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Comment devenir membre d’Objectif Vènerie

Vous êtes tous conscients aujourd’hui d’appartenir à un monde en pleine mutation qui a pris ses distances avec la culture rurale à laquelle la vènerie appartient pleinement. La photo et la vidéo sont au cœur de notre dispositif de communication et font parties de nos meilleurs ambassadeurs lorsque leur diffusion est maîtrisée. Si la vènerie offre des opportunités extraordinaires de photographier des moments intenses de la vie de la faune sauvage de nos latitudes, il nous a donc semblé important de proposer une charte d’Objectif Vènerie qui engage les signataires à être attentif à ce que cette chasse photographique soit réalisée dans des conditions respectueuses de leurs valeurs et des animaux qu’ils chassent. Ainsi, les « chasseurs-photographes » sont invités à se conformer aux règles précisées dans cette charte.

Soyez nombreux à rejoindre notre club Objectif Vènerie, téléchargez la charte des photographes, lisez-là attentivement, signez-la et demandez le parrainage de votre maître d’équipage (si vous le souhaitez, nous pouvons prendre contact avec lui pour l’informer de votre volonté de nous rejoindre) et ainsi nous la renvoyer par mail (mlehmann@venerie.fr), ou par courrier (Société de Vènerie – 79 rue des Archives 75003 Paris). L’occasion de rappeler qu’aucun maître d’équipage n’a encore jamais eu à se plaindre d’une publication d’un membre d’Objectif Vènerie sur le web et que cette adhésion est, pour eux, un gage de sécurité.

A réception de votre inscription, un espace de partage dédié à vos photos de vènerie sera ouvert sur le nouveau site Internet venerie.org. Vous recevrez par courrier, en même temps que votre badge, vos identifiants qui vous permettront de choisir votre photo de profil et de couverture, et publier autant de photos que vous le souhaitez. Enfin, chaque trimestre, la Revue Vènerie consacre une double page à l’un de nos membres. Envoyez-nous régulièrement des photos que nous proposerons ensuite en comité de rédaction.

J’en profite également pour remercier tous ceux qui se sont investis dans nos différents projets photographiques la saison passée : merci à ceux qui renouvellent régulièrement leur portfolio dans leur espace réservé sur notre site Internet, ceux qui nous envoient chaque trimestre des photos en haute définition pour passer dans la revue Vènerie, ceux qui nous ont envoyé des photos pour habiller notre stand qui a rencontré un vif succès sur les fêtes de chasse cet été. Et merci à ceux qui, comme l’exige la charte d’Objectif Vènerie, font le tri le soir avant de les publier sur le web en se demandant si la-dite photo, sortie de son contexte, pourrait être mal interprétée par nos opposants. Bonne saison à tous !

Municipales 2020 : veneurs, engagez-vous !

Mes chers amis chasseurs,
Comme vous avez pu le constater un peu partout, l’opposition à nos valeurs rurales et à nos traditions s’affiche de plus en plus à visage découvert. Les résultats des élections européennes ont même donné des ailes à l’écologie politique qui s’imagine déjà diriger un maximum de villes et de villages dans quelques mois, piloter des régions en 2021 et gagner la présidentielle de 2022.

L’écologie dogmatique et intolérante qui veut mettre la nature sous cloche et exclure les femmes et les hommes de nos campagnes au nom du droit des animaux et de la nature se croit déjà majoritaire.

Les contre-vérités sur nos activités et notre passion nature sont devenues monnaie courante, et nous voyons parfaitement la stratégie de clivage de l’opinion publique qui se met en place.

Opposer les français, sur le principe que le mal c’est nous et les autres sont des gens bien, ne peut que nous interpeller sur l’avenir sombre qui en découlerait s’ils parvenaient au pouvoir. Au nom de l’écologie punitive, de l’antispécisme et du bien-être animal, nous devrions rapidement rivaliser avec les heures les plus noires de notre histoire. La diabolisation médiatique est leur moyen d’action, mais la destruction de nos choix et de nos modes de vie ruraux est leur principal objectif…

Je me bats chaque jour contre ce nouvel ordre moral, contre cette nouvelle religion verte en rejetant cette intolérance et cette haine affichées au nom de la défense de la nature et de la planète.

