« Chasse bashing, comment relever la tête ? » et « Les chasseurs, des écologistes ? » … Voilà les thèmes des deux tables rondes organisées lors de l’assemblée générale de la fédération des chasseurs du Doubs.
Privés durant deux années consécutives d’assemblées générales en présentiel, la fédération des chasseurs du Doubs et son président Jean-Maurice Boillon ont pu vendredi soir rassembler plus de 300 présidents d’associations locales dans le but de donner une vision moderne de la chasse à l’occasion d’un grand moment d’échanges, d’information et de convivialité.
« Des critiques de plus en plus radicalisées »
Ainsi dès l’ouverture programmée ce 11 septembre, l’ensemble des chasseurs du Doubs sera par des questions et des remarques invité à participer à la rédaction du nouveau schéma départemental de gestion cynégétique de 2023 à 2029. Avec pour thèmes « Chasse bashing, comment relever la tête ? » et « Les chasseurs, des écologistes ? », deux tables rondes ont permis à la fois d’établir des constats et des attitudes face aux « critiques de plus en plus radicalisées ».
« La chasse fait partie intégrante de la ruralité »
Parmi les réflexions, la députée Annie Genevard commence le débat : « La chasse fait partie intégrante de la ruralité par son patrimoine culturel et sensoriel. » Pascal Sécula, trésorier de la fédération nationale, ajoute : « Les réseaux sociaux sont les principaux vecteurs de critiques et d’images chocs souvent trafiquées. À terme on voudrait abolir notre loisir et tout simplement sortir l’homme de la nature. » Le youtubeur Richard sur Terre complète : « Par son comportement et son éthique, chaque chasseur est le représentant de tous les autres chasseurs. La communication vraie et sincère est le meilleur outil pour ‘’chasser » toutes les fausses idées transmises tous les jours ».
« Revendiquez plutôt l’idée d’être des amoureux de la nature »
Le préfet du Doubs Jean-François Colombet a conclu : « Tout le monde est écologiste. Revendiquez plutôt l’idée d’être des amoureux de la nature. En partenariat avec le département, les scientifiques et les services préfectoraux vous gérez les espèces. À l’exemple de la plantation de haies ou l’aménagement des zones humides, vous favorisez aussi la biodiversité. Par contre je serai très intransigeant avec la mauvaise utilisation intempestive des véhicules 4×4. »
