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Ca suffit !

Ce samedi 30 Décembre les activistes de deux groupes d’anti-chasse se sont attaqués à l’Equipage de Rivecourt en forêt de Laigues.

Présents dès le matin, ils sont cagoulés et agressifs. Insultes multiples et projectiles envoyés contre la voiture d’un suiveur provoquent l’arrivée de gendarmes immédiatement alertés. La chasse se poursuit malgré leurs débordements et multiples tentatives pour arrêter les chiens à la pibole ou en tentant de s’en emparer. Leurs voitures frôlent cavaliers et suiveurs à vive allure au risque de provoquer un accident. Dix d’entre eux sont présents au moment où le daguet est porté bas par les chiens, et c’est à ce moment qu’un suiveur reçoit un violent coup derrière la tête. Les gendarmes exigent qu’ils enlèvent leur cagoules, contrôlent les identités et convoquent plusieurs des activistes à la gendarmerie pour audition. Il aura fallu l’arrivée d’un renfort de 30 gendarmes en plus des 4 présents dès le matin pour ramener le calme et éviter l’accident! Bien sur des images ont été tournées par eux, notamment au moment de la prise. Elles seront utilisées pour servir leur cause mais ne sont que le reflet d’un acte de chasse légal, pratiqué dans les règles et le respect des valeurs qui sont attachées à notre mode de chasse. L’équipage portera plainte pour délit d’entrave caractérisé, la Société de Vènerie s’y associera et n’en restera pas là ! Nous tiendrons les veneurs au courant des mesures et initiatives fortes que la Société de Vènerie compte prendre dès les premiers jours de l’année nouvelle pour que cesse le diktat insupportable d’une poignée d’excités qui tentent de peser sur l’opinion publique!

Un cerf gracié à Villers-Cotterêts

Mardi 26 décembre, un cerf est attaqué en forêt de Villers-Cotterêts. L’animal est blessé à un postérieur (un accident de la route ?). Il se dirige aussitôt dans le village de Bonneuil qui se trouve en lisière immédiate de forêt.

Compte tenu de la topographie des lieux très accidentés, les chiens ne peuvent être arrêtés en forêt. Deux membres de l’équipage retirent les chiens au plus vite du jardin situé en périphérie du village, là où le cerf s’est arrêté après quelques minutes de chasse. L’équipage est rentré au rendez-vous et le cerf a été gracié.

Le maire, avec le responsable de l’équipage qui est resté sur place, appelle la gendarmerie qui arrivera un peu plus tard. Le cerf finit par regagner spontanément la forêt. Un accord fût conclu immédiatement entre le maire et l’équipage afin d’éviter que ne se reproduise un pareil incident. La Société de Vènerie a demandé au délégué régional de Picardie de rencontrer rapidement le maire et l’équipage concerné pour s’assurer que cet accord a bien été accepté par les deux parties et que le dialogue reste maintenu.

L’équipage a bien respecté les procédures en retirant les chiens et en graciant l’animal. Malheureusement le contexte anti vènerie actuel relance le débat, notamment chez nos opposants. Cet incident est monté en épingle par les réseaux sociaux.

Réponse du président Pierre de Roüalle à la sénatrice Laurence Rossignol

Voici la lettre que le président de la Société de Vènerie Pierre de Roüalle a adressé hier à la Sénatrice Madame Laurence Rossignol en réponse à la proposition de loi qu’elle a déposée pour l’abolition de la chasse à courre.
Nous invitons tous les veneurs et nos sympathisants à lui écrire de façon courtoise en reprenant les éléments de ce courrier par mail : l.rossignol@senat.fr ou par courrier :
Madame la Sénatrice Laurence Rossignol
Casier de la poste, 15, rue de Vaugirard, 75291 – Paris Cedex 06

 

Proposition de loi contre la chasse à courre et « réflexion sur la condition animale »

A la suite de l’incident de Compiègne, nous venons d’apprendre deux mauvaises nouvelles :

– A l’initiative de la sénatrice de l’Oise, Mme Rossignol, une proposition de loi visant à interdire la chasse à courre vient d’être déposée ce matin-même au Sénat. Distincte d’un projet de loi qui est une initiative législative provenant du gouvernement et qui fait l’objet d’un débat parlementaire, une proposition de loi émanant d’un ou plusieurs parlementaires doit faire l’objet d’une validation pour être inscrite à l’ordre du jour. Plusieurs propositions de lois ont été déposées il y a quelques années sans pour autant être inscrites à l’ordre du jour, elles n’ont donc fait l’objet d’aucun débat. L’affaire est donc à suivre de près

– Nicolas Hulot a décidé de conduire en 2018 « une grande réflexion sur la condition animale ». Interrogé par des journalistes hier à ce sujet, il précise : « certaines pratiques comme la chasse à courre prolongeant l’agonie et le stress de l’animal me heurte profondément. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la civilisation. »

Vous l’aurez compris, le feuilleton continue avec ses turbulences. Nous vous tiendrons informés de la suite dès que nous en saurons plus.

>> Lire l’intégralité de la proposition de loi