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12 mai 2022 – La société de vénerie en stage au Bois-Buzin

C’est une première en France. Quelque 120 adeptes de chasse à courre se sont réunis à Saint-Hilaire-le-Vouhis pour une journée « d’atelier du chien de vénerie ». Invités par le président de la société de vénerie, Pierre de Roüalle, sur le domaine d’Henri Séchet, au Bois-Buzin, les veneurs ont eu droit, tout au long de la journée, à des ateliers sur les bonnes conduites à tenir, le bien-être du chien, la charte de l’éleveur veneur, élaborée parle vétérinaire landais Nicolas Vicart, sur la nutrition animale ou encore le travail sur la performance des chiens de vénerie.

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11 mai 2022 – L’équipage de vénerie a ouvert ses portes

L’équipage de vénerie le Rallye de Perseigne, a ouvert ses portes aux visiteurs samedi. Jean-François Nègre, maître d’équipage, et son fils Alexandre, accompagnés de Kévin Péron, piqueux salarié, ont conduit la visite aux nombreux visiteurs.

« Ces portes ouvertes permettent d’entretenir nos bonnes relations de voisinage avec les habitants du territoire », explique Jean-François Nègre.

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11 mai 2022 – Au printemps, les chiens du rallye de Perseigne se reposent

Chaque année à cette époque, l’équipage de vénerie ouvre les portes de son chenil au public.

L’équipage de vénerie le Rallye de Perseigne, a ouvert ses portes aux visiteurs samedi 7 mai, Jean-François Nègre, maître d’équipage et son fils Alexandre Nègre, accompagnés de Kévin Péron, piqueux salarié, ont conduit la visite du site. « Nous organisons cette porte ouverte afin de faire mieux connaître la vénerie » explique Jean-François Nègre.

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10 mai 2022 – Guignen. Le Rallye Val d’Ahaut va chasser sur d’autres territoires

Guignen. Le Rallye Val d’Ahaut va chasser sur d’autres territoires
Après quarante années à Guignen, le Rallye du Val d’Ahaut est bien connu des chasseurs. Son maître d’équipage, Francis Allain, a souhaité passer la main, mais un dernier repas est prévu jeudi 26 mai. Retour sur l’histoire de cette association.

Un rallye est une association de personnes qui pratiquent la chasse à courre. Francis Allain, Guignennais, a eu l’idée de créer le Rallye Val d’Ahaut, à Guignen, près de Rennes (Ille-et-Vilaine) après avoir suivi quelques chasses du Rallye Bretagne, dans la région. Avec l’accord de son épouse, Chantal, il se lance dans l’aventure et crée un équipage de vénerie (chasse à courre) en 1981. Un chenil voit donc le jour à Cohignac-d’Ahaut et une cinquantaine de chiens est nécessaire. Pour exercer ce type de chasse, des amis, des suiveurs et des sonneurs rejoignent l’équipe.

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Compte-rendu de chasse : une chasse au lièvre avec le Rallye des Mondrots

Chasse au Thuit du 06/03/2022

La combinaison « café-chouquettes » offerte par nos amis et hôtes veneurs de la forêt de Lyons sera un bon petit stimulant avant l’effort.

Après avoir foulé les semis autour de la ferme, nous traversons jachères et labours en bordure de bois. Deux lièvres se dérobent devant nous, les chiens choisiront celui qui rentre aussitôt en forêt par les pâtures. Dès le premier chemin, une rencontre de notre bouquin avec des promeneurs semble l’avoir un peu stressé. Nous sommes déjà chez les voisins et décidons de réattaquer rapidement.

Nous reculons donc et retrouvons aussitôt le second lièvre. Les chiens sont appliqués et arrivent en bon ordre à la première petite route en direction de la ferme. Un joli labour les met un peu en difficulté, mais les plus fins dont Pandore percent et nous emmènent, après plusieurs passages de routes, dans un second grand labour que nous traversons au pas. Notre lièvre se dérobe à 20 mètres de la meute dans l’assolement suivant, un colza. Seule une partie de la meute le chasse à vive allure dans toute la longueur du labour : certains beagles ont loupé le relancé et n’ont pas entendu les copains partir, les colzas sont déjà plus hauts que nos petits chiens.

