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Les ravages du feu

On nous le répète depuis plusieurs semaines : la sécheresse extrême de nos campagnes rend le risque d’incendie plus important que jamais.

Dans les forêts domaniales, les agents de l’ONF ont été conduits à fermer temporairement certaines routes forestières, afin d’éviter une circulation trop importante qui ne ferait qu’accroître les risques.

Quiconque circule un peu en France constate les ravages du feu dans les prés au bord des routes. On croyait jusqu’alors ce phénomène réservé au Sud de la France et à ses pinèdes qui, chaque année, connaissaient leur lot d’incendies. Hélas le feu remonte bien plus au Nord, tant la sécheresse a touché toute la France depuis plusieurs mois.

La semaine passée, c’est la Brenne qui en a été victime, brûlant sur plusieurs centaines d’hectares. Une famille de veneurs bien connue a été directement touchée, ne déplorant, fort heureusement que des dégâts matériels, hommes, chiens et chevaux ayant été épargnés. Il est à craindre cependant qu’ils conservent longtemps encore le traumatisme de cet incendie, qui a démarré sous leurs yeux, et s’est propagé rapidement malgré les efforts remarquables déployés par les pompiers.  

La prudence impose de ne pas fumer en forêt, pas plus que de tondre ou de broyer une herbe qui, de toutes façons, ne pousse plus depuis longtemps. Un rien suffit à enflammer nos campagnes ; une lutte longue et incertaine vient seule à bout des incendies, avec une question qui hante les victimes : où le feu s’arrêtera-t-il ?

Plus que jamais, à une époque où nous retournons tous en forêt, notre vigilance sur les risques d’incendie doit être une préoccupation constante.

« Les chasseurs premiers écologistes de France », disait une campagne de communication il y a un an. Voilà en tout cas une façon très concrète de démontrer notre attention à la conservation Nature.

Nouvelle saison, nouvelle rengaine

L’inquiétante chaleur de l’été rend son dernier souffle, laissant derrière elle l’herbe brûlée et les cours d’eau asséchés. Camions de chevaux, camionnettes de chiens, bottes cirées et trompes étincelantes. La forêt bruisse à nouveau de cette agitation singulière, ce supplément de vie qu’elle connaît chaque année à la mi-septembre. On se presse aux carrefours des bois, qui résonnent à nouveaux de rires sonores et de récris heureux.

Une énième saison de chasse s’ouvre, avec elle ses joies… et ses inquiétudes. Les années passent, mettant chaque fois un peu plus à l’épreuve la pratique de notre passion commune. L’ouverture de la saison sonne désormais comme une profession de foi. On y voit la légèreté des retrouvailles assombries par la conscience des attaques répétées et des campagnes diffamatoires.

Les idéologies hostiles aux activités cynégétiques se sont développées et occupent aujourd’hui une tribune semblant autoriser ses hérauts à qualifier leur dogmatisme de “combat pour la justice”, pour reprendre les mots de Madame Hélène Thouy (présidente du parti animaliste). Un combat pour lequel la justice s’oublie dans les méandres de l’antispécisme, de celui qui entend faire parler la “voix animale” pour le contentement intellectuel d’une minorité. Un combat qui ne rechigne pas à user du mépris envers les zones rurales et ses acteurs, sans oublier l’insulte et la diffamation envers la communauté des chasseurs.

Malgré la percée raisonnable du parti animaliste aux dernières élections européennes, l’institutionnalisation de ces courants de pensée ne saurait laisser place au doute : nous ne sommes pas au bout de nos peines. Face à ces nombreux assauts, il nous appartient, en ce début de saison et puisque nous avons su nous fédérer pour mieux subsister, de nous questionner sur ce que nous pensons être notre “combat pour la justice”. Pourquoi et comment défendre la Vènerie française ? S’il nous faut demeurer fermes et refuser les torts qui nous sont faits, il est indispensable d’adopter des comportements utiles à notre visibilité et à l’adhésion des personnes extérieures à notre pratique. A cet égard nos fêtes de la Chasse et de la Nature, nos initiatives citoyennes de nettoyage en forêt, notre engagement pour une Chasse responsable : rien ne doit s’éteindre.