Nous aussi nous aimons la nature, nous aussi nous voulons une planète qui puisse garantir l’avenir de nos enfants, mais pas en prônant l’intolérance et le sectarisme.

La nature et nos terroirs sont à défendre avec passion car ils ne sont le monopole de personne. Ce sont d’abord ceux qui y vivent et qui en vivent qui peuvent le mieux en prendre soin et lutter contre les dérives sectaires qui nous menacent.
C’est pourquoi il faut que nous chasseurs, soyons mobilisés en mars prochain lors des élections municipales.
C’est d’abord à cet échelon de proximité que nous devons agir collectivement, pour ne pas laisser la place à ces nouveaux arrivistes de la nature et des terroirs.

Nous devons assumer le fait d’être des écologistes pragmatiques qui revendiquent leur appartenance à l’espèce humaine sans honte et sans tabou.

Nous ne pouvons pas laisser les conseils municipaux de nos villages et de nos villes devenir le terrain de jeu de ces faux amis de la nature et des animaux qui sont les vrais ennemis de l’homme.

C’est pourquoi je vous lance un appel afin que partout vous vous présentiez aux élections municipales.
Qu’importe votre étiquette politique car vous savez que notre force est d’être partout au sein de toutes les sensibilités politique pour faire comprendre et défendre nos valeurs rurales.

J’ai conscience que nombreux d’entre vous hésitent à s’investir ou à se réinvestir par manque de temps. Hélas, nous les ruraux, nous risquons d’avoir beaucoup plus de temps libre dans les années à venir si nous ne réagissons pas rapidement.

Vous êtes nombreux à me faire remonter vos craintes sur l’explosion de l’intolérance et d’une nouvelle morale malsaine de ceux qui disent aimer le monde rural mais qui contrastent y compris devant les tribunaux toutes nos pratiques. Le coq, le chien, les cloches des vaches ou du clocher, l’agriculture, l’élevage, la chasse, la pêche comme toutes nos traditions rurales, deviennent les têtes de turc de ceux qui ne comprennent pas notre mode de vie et nos passions.

Alors prenons chacun nos responsabilités, et commençons ensemble la reconquête de nos libertés, de nos traditions et de nos passions.
Pour cela engagez-vous dans la campagne des municipales pour que nous puissions toujours transmettre à nos enfants, ce que nous avons reçu de nos parents !
Vive la Ruralité!

Que le meilleur gagne !

15 septembre : ouverture de la chasse. Pour le veneur, cette date si importante ne change cependant guère les relations qu’il entretient avec ses animaux : il mène de nouveau à la chasse les chiens qu’il a nourris et entraînés pendant l’été ; il monte – lorsqu’il chasse à cheval – les chevaux qu’il a soignés et promenés durant la belle saison pour les garder en forme.

Envers son animal de chasse, en revanche, son regard change, et quel étrange changement ! Du 31 mars au 15 septembre, les animaux de vènerie font toujours l’objet de notre observation et de notre admiration : nous ralentissons la voiture pour observer une chevrette et ses faons dans un pré, nous comptons les lièvres, nous marchons en silence pour entendre les cerfs au brame. N’est-il pas paradoxal que, la saison venue, nous mettions nos forces à poursuivre ces mêmes animaux dans l’espoir de les prendre et de les tuer ?

Le paradoxe n’est sans doute qu’apparent. On pourrait dire, d’abord, que si nous prenons tant de soin et de plaisir à observer et à connaître ces animaux, c’est parce qu’ils seront nos proies quelques mois plus tard. Mais il n’est peut-être pas moins juste de dire que les deux approches – observer et chasser – ne sont pas si éloignées. Ce que nous voulons, ce n’est pas tuer ces animaux que nous admirions hier. C’est nous mesurer à eux, ou plutôt mesurer nos chiens à eux. Mener, contre eux, un combat loyal, dans les règles. Chacun ses armes : la vitesse et les ruses pour l’animal chassé, l’endurance et le raisonnement pour les chiens et l’Homme. Et que le meilleur gagne. Il n’y a pas moins de passion et de respect de l’animal dans un laisser-courre que dans des heures d’observation à la jumelle.