Nous rameutons lors d’un balancé au passage de la petite route du village en direction de la falaise du bord de Seine. Les chiens chantent sans discontinuité dans la descente et nous retrouvons la meute 200 mètres plus bas, le long du village. Entre les grillages, la route, les ronciers et la forte pente… seuls quelques bouts de voie sont démêlés dans la chaleur. Nous remontons donc sur le plateau et apprenons qu’un lièvre est vu sortant de la pente à 100 mètres de notre voie d’aller, une dizaine de minutes après notre descente. Les conditions sont compliquées et ne permettent pas aux chiens de reprendre franchement. Quelques chiens marquent dans le labour, nous fermons donc par le « vert », et notre lièvre bien calé dans le labour se dérobe finalement devant le maître d’équipage. La meute mise à la voie ne le lâchera plus, colza, labour, colza où la meute se fait jouer par une double. Remise à la voie à la sortie du colza, elle le chasse en plaine et devant toute l’équipe. Hallali !

100 mètres plus loin, un second lièvre se lève au nez de la meute alors que nous étions encore en cours de partage de ce premier run. La surprise fait rapidement place à l’action, et nous profitons de l’élan général ! Les chiens n’auront pas besoin de l’assistance humaine pour courir toute la plaine jusqu’à la ferme voisine traversée par notre lièvre. Très bonne reprise de voie le long du tas de fumier de l’autre côté du carrefour. Les chiens sont appliqués mais le retard nous pénalise. Nous ne traversons qu’en toute petite foulée quelques champs avant de tomber en bout de voie dans un colza. Bien bordé par une pâture, nous sommes quasi certains que notre animal ne perce pas. En insistant dans le colza, un lièvre finit par se lever aux nez de Simbad et Pandore qui l’emmènent dans une roue de tonneau. Une vue qui est sonnée dans la continuité des traces du tracteur nous confirme ce relancé à l’aveugle. La meute sort sans grand retard, mais la fatigue des chiens ou la difficulté de la voie ne nous permettent pas de retrouver la sortie du dernier labour en cours de travail par un courageux agriculteur ce dimanche.

Très bonne journée où nous avons eu grand plaisir à voir chasser la meute bien appliquée malgré une météo plutôt défavorable au courre du lièvre en plaine.

S’en suivra une belle curée à la ferme, où les honneurs seront faits à notre hôte M.P.

Nilouve, chienne exceptionnelle de l’Équipage Piqu’Avant Sologne

« Olivier m’a confié deux chiots de louve avec pour instruction de donner l’un à François-Xavier et de te remettre l’autre », me dit un beau jour mon ami Gérard , Maître d’Equipage du rallye Poncet ; et en descendant de cheval je fis la connaissance d’une jolie brunette au regard un peu sauvage. Comment appeler cette petite fille de sangs mêlés ? Eh bien, nous dirons Nilouve !

Olivier m’avait prévenu, les croisés loup sont souvent timides, parfois craintifs, mais j’avais eu la chance que François-Xavier ait fait le mauvais choix puisque son chiot fut et demeura imprenable. Quant à Nilouve, élevée dans ma maison déjà pleine de chiens, elle se montra timide avec les autres mais pleinement confiante avec moi. J’ai très vite constaté qu’elle était très intelligente et parfois pas trop commode avec ses copains et je l’ai rentrée en meute sans tarder.

À la chasse, Nilouve fut une excellent chienne, toujours en tête, mais, ceci expliquant cela, ne criant pas. Pour pallier ce défaut, je l’avais muni d’une petite clarine dont le son argenté s’entendait de loin. Quand elle prenait trop d’avance sur la meute, elle s’arrêtait d’elle-même et reculait au contre au-devant de ses amis, ce qui n’était pas vraiment gênant, car elle reprenait aussitôt la tête.

Bien évidemment, j’avais le projet de la faire saillir, mais ses chaleurs n’avaient rien à voir avec celles des autres chiennes. Après avoir refusé tous les prétendants que je lui avais proposés, elle décida de se laisser prendre par un jeune chiot bégu que je n’aurais retenu pour rien au monde, mais l’amour est ainsi fait que, comme disait l’un de mes gars,  » quand ça vous emmène, ça vous emmène  » ! De cette union naquirent six chiots que je gardais tous, et baptisait de nom musicaux pour compenser leur manque de gorge : Romance, Requiem, Ritournelle, Récital, Rameau et Ravel.

Nilouve ne me quittait pas et fut, bien sûr de mes déplacements en Argentine. Là-bas, absolument impossible de la tenir enfermée dans le chenil qu’elle escaladait par-dessus les grilles pour aller chasser toute la journée avec les chiens des péones, ce qui ne l’empêchait nullement de tenir sa place dans la meute.

