11 juin 2021 – Élections régionales. Chasseurs, agriculteurs et pêcheurs veulent peser pour défendre la ruralité

Faire entendre la voix de la ruralité : c’est le mot d’ordre de la manifestation virtuelle nationale organisée, samedi 12 juin 2021, à une semaine du premier tour des élections départementales et régionales. Jérémy Grandière, président de la fédération de pêche et de protection des milieux aquatiques d’Ille-et-Vilaine, en sera. Jérémy Grandière, président de la fédération de pêche et de protection des milieux aquatiques d’Ille-et-Vilaine, sera parmi les intervenants de la manifestation virtuelle de défense de la ruralité, samedi 12 juin 2021.

Une manifestation organisée en ligne sur internet aura-t-elle le même poids et la même force symbolique qu’un rassemblement sur la voie publique ? C’est en tout cas l’option choisie par la Fédération nationale des chasseurs (FNC) qui est à l’initiative d’un rassemblement virtuel, samedi 12 juin 2021. Willy Schraen, président de la FNC, et Christiane Lambert, présidente de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), signent même une tribune commune pour appeler les ruraux, au-delà de leurs propres rangs, à participer à ce rendez-vous.

Jérémy Grandière, président de la fédération de pêche et de protection des milieux aquatiques d’Ille-et-Vilaine, sera aussi l’un des principaux intervenants de cette manifestation virtuelle. « La fédération nationale de la pêche n’a pas souhaité s’associer », regrette-t-il, conscient que des points de divergence importants existent entre l’activité qu’il représente et le monde de l’agriculture, notamment sur la question de l’usage de produits phytosanitaires et les conséquences sur la qualité des eaux dans les milieux naturels.

« Mais nous ne devons pas jouer dans notre coin, au risque d’être marginalisés. C’est pour cela que j’ai voulu m’associer à cette manifestation. Les pêcheurs doivent eux aussi prendre conscience qu’il n’y a pas que la chasse en général, ou la chasse à courre en particulier, qui sont en danger, explique Jérémy Grandière. C’est la ruralité dans son ensemble, ses activités et traditions, qui sont menacées. » Par qui ? « Les mouvements animalistes, antispécistes, et plus largement l’écologie punitive. »
Une manifestation organisée en ligne sur internet aura-t-elle le même poids et la même force symbolique qu’un rassemblement sur la voie publique ? C’est en tout cas l’option choisie par la Fédération nationale des chasseurs (FNC) qui est à l’initiative d’un rassemblement virtuel, samedi 12 juin 2021. Willy Schraen, président de la FNC, et Christiane Lambert, présidente de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), signent même une tribune commune pour appeler les ruraux, au-delà de leurs propres rangs, à participer à ce rendez-vous.

« Vivre la ruralité, ce n’est pas être nostalgique du passé et opposé à toute évolution par principe. Au contraire, la ruralité est une chance pour la France. Mais ses acteurs ont plus que jamais besoin de signaux positifs face à une fracture territoriale et sociale qui creuse les inégalités en termes d’emplois , écrivent-ils face à une ruralité qu’ils estiment menacée par l’écologie politique. Le rôle des agriculteurs et des chasseurs doit être reconnu comme source de solutions face aux enjeux de demain, qu’ils soient climatiques, écologiques ou sociétaux… »

Jérémy Grandière, président de la fédération de pêche et de protection des milieux aquatiques d’Ille-et-Vilaine, sera aussi l’un des principaux intervenants de cette manifestation virtuelle. « La fédération nationale de la pêche n’a pas souhaité s’associer », regrette-t-il, conscient que des points de divergence importants existent entre l’activité qu’il représente et le monde de l’agriculture, notamment sur la question de l’usage de produits phytosanitaires et les conséquences sur la qualité des eaux dans les milieux naturels.

« Mais nous ne devons pas jouer dans notre coin, au risque d’être marginalisés. C’est pour cela que j’ai voulu m’associer à cette manifestation. Les pêcheurs doivent eux aussi prendre conscience qu’il n’y a pas que la chasse en général, ou la chasse à courre en particulier, qui sont en danger, explique Jérémy Grandière. C’est la ruralité dans son ensemble, ses activités et traditions, qui sont menacées. » Par qui ? « Les mouvements animalistes, antispécistes, et plus largement l’écologie punitive. »

Il y a deux ans, Jérémy Grandière avait déjà participé à la grande manifestation qui avait réuni près de 1 500 personnes. Une manifestation déclenchée au départ en soutien à l’équipage de chasse à courre du Rallye Bretagne, régulièrement malmené par des opposants lors de la saison 2018-2019. Le rendez-vous s’était ensuite mué en manifestation de défense de la ruralité, rassemblant notamment des agriculteurs, des forestiers, des pêcheurs, et chasseurs.

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