A une époque où certains reprochent aux mangeurs de viande de s’acheter une bonne conscience en forme de steak sous vide dont on peut oublier qu’il a été un bœuf, nous autres, veneurs et chasseurs, pouvons revendiquer notre différence : oui, nous savons ce que signifie donner la mort à un animal, et nous savons aussi que cela n’est pas anodin. C’est pourquoi il y a dans la vènerie tant de rituels, tant de « décorum » : on ne tue pas n’importe comment. Nos règles, nos fanfares, nos tenues expriment aussi ce respect que l’on doit à l’animal chassé. Par elles, nous affirmons que la mort n’est pas anecdotique. Aujourd’hui, qui, à part nous, sait encore cela ?

Photo : © Médéric de la Blanchardière

A la Une, cette semaine

Deux médias nationaux consacrent des reportages plutôt positifs pour le monde de la chasse. Le 12/45 de M6 du 23 octobre enquête sur la colère des chasseurs face à leurs opposants et Le Parisien du 21 octobre relate les agissements intempestifs d’une excitée en forêt d’Halatte. La presse régionale, quant à elle, se signale essentiellement par des articles qui, sans esquiver les tensions qui rythment encore la vie de nos équipages, donnent surtout la parole aux veneurs, leur permettant d’exprimer librement leur passion de la chasse à courre. Et enfin des bonnes nouvelles en provenance de Picardie…

C’est la revue de presse de cette fin de semaine !

12/24IM6 [début du reportage à 7 min]
En proie à la colère
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Coup de gueule des chasseurs qui se réunissaient en Assemblée Générale aujourd’hui et en ont assez d’être pointé du doigt, notamment par les associations de protection animale. Régulièrement, elles s’invitent dans leurs parties de chasse pour les empêcher de tirer. Conscients que leur passion peut véhiculer une image négative, ils ont surtout l’impression qu’elle n’est pas comprise.  + Voir la vidéo
 
FRANCE 3 HAUTS-DE-FRANCE
L’affaire du cerf abattu dans un jardin à Lacroix-Saint-Ouen classée sans suite
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Le parquet de Compiègne a décidé de classer sans suite la plainte contre le chasseur qui avait abattu un cerf dans le jardin d’un particulier à La Croix-Saint-Ouen il y a 2 ans. une affaire qui, selon les veneurs, n’avait pas lieu d’être. Ces derniers auraient simplement exécuté les ordres de la gendarmerie sans l’intention de traquer l’animal dans la commune. + Lire l’article
 
LEIPARISIEN
2 anti-chasse en garde à vue
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Samedi AVA était donc présent en forêt afin d’empêcher le rallye de chasser. 2 d’entre eux, un homme et une femme se retrouvent en présence de 2 motards qu’ils pensent identifier comme des suiveurs. S’ensuit une altercation, la femme bouscule alors l’un des motards et crache sur le second… Mauvaise idée. En effet, les 2 motards en civil s’avèrent être des motards… de la gendarmerie.  + Lire la suite
 
LAINOUVELLE RÉPUBLIQUE – CENTRE PRESSE
Chasseur et bien-être animal : pas si paradoxal
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La chasse a longtemps fait partie d’un mode de vie, voire de survie, et contribuait à un équilibre de territoires ruraux. Avec les déséquilibres induits par les activités humaines – surpopulation de certains animaux, disparition d’autres –, sa pratique a évolué et doit changer encore. Elle fait partie intégrante de notre région et à ce titre, a sa place informative, comme les randonnées. + Lire la suite
 