Pierre Bocquillon avait dit à mon épouse « Vous serez très malheureuse parce que vous aimez beaucoup les chiens et ils s’en vont toujours trop tôt » ; il avait bien raison. Un jour, alors que nous venions de construire un auvent dans la cour du chenil, Nilouve se cogna en marchant contre l’un des poteaux. En fait sans que nous ne nous en soyons rendu compte, elle était devenue peu à peu aveugle et il avait fallu ce nouvel obstacle inconnu d’elle pour que nous nous en apercevions. Nilouve me quitta peu de temps après, mais elle a eu, à ce jour, 115 descendants et son sang coule encore dans les veines de la moitié des chiots nés l’année dernière. Nous ne sommes donc pas près de l’oublier !

L’Arrêté du 19 mai 2000 soumettant à autorisation la détention de loups impose désormais une autorisation préfectorale pour la détention de loups ou d’hybrides entre chiens et loups dont l’ascendance récente comporte un loup.

Tentative de s’approprier l’écologie : EELV a échoué

S’il est un sujet de satisfaction que les veneurs, et plus largement les chasseurs, ont partagé à l’occasion des élections présidentielles, c’est bien la défaite cuisante du représentant d’Europe Ecologie Les Verts. Avec 3,34% des électeurs inscrits (et 4,63% des votants), Yannick Jadot a démontré que ses gesticulations écolo-démagogiques n’avaient pas convaincu. La complaisance des médias à l’égard de ses incantations verbeuses comme son rapide passage à la manifestation organisée par AVA à Compiègne huit jours avant le premier tour pour racoler quelques suffrages sur le dos de la chasse à courre auront été vains ; et pour cause : les « populations en colère » que Stan-la-moustache appelle, à longueur de temps, à se lever contre la tyrannie de la vènerie n’existent, en réalité, que dans sa logorrhée fiévreuse.

Soyons clair, la défaite de Jadot ne signe pas l’adhésion enthousiaste des Français à la chasse en général ni à la vènerie en particulier. Mais l’écologie, la vraie, transcende les partis et les dirigeants de notre pays auront tout intérêt à l’intégrer dans leur futur gouvernement de façon moins doctrinaire que ce que voudrait imposer le diktat des khmers verts. A l’instar de Georges Clémenceau qui prétendait que « la guerre est une chose trop grave pour la confier à des militaires », on pourrait affirmer que l’écologie est une question trop grave pour être confiée aux écologistes.

Oui, la pollution comme la condition animale sont des préoccupations légitimes du début du XXIème siècle. L’une et l’autre engagent la responsabilité de l’homme et son avenir. Mais vouloir se les approprier à grands coups d’interdictions scandées sur fond d’une rhétorique catastrophiste est une supercherie. Nos escrologues ne sont pas experts en climatologie, une science complexe dont les analyses s’ajustent en permanence aux constats. Ils n’en connaissent pas plus sur la condition animale, qu’ils embrassent dans des généralités moralisantes bien loin de la réalité de la vie animale. Sur l’écologie, les « partis de gouvernement » devront prendre l’avis de ceux qui connaissent vraiment ces sujets. Les chasseurs et les veneurs sont du nombre.

Emmanuel Macron en campagne l’avait bien compris, qui a écrit aux présidents des Fédérations Départementales de la Chasse un courrier comprenant une somme d’engagements très forts (il est reproduit dans cette lettre des amis). Formons des vœux pour que ces engagements se traduisent dans la réalité de l’action présidentielle au cours de son nouveau mandat !

Les veneurs, de leur côté, sont conscients de la nécessité de faire mieux comprendre la chasse à courre aux élus de l’Assemblée nationale qui sortiront des urnes le mois prochain. La question de la condition animale sera au cœur de notre argumentation. Nous connaissons mieux que quiconque nos chiens, nos chevaux et les animaux que nous chassons ; nous ferons savoir pourquoi et comment nous respectons concrètement leur condition animale ; une écologie de terrain, bien loin de la vision fantasmée des « zamis des zanimos ». C’est à une extension du domaine de la lutte d’un nouveau genre que les veneurs sont invités ; chacun de nous doit en prendre sa part.

A suivre…

3 mai 2022 – Des modes de chasse à découvrir à la Fête du chien courant

L’Association française pour l’avenir de la chasse aux chiens courants des Landes (Afaccc40), en partenariat avec la commune d’Ousse-Suzan, le comité des fêtes et l’Association communale de chasse agréée locale, organise une grande journée de fête, le samedi 28mai, sur l’airial de la chapelle de Suzan, de 9 à 18 heures (gratuit). (suite…)