Loin d’achever la réflexion que nous avons initiée, il nous faut aiguiser nos consciences et rendre à notre Art ses raisons d’être, qu’elles soient éthiques, écologiques ou culturelles… afin que l’hallali jamais ne sonne.

Bonne saison à tous !

A la Une, cette semaine

L’ouverture de la chasse replace la vènerie dans l’actualité de la presse régionaux, et c’est tant mieux ! Évocation des équipages locaux, opération « forêt propre », témoignages d’artistes et de veneurs, les médias offrent à leurs lecteurs une vision apaisée de la chasse à courre, bien loin des agitations passées. C’est aussi la presse nationale qui s’intéresse à nous : Le Parisien, qui ne nous a pas toujours été favorable, et Zadig, une récente publication qui s’intéresse au travail de Céline Anaya Gautier. C’est enfin la presse cynégétique, qui offre un coup de projecteur à la vènerie. Faut-il y voir un signe ? Réjouissons-nous, en tout cas, de ce traitement médiatique de rentrée.

 
AUJOURD’HUI EN FRANCE
Stop aux leçons moralistes
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A partir du 1er janvier, les chasseurs rejoignent les ONG au sein de l’Office français de la biodiversité. Au plan local, nous travaillons déjà très bien avec un certain nombre d’associations (de randonneurs, de VTTistes pour partager la nature). C’est au niveau national que des ONG ou des politiques en mal d’existence médiatique prennent des postures anti-chasse !  + Lire la suite
 
   
   
ZADIGAUJOURD’HUI
Un univers ultra ritualisé
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Il a fallu 3 ans à une photographe végétarienne pour l’appréhender. Elle a gardé ses doutes et ses questions sur ces pratiques qui divisent de plus en plus. Mais a succombé à leur beauté. “Mon but, à travers ce travail, n’est pas d’approuver ou de condamner la chasse à courre. J’y expose mes propres doutes et questionnements, afin que chacun puisse soutenir ou bien détester cette pratique, en se fondant sur des faits réels.”  + Lire la Suite
 
   
   
JOURSIDEICHASSE
Communiquer pour se faire connaître
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Cibles d’attaques nombreuses, les veneurs ont compris l’urgence à ne pas laisser l’ensemble de l’espace médiatique à leurs détracteurs. Une stratégie dont Antoine Gallon souligne l’efficacité : « Le fait est que, si nos adversaires ont mis à profit l’été dernier pour étendre leur zone d’influence à travers toute la France en créant une vingtaine de pages Facebook qui sont autant d’antennes locales – nous avons, quant à nous, utilisé la même période pour optimiser nos modes de communication. » + Lire la suite
   
   
GRANDEIFAUNE
Une réaction pacifique face aux sabotages
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Ces attaques nous atteignent profondément mais elles sont aussi une occasion unique de nous rassembler pour conserver nos modes de vie et défendre toutes les chasses. Notre président Willy Schraen l’a bien compris : la solidarité doit être maximale et pas un pouce de terrain ne doit être abandonné. La réponse des veneurs aux sabotages a été longue à se mettre en place mais elle est simple et surtout pacifique. + Lire la suite
 
   
   
CHASSONS.COM
Stop aux leçons moralistes
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Il suffit de scroller les actualités de sa page Facebook pour découvrir ce nouveau procédé journalistique – relaté par ailleurs dans Libération l’année dernière qui soulignait alors « sa propension à s’indigner tous les quatre matins en ligne et à donner des leçons en tartuffe moraliste ». Mais la nature ne s’invente pas, elle se vie ! Hugo aurait-il suivi une équipe de chasseurs ou de pisteurs pour observer ce qui se passait sur le terrain ? +Lire la suite
   