 
OUESTIFRANCE
Une chasse sans accroc
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Une chasse à courre s’est tenue samedi 19 octobre, dans la forêt de Lanouée, dans le Morbihan. Les chasses à courre ont suscité le débat ces derniers mois. Des groupes de militants opposés à cette pratique ont parfois interrompu les laisser-courre. L’équipage de la Hardouinais s’y était préparé samedi, dans une ambiance tendue. Plongez dans les coulisses d’une chasse à courre au cerf avec notre reportage vidéo.  + Lire la suite
 
 
OUESTIFRANCE
Ces héritiers des équipages de chasse à courre du loup
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La chasse à courre, une véritable passion, quasiment un sacerdoce, qu’André Pioc, 65 ans, partage avec son épouse. Mais pas un métier.« Pendant 30 ans,j’ai été maître-nageur pour la ville de Rennes, à la piscine de Villejean. Rien à voir ! », sourit-il. Passion nourrie depuis enfance par l’amour et l’intime connaissance de la vie à la campagne, de sa faune et de sa flore, et des fragiles équilibres qui les régissent.  + Lire la suite
 
 
LAIVOIXIDU NORD
Un évènement culturel sous surveillance
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C’est le rendez-vous des amoureux de la chasse à courre, saint Huber tétant leur saint patron. Mais c’est aussi, et surtout, un événement populaire qui réunit près de 5000 personnes chaque année. La fête n’a jamais été dans le collimateur de militants anti-chasse de la région mais cette année, ce sera la 70e édition, un chiffre tout rond et symbolique, qui tombe dans un contexte tendu entre pro et anti-chasse.  + Lire la suite
 
 
LEIJOURNAL DU MEDOC
Tout est en relation avec le cerf
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Passant du chasseur d’images au chasseur tout court, il n’est pas pour autant photographe écolo : « La nature est violente, je trouve dangereux cette tendance à tout vouloir aseptiser ». Les dogmes de ceux qui regardent le monde avec des œillères, réveillent son côté râleur. Bien sûr qu’il est triste d’apprendre qu’un cerf qu’il suivait depuis sept ou huit ans a été tué. Mais c’est, à ses yeux, dans l’ordre des choses, l’homme restant un super-prédateur au sommet de la chaîne alimentaire.  + Lire la suite
 
 
 
AGENCEIPRESSE AGRICOLE
Des modes de chasse à découvrir
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« Un dimanche à la chasse » propose aux non-initiés de venir partager un moment au cœur de leur territoire dans l’espoir de chasser les idées reçues et de témoigner de l’exercice sécurisé d’une chasse responsable, porteuse de valeurs et d’éthique. Les invités auront ainsi l’occasion de s’introduire en toute convivialité au sein d’une partie de chasse aux côtés de ces amoureux de la nature.  + Lire la suite
 

En quête de vérité(s)

« Le monde ne vaut que parce qu’on ne s’y ressemble pas » déclarait Régis Debray dans une récente émission de radio où l’avait convié Alain Finkielkraut. Et c’est parce qu’on ne s’y ressemble pas, parce que cette dissemblance doit être cause de tolérance et de respect mutuel qu’il nous faut dire notre différence de veneurs, au cœur d’une société qui a érigé la transparence en vertu cardinale.

Ne rien cacher de ce qui fait notre identité pour mieux chasser les idées reçues, tel fut notre objectif en imaginant une nouvelle série de vidéos, que vous allez découvrir dans la Lettre des Amis de la Vènerie tout au long de la saison.

La première question était de savoir à qui nous nous adressions. Sans doute pas à nos opposants radicalisés ; ne perdons pas de temps avec qui ne VEUT pas comprendre. Mais intéressons-nous bien plutôt à la grande masse des indifférents, qui ignorent jusqu’à l’existence de notre pratique et qui se montreront réceptifs au premier message qui leur parlera « vènerie », en bien comme en mal. Ces fameux 84% dont se prévalent nos opposants et qui sont en réalité 84% de gens qui ne nous connaissent pas.

Par où commencer ? Comment structurer notre présentation ? Quel discours tenir pour qu’il soit compréhensible hors de la sphère des initiés ? C’est l’exercice auquel nous avons convié Les Films du Bouchon, une société de production qui travaille régulièrement pour Seasons, la chaîne des chasseurs et des pêcheurs. Quatre thèmes ont émergé de nos réflexions ; quatre thèmes pour tenter de faire le tour de la question ou, du moins, pour en faire apprécier les composantes principales.

