’aurait dit Cyrano de Bergerac, « C’est un peu court, jeune homme ! ». Gageons que ces électeurs, bien éloignés des véritables enjeux politiques européens, auront exprimé là leur sacro-sainte sensibilité.

Winston Churchill le disait déjà en 1947 : « La démocratie est la pire forme de gouvernement à l’exception de tous les autres. »

Pour lire la Chronique « Oui à l’écologie, non à l’écologisme », cliquez sur l’image ci-dessous.

 

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