   
TRIBUNE HEDBO D’ORLÉANS
La trompe a de beaux jours devant elle
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Vivre de sa passion n’est pas donné à tout le monde. En tout cas, c’est le pari réussi de Guyaume Vollet, qui a encore brillé au dernier championnat international de trompes de chasse qui s’est tenu à Lamotte-Beuvron, fin août. Un jour, celui qui lui fit découvrir la chasse à courre lui demanda de « sonner », comme on dit dans le milieu. Une découverte de l’instrument qui se trans-forma rapidement en passion, car le garçon était doué, et prit vite goût à la compétition. + Lire la suite
 
   
   
LEIJOURNAL DE SAÔNE ET LOIRE
1 tonne de détritus ramassés en forêt de la Ferté
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8 membres de l’équipage du Rallye Hourvari qui chasse le chevreuil dans la forêt domaniale de La Ferté, ont procédé à une vaste opération de nettoyage de la forêt : « Nous sommes avant tout des défenseurs et des protecteurs de la nature, il est de notre responsabilité de procéder au nettoyage notre territoire, en l’occurrence la forêt. » + Lire la suite
 
   
   
L’AURORE PAYSANNE
La vènerie coule dans leur veine de génération en génération
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La chasse à courre puise dans l’énergie des chiens c’est pour-quoi aux Jolivets, les Pradat ont pris le parti d’offrir une retraite bien méritée aux animaux de 10 ans et plus. « Même si nous les sortons encore un peu en chasse avec nous, sur des petits parcours, car ils aiment ça », note Louison Pradat.  +Lire la suite
 
   
   
OUESTIFRANCE
Une nouvelle saison pour les passionnés de vènerie
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En Bretagne, la vénerie fédère près de 20 000 personnes. Pour eux aussi, comme chaque année à la mi-septembre, la saison de chasse reprend ses droits. Après une saison 2018-2019 très perturbée, notamment pour le Rallye Bretagne, comment les passionnés de chasse-à-courre abordent-ils cette nouvelle saison ? On a fait le point.  + Lire la suite
 
 
   
   
 
CHARENTE LIBRE
Le respect des chiens est essentiel !
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«Ce sont des chiens affectueux, gracieux, des animaux de compagnie qui se révèlent courageux et endurants à la chasse. Nous avons raccroché les fusils et décidé de créer un équipage familial. Notre devise : la chasse, c’est le chien !» Son mari est devenu le piqueur de la meute, incontournable pour tout équipage : «Les nourrir, les nettoyer, les sortir chaque jour, et surtout les dresser.»  + Lire la suite
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ACTU.FRaujourdui
Le prétendu pacifisme des activistes est mis à mal !
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Le 16 septembre 2019, le tribunal de police de Saint-Nazaire a condamné une opposante à la chasse à courre pour une action violente envers un jeune cavalier. “La justice a reconnu les faits et condamné l’opposant de la chasse à courre. C’est la première reconnaissance par une condamnation des faits de violence que nous, chasseurs à courre, ne cessons de dénoncer. Le prétendu pacifisme revendiqué par ces activistes formés à la désobéissance civile est mis à mal.”  + Lire la suite
   
   
LEITÉLÉGRAMME
Le plaisir du veneur c’est d’entendre ses chiens mener
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Fin de matinée et fin de partie. Le bilan ? Victoire des lapins. Un seul s’est montré, a filé au terrier et pas un seul n’a été attrapé ! « Il faut être passionné pour continuer, conclut Pascal Bescond, la population de lapins baisse, à cause des maladies.» Sur le parcours, les bassets fauves font fuir un vol de perdrix. « C’est bien de voir ça, positive le veneur. Elles sont sauvages, c’est le signe qu’elles se reproduisent. »  + Lire la suite
 
   
   
LEIMAINEILIBRE
Le plaisir du veneur c’est d’entendre ses chiens mener
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Passionnée de photographie, de chevaux, de chiens, de nature et de chasse à courre, elle a choisi d’abord l’aquarelle pour exprimer ses émotions qui sont celles qu’elle ressent en participant à des chasses à courre, une pratique qu’elle défend en combattant les idées préconçues : «La vènerie, c’est la prédation la plus proche de la nature; aucun tir, une éthique, le respect de la tradition et de l’animal. Ce n’est plus une pratique réservée à la bourgeoisie, au contraire, il y a une véritable communion populaire ».  + Lire la suite

Un veneur bien assuré !