Chaque thème a fait l’objet d’un épisode de cette série dont le titre nous est rapidement apparu comme une évidence : « En quête de vérité(s) ». En quatre fois neuf minutes, nos réalisateurs en ont présenté les principales caractéristiques.

Nous nous sommes tout d’abord intéressés aux hommes qui pratiquent la vènerie. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Comment vivent-ils ?

Après avoir qualifié nos veneurs, nous avons ensuite tenté, dans le deuxième épisode, de cerner les ressorts de leur passion.

Le troisième volet de notre série est entièrement dédié aux chiens.

Et le dernier épisode aborde enfin, sans tabou, le sujet de la mort. La mort donnée, expliquée et assumée par le veneur.

Cette structuration ne recueillera peut-être pas les suffrages de tous ceux qui regarderont « En quête de vérité(s) ». Tant le sujet est à la fois vaste et intime, nous ne pouvions prétendre à cette ambition. Disons seulement que, grâce au soutien généreux de quelques mécènes qui se reconnaîtront, cette série constitue une étape importante dans la découverte des subtilités du noble déduit par un public élargi.

Découvrez aujourd’hui le premier épisode de « En quête de vérité(s) », réservé en exclusivité aux lecteurs de la Lettre des Amis de la vènerie !

Et faites-nous connaître votre appréciation en écrivant à agallon@venerie.fr

A la Une, cette semaine

Philippe Dulac, Président de la Fondation François Sommer, comme Olivier Dassault, Président-Fondateur de Jours de Chasse, livrent, chacun dans son style, leur analyse de la situation de la chasse dans la société contemporaine. Deux contributions brillantes qui favorisent à notre compréhension des enjeux. En parallèle, la presse régionale demeure très intéressée par la présentation des différents modes de chasse et Libération relate factuellement le procès que l’ONF intente à nos opposants.

 
JOURSIDEICHASSE
La gestion adaptative, c’est du pragmatisme
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Face à une société en perpétuelle évolution, les chasseurs ont commis l’erreur de conserver, comme ligne de conduite, l’adage d’Épicure : pour vivre heureux, vivons cachés. Or, après cinquante ans à jouer à cache-cache avec l’opinion publique, il fallait construire un autre modèle qui dit en substance : nous sommes chasseurs et fiers de l’être, nous devons assumer notre rôle dans la ruralité et l’écologie. + Lire la suite
 
REVUEIVENERIE
La paix civile remise en cause ?
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Depuis quelques temps, les choses tendent clairement à changer. Tout se passe comme si, dans l’esprit de nos contemporains, le recours à la violence était en passe de devenir un moyen légitime de défendre ses intérêts et de promouvoir ses convictions. Ce dérapage pourrit insidieusement notre vie quotidienne, sans que beaucoup se rendent compte qu’in fine c’est la paix civile qui est remise en question. + Lire la suite
 
 
JOURSIDEICHASSE
La chasse a toute sa légitimité dans notre société
espace
Depuis quelques temps, les choses tendent clairement à changer. Tout se passe comme si, dans l’esprit de nos contemporains, le recours à la violence était en passe de devenir un moyen légitime de défendre ses intérêts et de promouvoir ses convictions. Ce dérapage pourrit insidieusement notre vie quotidienne, sans que beaucoup se rendent compte qu’in fine c’est la paix civile qui est remise en question. + Lire la suite

 
 
LEIPETITIBLEU
Je veux bien échanger mais dans un climat apaisé
espace
Je suis pour le bien-être animal. Mais chez L214, il y a le fond et la forme. Comme les autres associations antispécistes, elle leurre les citoyens. Certes, elle dénonce de mauvais comportements avec ses vidéos, mais ceux-ci sont marginaux. Cette communication trompe les Français. Elle ne reflète pas la réalité du monde agricole qui a fait beaucoup d’efforts ces dernières années. + Lire la suite
 
