11 mai 2022 – Au printemps, les chiens du rallye de Perseigne se reposent

Chaque année à cette époque, l’équipage de vénerie ouvre les portes de son chenil au public.

L’équipage de vénerie le Rallye de Perseigne, a ouvert ses portes aux visiteurs samedi 7 mai, Jean-François Nègre, maître d’équipage et son fils Alexandre Nègre, accompagnés de Kévin Péron, piqueux salarié, ont conduit la visite du site. « Nous organisons cette porte ouverte afin de faire mieux connaître la vénerie » explique Jean-François Nègre.

« Elle n’avait pas eu lieu depuis deux ans en raison de la crise sanitaire, mais elle nous permet d’entretenir nos bonnes relations de voisinage avec les habitants du territoire. Il arrive que l’on débuche (sorte) en dehors du massif forestier de Perseigne dans les endroits où nous savons que nous pouvons le faire, et tout se passe toujours très bien ».

Un équipage qui ne chasse que le cerf

Parce que les animaux se trouvent de plus en plus dans les taillis à l’extérieur du massif forestier, « nous attribuons cela en partie par une diminution des effectifs en forêt, dus à l’application des plans de chasse. Notre équipage ne créance que le cerf, nous ne chassons aucun autre animal, nos chiens sont ainsi dressés, si l’un d’eux part sur un autre gibier (chevreuil, lièvre, sanglier), nous ne le gardons pas et l’offrons à un équipage qui créance pour ces gibiers » poursuit le maître d’équipage.

La saison de la chasse à courre s’est terminée fin mars. « Nous avons eu un début de saison moyen, qui s’est amélioré par la suite, mais nous constatons que les grands animaux se tiennent de plus en plus à l’extérieur de la forêt » poursuit Jean-François Nègre.

Une meute qui compte une centaine de chiens de race anglo-français tricolore. « Aujourd’hui, après la saison de chasse, les chiens sont au repos complet ». La chasse reprendra en octobre. Dans cette période de repos, deux à trois fois par semaine les chiens sont encadrés lors de promenades à pied, à vélo, à cheval, dans la campagne environnante.

Des sorties avec les chevaux pour les habituer

Après le 15 août en prévision de la reprise de la chasse les promenades se font de plus en plus présentes avec des parcours plus longs, « avec des sorties de 10 km avec les chevaux pour que les chiens se familiarisent aux chevaux et ainsi les préparer à l’ouverture », explique Kévin Péron, le piqueux.

S’occuper d’une telle tribu canine demande beaucoup de présence de sa part, avec un réel investissement dans la préparation de la nourriture (des soupes) des chiens environ un kilo par jour par tête, le nettoyage… « Je leur donne de la viande et des légumes invendus que nous récupérons dans les grandes surfaces… ».

De plus en cette période de printemps, le chenil voit comme chaque année la naissance d’une trentaine de chiots, « que nous éduquons jusqu’à 12 à 18 mois, le temps qu’ils aient atteint leur taille adulte. ». Aux alentours de 18 mois, les chiens découvrent leurs premières chasses et apprennent le métier. « Vers 7 à 8 ans, c’est la retraite, ils demeurent au chenil ou sont donnés à des chasseurs à tir, leurs qualités étant recherchées par ces chasseurs » souligne Kévin.

Ces portes ouvertes qui ont accueilli de nombreux visiteurs, se sont closes par un concours de trompes de chasse, offert par des sonneurs venus de divers équipages de la région.

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