La chasse à courre est une discipline reconnue par la Fédération Française d’Équitation et l’Association des Veneurs est considérée comme un Club. Les veneurs peuvent donc bénéficier des assurances proposées par la FFE et y souscrire sur notre site Internet :

» Licence Cavalier
» Responsabilité Civile des Propriétaires d’Équidé (RCPE)

Licence « Cavalier »

Elle offre une double garantie :
» La Responsabilité Civile (RC) assure la couverture des dommages causés à autrui lorsque vous êtes en action d’équitation
» L’Individuelle Cavalier couvre les dommages subis par vous-même aux conditions indiquées sur le document jointé Civile (RC) assure la couverture des dommages causés à autrui lorsque vous êtes en action d’équitation

» En savoir + sur la Licence Cavalier

Responsabilité Civile Propriétaire d’Équidé – RCPE

En tant que propriétaire d’un cheval, vous devez être couvert en cas d’incidents causés par une faute identifiée de votre part.
» Soit les dégâts causés par les animaux domestiques dont vous avez la charge sont pris en charge dans votre RC habitation ou professionnelle (agricole) et vous avez vérifié que les chevaux ne sont pas exclus et dans ce cas vous n’avez pas besoin de prendre un RCPE.
» Soit ce n’est pas le cas et alors il est FORTEMENT recommandé de souscrire à la RCPE proposée par la FFE, même si votre cheval est en pension car vous en rester le propriétaire.

» En savoir + sur la Responsabilité Civile Propriétaire d’Équidé

» Tarifs Assurances 2019

Photo : © Tony Gasnier

Chasser à courre est un acte militant !

Puisqu’il est désormais admis que « chasser à courre est un acte militant », il appartient à chaque veneur de participer. Militer, c’est d’abord expliquer, et même apprendre à expliquer la vènerie à ceux qui la méconnaissent ou l’ignorent ; l’action de chacun de nous est déterminante. Mais l’action collective est également importante. Les attaques dont la chasse en général et la chasse à courre en particulier sont désormais l’objet régulièrement ont démontré l’urgence d’une action collective. Tant il est vrai que la réflexion, la créativité, l’intérêt sont aussi proportionnés à la représentativité des intervenants.

Dans ce domaine, la chasse à courre est comblée.

» La Société de Vènerie, créée en 1907. Adhérer à l’Association des Veneurs, c’est contribuer à la défense de la chasse à courre. L’évolution des mentalités, la montée en puissance des thèses antispécistes et la multiplication des actions de sabotage rendent cette mission plus nécessaire que jamais.

» Les Fédérations Départementales de la Chasse délivrent, chaque année, les permis de chasser. Pour les veneurs, « tout membre de l’équipage portant soit simultanément le fouet et la trompe de chasse (ou corne de chasse), soit une arme destinée à servir l’animal, doit être titulaire et porteur du permis de chasser visé et validé ». (art. 5 de l’arrêté du 18/03/82)

Cependant, par-delà les obligations légales, valider son permis pour la saison qui débute constitue une obligation morale ; c’est se montrer solidaire du monde de la chasse dans son ensemble et responsable par rapport aux enjeux globaux. Chaque membre d’équipage est donc instamment encouragé à valider son permis de chasser pour la saison.

» La Fédération Française d’Équitation est partenaire de la Société de Vènerie. Le cheval de chasse est une composante à part entière du monde du cheval, avec son Championnat de France créé il y a 18 ans. La carte de cavalier, émise par la FFE, comporte deux volets d’assurance : la Responsabilité Civile du Cavalier et la Responsabilité Civile du Propriétaire d’Équidé.

Ces structures ne vivent et n’agissent qu’à proportion des moyens que leurs adhérents leur accordent. Elles œuvrent aussi pour la défense de notre passion et la protection de ses pratiquants.

Adhérez !