 
LEDAUPHINE.COM
Faire valoir ses convictions ne permet pas tout
espace
La proposition de loi vise à réprimer plus sévèrement les attaques contre des boucheries, intrusions dans des abattoirs ou exploitations agricoles. Elle vise aussi les actions menées contre les chasseurs. Une distinction est faite entre l’entrave aux activités professionnelles, punie d’1 an d’emprisonnement et de 15000€ d’amende, et les actes d’obstruction aux activités sportives, punis de 6 mois d’emprisonnement et de 5000€ d’amende.  + Lire la suite
 
 
 
AGENCEIPRESSE AGRICOLE
Des modes de chasse à découvrir
espace
« Notre but, c’est de défendre la ruralité, faire la promotion de tous les modes de chasse, être ensemble, et faire voir que nous partageons une certaine éthique. Car l’attitude des jeunes gens qui composent le bureau n’a pas grand chose à voir avec l’image que les mauvaises langues aiment véhiculer sur la chasse », argumente Étienne Thereau. Sympathiques, chaleureux, ouverts aux autres, ces jeunes chasseurs avec la tête bien les épaules donnent un autre visage au monde de la chasse.  + Lire la suite
 
L’ÉCLAIREUR DE CHÂTEAUBRIANT
« Leur prétendu pacifisme mis à mal »
espace
La Société de Vènerie commente : « La justice a reconnu les faits et condamné l’opposant de la chasse à courre. C’est la première reconnaissance par une condamnation des faits de violence que nous, chasseurs à courre, ne cessons de dénoncer. Le prétendu pacifisme revendiqué par ces activistes formés à la désobéissance civile est mis à mal. »  + Lire la suite
 
JOURS DE CHASSE
« Nous devons répondre point par point  »
espace
« Tout ce qui est exagéré est insignifiant », assurait Talleyrand, et l’outrance même des propos fulminés par les ennemis de la chasse les dévalorise aux yeux de toute personne informée et sans préjugés. Hélas, le public, majoritairement urbain, auquel s’adressent nos adversaires, connait peu ou mal la ruralité et la faune, et se révèle plus sensible à la sollicitation des émotions qu’aux arguments de la raison. + Lire la suite
 
 
LAIMONTAGNE
Les excités de la gachette ne sont pas les bienvenus
espac
Le mot courtoisie a de nombreuses fois été prononcé par les instructeurs. Courtoisie envers les autres chasseurs, ce qui n’est pas toujours le cas d’une commune à l’autre, envers les promeneurs et les automobilistes. Il y a de la part des responsables de la Fédération des chasseurs creusois une volonté affichée de changer l’image pure et dure du chasseur pour en faire un acteur toujours plus responsable du patrimoine cynégétique du département et de la protection et de la gestion de la faune sauvage. + Lire la suite
 
LIBÉRATION
Les Black blocks des forêts
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Les chasseurs décrivent des militants hostiles et virulents qui « n’hésitent pas à effrayer les chiens, les chevaux et à bloquer certains passages ». Dans le document remis aux juges, l’ONF dénonce ces « opposants en nombre et très agressifs, qui empêchent ses locataires d’user de leur droit de chasse ». C’est précisément pour échapper à tout risque de poursuite judiciaire que les membres d’AVA se seraient abstenus de se mettre en association et ont choisi d’agir dans une forme de clandestinité. + Lire la suite
 
LEIBIENIPUBLIC
Des modes de chasse à découvrir
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Une après-midi vènerie, à l’occasion de la Saint-Hubert, s’est déroulée à la Karrière de Villars-Fontaine, qui accueillait samedi dernier les chevaux et meute de chiens courants de du Rallye Hourvari. Chasseurs en tenue, chevaux et chiens ont présenté diverses actions de chasse à courre. Une animation accompagnée des fanfares traditionnelles de l’Amicale des trompes de Bourgogne, applaudie par près de 200 spectateurs ayant assisté à cet événement, sous un ciel très menaçant.  + Lire la suite
 
