L’évolution de la relation Homme/Animal dans la société

Le Forum Homme/Animaux & Société auquel la Société de Vènerie appartient a réalisé ce mois-ci un dossier sur l’actualité politique, médiatique et littéraire de la relation de l’homme à l’animal. Nous avons souhaité vous en faire profiter.

ACTUALITÉ LÉGISLATIVE
1/ Le bien-être animal dans le projet de loi EGA
Le projet de loi issu des Etats généraux de l’alimentation (EGA) été adopté par l’Assemblée nationale le 30 mai dernier. Le texte, qui va maintenant aller au Sénat, a été voté en première lecture par 339 voix contre 84, avec 130 abstentions. La majorité a voté pour « avec enthousiasme », la droite s’est abstenue « de manière vigilante », toute la gauche a voté contre, par « déception ».Comme prévu, les députés ont décidé de s’approprier les préoccupations sociétales pour un bien-être animal. Sous la pression d’actions très médiatisées de plusieurs associations animalistes (3 vidéos sur les poules en cages, appels de Brigitte Bardot, Rémi Gaillard, Sophie Marceau, boite mail saturées…), les députés, de tous bords confondus, ont été poussés à revoir le droit en vigueur. Des débats passionnés ont donc eu lieu, en commission comme en séance publique, souvent tard le soir ou le week-end. Au final, 87 amendements portant sur le bien-être animal ont été déposés en commission des affaires économiques et 139 en séance publique. Sans grande surprise, Loic Dombreval (LREM) a défendu les propositions de L214, mais c’est surtout la France insoumise, et notamment François Ruffin, qui a été en première ligne sur le sujet du bien-être animal.

Les principaux amendements adoptés
– Expérimentation pour une durée de quatre ans de dérogations pour les abattoirs mobiles
– Insertion de la sensibilisation du bien-être animal dans l’enseignement agricole
– Désignation d’une personne responsable de la protection animale dans chaque établissement d’abattage
– Remise d’un rapport au parlement par le gouvernement, portant sur les évolutions souhaitées et les réalisations concrètes des volets relatifs au bien-être animal prévus par les plans de filière
– Interdiction de mise en production de tout bâtiment nouveau ou réaménagé d’élevage de poules pondeuses élevées en cages à compter de la promulgation de la loi
– Expérimentation de la vidéosurveillance pour une durée de deux ans dans les abattoirs mobiles

2/ Questions au gouvernement
Inhumation des cendres d’un animal de compagnie avec son maître posée par Lise Magnier (UDI, Agir et Indépendants – Marne)
Interdiction d’élevages de visons en France posée par Michel Zumkeller (UDI, Agir et Indépendants – Territoire de Belfort)

ACTUALITÉ MÉDIATIQUE
1/ Audiovisuel
Homme/Animal : une frontière fragile ? (4 épisodes) – France culture
Faut-il manger de la viande ? – Questions directes, France 2
Les animaux ont-ils des droits  ? – Public Sénat

2/ Magazine
L’HOMME et L’ANIMAL, La solidarité avec le vivant – LE NOUVEAU Magazine littéraire N° de juin

3/ Articles
Souffrances, frustration, satisfaction: l’agence sanitaire française définit le bien-être animal – Le Monde 
L214 n’en a rien à foutre du bien-être animal » : pour un responsable de la FNSEA, l’association « prend toujours un cas isolé – Franceinfo
Comment mesure t-on le bien-être animal – Ouest France
Les ambassadeurs improbables de la cause animale – L’info durable
Vaches, veaux, chevaux, agneaux, chèvres … Le cuir à la peau dure – Libération 
Les défenseurs des animaux auront-ils la peau du cirque ? – Le Figaro 
L’animalisme, un mouvement qui méconnaît l’animal – Réussir
« Abattoirs : « -Derrière la souffrance animale, de la souffrance humaine » Psychologies 
Veaux, vaches, cochons et coups de pression: La cause animale à l’assemblée – Capital
J’ai eu des problèmes de santé en devenant vegan, voici mon expérience et mes conseils – Huffington Post

ACTUALITÉ LITTÉRAIRE

1/L’animaliste est un antihumanisme – Jean-Pierre DIGARD

Depuis plusieurs années la cause animale est devenue un sujetsensible, un phénomène social très médiatisé.  Spécialiste de la domestication animale, Jean-Pierre Digard nuance, contextualise, examine les revendications présentes, et balaye bien des idées reçues.

2/ Le complexe des 3 singes – Etienne Bimbenet

Quelque chose a changé dans notre rapport aux animaux. La cause animale est à l’ordre du jour, et le vivant humain est désormais plus essentiellement animal qu’humain. Cela s’appelle un zoocentrisme : au centre de notre humanité, l’animalité. Progressime ? Il se pourrait pourtant que ces raisons d’en finir avec la différence homme-animal ne soient qu’un ensemble de pensées bancales qui, entre oubli des sciences humaines, réduction de la vie humaine à sa seule vulnérabilité et déni de ce que nous vivons en première personne, composent finalement le portrait idéologique d’un progressisme stérile.

3/ L’expérience alimentaire – Stanislas Kraland

L’expérience alimentaire n’est pas un reportage sur la viande et le devenir de son industrie : il est une quête d’identité, dans un monde où il est désormais impossible de se définir autrement que par ce que l’on consomme. Où ce que l’on ingère nous sauve, nous tue. Ou pire : nous transforme. Ce livre est le miroir de nos obsessions, dans une société compulsive, gaspilleuse, et dévorée d’angoisse. Kraland pose avec sincérité, drôlerie et intelligence, un certain nombre de questions auxquelles les réponses restent encore à apporter…

LES PERLES VEGAN

Un préservatif végan pour se protéger tout en étant écolo ! – Le Bonbon
Tano nous parles des végans – 100% sketch, Rire & Chanson

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