Guyaume Vollet a un palmarès de champion de trompes de chasse impressionnant. il partage sa passion pour cet instrument depuis trois ans avec ses élèves de Gien. Guyaume Vollet est né à Gien. Il découvre la trompe de chasse dès son plus jeune âge dans la forêt d’Orléans. « J’aimais regarder la chasse à courre ». À 8 ans, il commence à sonner. Marc, un ami de la famille le prend sous son aile. « Tu aimes ça, tu dois sonner », dit-il au jeune garçon. « J’allais dans une grange au fond des bois » où il retrouve une quarantaine de sonneurs. « Il fallait être motivé, surtout l’hiver », se souvient-il. Et il l’était.
En 2012, il décide de devenir professionnel. Là encore « j’étais le premier à le faire ». Il donne des cours dans une association à Chilleurs-aux-Bois près de Pithiviers. « Elle avait 25 sonneurs et pas de professeur ». Deux ans plus tard, en 2014, il quitte son emploi dans les travaux publics et se consacre entièrement à sa passion. « Je développe des master class surtout dans le nord de la France, Bretagne, Normandie… et en Belgique. J’avais une quinzaine d’élèves motivés qui avait besoin de progresser ».
La trompe de chasse se démocratise via les réseaux sociaux Guyaume enseigne également en visio. « J’ai des élèves en Côte d’Ivoire, en Belgique et cette semaine un nouveau qui habite Hong Kong ».
La pratique de la trompe de chasse se démocratise grâce aux réseaux sociaux. « J’ai 22.000 abonnés qui me suivent sur Facebook. J’ai fait une vidéo sur ma chaîne YouTube qui a été vue par plusieurs millions de personnes ».
Son besoin de transmettre ne se fait pas qu’en virtuel. « En septembre 2019, j’ai commencé à donner des cours au musée de la chasse de Gien. J’avais 25 élèves ». Il fait des prestations également avec ses nombreux groupes comme Les Trompes de chasse de Gien dont il est depuis un an l’administrateur. « J’y ai rencontré des officiels qui voulaient relancer l’école à Gien ». Depuis plus de 2 ans, l’école de la musique et de théâtre, lui a ouvert ses portes. 22 inscrits âgés de 4 à 77 ans, suivent ses cours (lire ci-dessous). Guyaume constate l’évolution des pratiquants : « La majorité est en lien avec la chasse mais j’ai de plus en plus de musiciens et de femmes ».
Le jeune homme de 33 ans en a fini avec les compétitions. Il veut transmettre. Sa plus grande satisfaction : « Le champion de France de cette année est un de mes élèves ».