 
LAINOUVELLE RÉPUBLIQUE
Des modes de chasse à découvrir
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Également chasseur, « l’homme-cerf » a su jeter des ponts entre des mondes qui, généralement, s’ignorent ou se détestent. Il côtoie ainsi des adeptes de la vènerie, tout en défendant une modération dans la chasse. On voit aussi Daniel Girard transmettre sa passion aux plus jeunes. « L’homme-cerf » correspond bien à l’ADN du festival qui se définit comme le rendez-vous de l’homme et de l’animal. Connaisseur hors pair de ces animaux majestueux et de la forêt de Bercé, le spectateur entre dans l’intimité du grand cervidé.  + Lire la suite
 
SEASONS
La chasse, dernier refuge du sauvage
 
Le chasseur est la sentinelle active d’une nature où le sauvage disparaît de jour en jour. Il est aussi le dernier être humain à donner la mort et à la côtoyer sans cesse. Le film nous rappelle que chasser, c’est aussi continuer à exprimer la part d’animalité qui est en chacun de nous. Prochaines diffusions : 11, 12 et 15 octobre 2019.
 

Et si l’essentiel était ailleurs ?

L’agitation autour de la cause animale, devenue indiscutablement un sujet de société, s’installe durablement et profondément dans notre quotidien. Personne n’est épargné par ce charivari antispéciste visant à inverser la relation de l’Homme à l’animal et imposer un nouveau modèle inspiré par le dogme et l’utopie. Avec la pensée animaliste et végane, une nouvelle forme de fanatisme avec son cortège de violence s’est faite jour.

Une petite musique commence à se faire entendre pour dénoncer les idéaux anti-humanistes de ces mouvements. On parle enfin de cette nouvelle économie de la création en laboratoire, d’une alimentation cellulaire que les géants de la tech s’apprêtent à proposer pour nourrir la planète. Ces acteurs aux dimensions internationales soutiennent et financent tous les L214 partis en croisade. Derrière la guerre des idéaux s’en dissimule une autre plus cynique, celle de l’économie de marché.

Avec la nouvelle saison qui s’ouvre, les quelques dizaines d’opposants à notre mode de chasse, encadrés par une petite poignée de meneurs, vont tenter de nous pousser sous les projecteurs des réseaux sociaux et salir par tous les moyens notre image. La dizaine d’équipages concernés savent ce qui les attend et ont parfaitement intégré les responsabilités qui leur incombent. Durant l’intersaison, ces équipages ont travaillé pour mieux organiser leur légitime défense, parfaitement conscients du piège tendu à toute escalade de la violence. La Société de Vènerie travaille au plus près d’eux, ils sont le bouclier de notre édifice.

En devenant tous « marcheurs », ne serait-ce qu’un jour, les veneurs, suiveurs et autres amis de la vènerie, voisins de ces équipages affectés, feront preuve de solidarité à leur égard. Elle est nécessaire, réconfortante pour ceux qui subissent ces exactions. Chacun d’entre nous doit se sentir concerné et devenir « marcheur » à son tour au moins une fois.

Il faudra faire des appels au calme encore et encore. Plus facile à dire qu’à faire tant les provocations de certains de nos agresseurs peuvent parfois être excessives. Nous n’avons pas d’autres choix, il nous faut inverser la tendance, faire entendre nos droits sans montrer nos muscles.

L’amour du chien, tout est là

Il est bon de savoir prendre une certaine distance avec ces turbulences anxiogènes et revenir à quelques vérités essentielles propres à notre mode de chasse dans lesquelles le veneur puise depuis toujours son énergie et ses motivations profondes. Je veux parler de nos valeurs et de la relation avec nos chiens.

Nos valeurs reposent essentiellement sur la notion de respect : respect de la nature avec ses lois, ses exigences et ses vérités, respect des animaux que nous chassons dans les règles de notre art sans altérer la loyauté de la confrontation, respect de nos chiens et de nos chevaux convaincus qu’ils sont nos meilleurs ambassadeurs, respect des riverains et propriétaires chez qui nous passons. Je vous invite à relire la charte de la vènerie qui nous engage fortement.

