Diffamation et fantasmes de ses opposants : la Société de Vènerie réagit

Le cerf blessé que l’équipage de Bonnelles Rambouillet a chassé ce mardi 22 mars souffrait d’une grave blessure à l’un de ses membres qui handicapait lourdement sa locomotion. Il s’est rapidement arrêté contre le mur d’une propriété isolée de Grosrouvre (Yvelines). Les tentatives de le renvoyer en forêt étant demeurées vaines, l’animal a été abattu sur ordre de l’Autorité Publique comme le prévoit la loi. Deux opposants présents sur place ont admis la nécessité d’abréger les souffrances de ce cerf blessé.

La propagande des opposants à la chasse à courre ne connaît pas de limite. Pierre Rigaux, militant déclaré contre la chasse, se saisit donc de ce fait divers, donnant libre cours à ses propres fantasmes. Il invente une dramaturgie digne d’un film d’horreur et sort en quelques heures une vidéo à la mise en scène choisie : musiques angoissantes, voix d’outre-tombe, vocabulaire morbide, tout est fait pour plonger le spectateur dans une atmosphère sinistre.

Rigaux multiplie les diffamations. Si les forces de l’ordre sont sur place, ce n’est pas du fait de cet incident mais pour contenir les quelques opposants à la chasse à courre qui s’obstinent à en perturber le déroulement. La scène n’est pas chaotique mais parfaitement maîtrisée par les veneurs, hormis l’agitation d’une opposante animaliste. Si l’animal est servi à l’arme blanche, c’est pour éviter tout risque balistique lié à l’usage d’une arme à feu à proximité d’une route et d’une habitation. La mort de l’animal est rapide ; il a parcouru quelques mètres, sans qu’il soit besoin de « l’achever ». Enfin, les veneurs ne sont pas repartis « traquer un deuxième cerf dans la forêt », en dépit de ce qu’affirme Rigaux, suggérant un comportement contraire à notre éthique.

Pas en reste, AVA Rambouillet se réfère à l’arrêté du 25 février 2019 modifiant l’arrêté du 18 mars 1982 relatif à l’exercice de la vénerie et visant à limiter les incidents en fin de chasse à proximité des lieux habités. AVA oublie, au passage, d’en mentionner la conclusion : « L’autorité publique évalue la situation et décide de faire procéder à l’anesthésie de l’animal par le vétérinaire, aux frais de l’équipage, ou à défaut, de procéder à sa mise à mort. » Ce fut le cas mardi à Rambouillet.

Enfin, Le Parisien, dans son édition des Yvelines, reprenant sans nuance la rhétorique d’AVA, donne essentiellement la parole à la militante évoquée plus haut. Elle se dit traumatisée tout en affirmant avoir filmé sans relâche la scène prétendument traumatisante ; curieux paradoxe ! La conclusion de l’article revient fort heureusement à la Gendarmerie des Yvelines : « Face à l’état désespéré dans lequel se trouvait cet animal, la décision de laisser un chasseur abréger ses souffrances a finalement été prise… un choix collectif, pragmatique… il nous a semblé qu’il valait mieux en finir rapidement. »

Cet épisode démontre que la chasse à courre est la plus naturelle : les chiens chassent instinctivement d’abord les animaux malades, blessés ou moins rusés, et favorisent ainsi la bonne santé de l’espèce. Lorsque l’animal est pris, le veneur – c’est sa seule intervention – met tout en œuvre afin que sa mort soit rapide et sans souffrances inutiles.

Rappelons enfin que, chaque année, les chasseurs prélèvent notamment 70 000 cervidés, afin de rendre possible la coexistence de ces animaux magnifiques avec les activités humaines : agriculture, sylviculture, circulation routière, activités urbaines.

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