Au-delà de cette dimension fondatrice, le veneur cherche et souvent trouve ses motivations dans la relation riche, subtile et combien passionnante que nous établissons avec nos chiens. Ils nous ouvrent les portes fascinantes du sauvage, les mystérieuses intrigues de la prédation qui s’y jouent depuis toujours et de manière immuable. Ce plongeon exaltant et magique au cœur de nos forêts n’est rendu possible qu’avec leur complicité, compagnons précieux et indispensables. Sachons les aimer, sachons les observer, sachons les comprendre.

Durant l’été, j’ai lu et même relu avec attention l’excellent livre de nos amis Séchet et Couëtoux qui ont si habilement donné la parole à Étienne de Bodard. C’est un grand professionnel de la vènerie, notre veneur de chevreuil. Il a fait du chien de change son credo, une valeur cardinale de notre mode de chasse. On comprend assez vite que tout repose sur l’amour qu’on donne à nos chiens et qu’ils nous apportent aussi en retour.

« Je m’arrêtais souvent au milieu d’une enceinte pour caresser et féliciter mes chiens, les embrasser, leur dire mon affection avec des mots gentils, les réconforter dans leur choix de renoncer ou de percer. Je m’asseyais sur un tronc d’arbre pour les avoir à hauteur autour de moi. Vous savez, ce sont des moments forts que je n’oublierai jamais. » Merci Étienne d’insister sur cette complicité et connivence à partir desquelles tant de vérités propres à notre mode de chasse s’établissent.

À l’image de nos veneurs d’autrefois qui plaçaient leurs chiots dans les fermes avoisinantes, certains équipages ont compris la nécessité d’établir cette relation forte et intime dès leur sevrage. Les nôtres partent dorénavant à environ huit semaines chez mes boutons et de préférence là où il y a des enfants pour plusieurs semaines de villégiature. Ils apprennent très vite leur nom, à marcher en meute, à vivre à nos côtés, à comprendre les vertus de nos caresses. Depuis lors, il n’y a plus de chiens craintifs à l’équipage, ils reconnaissent celui ou celle qui en a pris soin durant cet apprentissage. Proposez votre service au printemps prochain, la formule est gagnante pour tout le monde.

Étienne rajoute dans son livre : « Au-delà de la qualité innée de vos chiens et de leurs prédispositions, il y a les rapports que vous entretenez avec eux. Mentez-leur et ils vous mentiront, négligez-les et ils vous négligeront, aimez-les et ils vous aimeront. Cette affection est indispensable pour installer la complicité. C’est à mon avis l’un des secrets primordiaux pour réussir. Vous savez, les chiens sont très observateurs et très sensibles au moindre comportement, à vos mots, à vos regards. Ils interprètent vos agissements et vos états d’âme. »

Demandez à votre maître d’équipage de sélectionner un chien de la meute qu’il vous conseille de suivre (du regard seulement !) et d’observer attentivement lors des laisser-courre. Vous chercherez avec discrétion à observer son comportement, à différentes circonstances de la chasse, dès le lancer, au moment d’un relancer, lors d’un forlonger difficile, par bonne ou mauvaise voie, durant les défauts, etc. Observez ce chien et la lecture qu’il vous offrira de la chasse. Vous vivrez à coup sûr une saison pleine d’enseignements et de vérités. Posez des questions à celui ou celle qui mène les chiens, partagez vos observations. Ce sont nos chiens qui savent et nous donnent les clés pour comprendre et progresser.

Récemment je me suis confié à Étienne, préoccupé par un de mes meilleurs chiens, Ingénieur, qui après avoir été de change toute une saison, ne l’a pas marqué la saison dernière. « C’est de ta faute », m’a-t-il aussitôt répondu, « Tu as dû le tromper. » Peut-être mais qu’est-ce que je dois faire maintenant ? « Excuse-toi d’abord, il faut que tu aies une vraie explication avec lui. » Tout est dit, merci Étienne.

Je vous souhaite à tous une très belle saison. Vive la belle vènerie !

Photo : © Céline Anaya Gautier