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Chasse à courre : non à la violence, oui à l’état de droit !

Samedi 3 mars, à l’invitation de l’Association du Chilleau, le Rallye Pigerat chassait le renard à courre sur la commune de VASLES. La journée s’annonçait conviviale et festive pour tous ceux qui s’étaient rassemblés à cette occasion, tant chasseurs que curieux ou simples amoureux de la nature.

C’était sans compter avec l’irruption de 25 individus cagoulés, activistes de l’antichasse bien connus !

Insultes, violation de la propriété privée, tentatives d’arrêter les chiens, cris, courses poursuite derrières les veneurs, coups et autres violences. Voilà le vrai visage des opposant à la chasse dont la violence a conduit à ce que l’un des présents soit blessé au point de bénéficier d’une ITT de 8 jours !

La gendarmerie de Parthenay a eu à intervenir à deux reprises pour évacuer les assaillants et relever les identités. Plusieurs plaintes ont été déposées pour délit d’entrave à une action de chasse, coups et blessures ayant entrainé une ITT supérieure à 48 heures, voies de fait et violation de la propriété privée.

La société de Vènerie, qui se portera partie civile aux côtés de la Fédération Départementale des Chasseurs des Deux-Sèvres, dénonce avec fermeté ces agissements insupportables. La chasse à courre est un mode de chasse légal, très encadré par les textes officiels, et rien n’autorise ceux qui ne l’apprécient pas à s’y opposer par la force au point de porter atteinte à l’intégrité physique des personnes.

La Société de Vènerie entend défendre une pratique naturelle ancrée dans la ruralité

Comme il fallait s’y attendre, une nouvelle proposition de loi visant à l’interdiction pure et simple de la chasse à courre vient d’être déposée par plusieurs députés. Elle  fait  suite  à  une  initiative  semblable de la sénatrice Laurence Rossignol en novembre 2017.

Pratique 100% naturelle et sans arme consistant à poursuivre un animal sauvage à l’aide de chiens courants, la chasse à courre souffre des approximations et contre-vérités brandies par des opposants qui œuvrent avec acharnement à sa disparition.

Affirmer dans l’« exposé des motifs » de la proposition de loi que l’interdiction de ce mode de chasse dans certains pays voisins aurait eu pour conséquence de faire de la France un terrain de jeu pour équipages européens est à la fois totalement faux et impossible d’un point de vue légal.

Jamais l’Hexagone n’a compté en réalité autant d’équipages rassemblant des passionnés à l’écoute de la nature, de la forêt et de ses principaux composants vivants. Ils sont ainsi près de 400, actifs durant les 18 000 chasses organisées chaque année dans 70 de nos départements métropolitains, et qui attirent un large public de quelques 100 000 suiveurs.

Selon Pierre de Roüalle, président de la Société de Vènerie, « la communauté des chasseurs à courre est bien plus diverse que les clichés véhiculés par nos adversaires, dont l’obsession consiste à la dépeindre comme un loisir de riches réservé à une élite. Aujourd’hui, la vènerie attire des employés, des agriculteurs, des professions libérales ou même des étudiants qui chassent principalement le lapin, le lièvre ou le sanglier. La vènerie du cerf ne représente que 10% du total des chasses. Cette obstination à vouloir effacer toute tradition rurale ne fait que renforcer la volonté des veneurs de préserver cet héritage français ».

Comme l’a très justement rappelé le président de la République en mars dernier, lors du congrès annuel de la Fédération Nationale des Chasseurs, « les chasses traditionnelles font partie du patrimoine de notre pays, elles ne nuisent en rien aux espèces que l’on chasse et elles sont le reflet des traditions d’un terroir et d’un mode de vie ».

La chasse à courre, c’est avant tout l’amour des chiens courants. C’est une pratique dans laquelle ces derniers chassent seuls et selon les lois de la nature. Les hommes ne font que les encadrer selon un ensemble de règles éthiques, codifiées et pensées dans un souci de sécurité des individus et des chiens. Elle contribue en étroite collaboration avec l’ONF à la conservation des grands massifs forestiers et à la régulation des populations en forêt tout en ne prélevant qu’un animal sur quatre en moyenne.

Ni cruelle, ni anachronique ou surannée, la chasse à courre est au contraire plus populaire et actuelle que jamais.

Le monde de la chasse solidaire de la vènerie

Merci au Président de la Fédération Départementale de la Chasse du Doubs, Jean Maurice Boillon, de ne pas laisser son quotidien régional L’Est Républicain soutenir la cause des activistes anti chasse à courre ! A la suite de l’article publié le 6 janvier « ils sabotent une chasse à courre… avec des croquettes pour chien », il s’adresse au rédacteur en chef du journal.

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Ca suffit !

Ce samedi 30 Décembre les activistes de deux groupes d’anti-chasse se sont attaqués à l’Equipage de Rivecourt en forêt de Laigues.

Présents dès le matin, ils sont cagoulés et agressifs. Insultes multiples et projectiles envoyés contre la voiture d’un suiveur provoquent l’arrivée de gendarmes immédiatement alertés. La chasse se poursuit malgré leurs débordements et multiples tentatives pour arrêter les chiens à la pibole ou en tentant de s’en emparer. Leurs voitures frôlent cavaliers et suiveurs à vive allure au risque de provoquer un accident. Dix d’entre eux sont présents au moment où le daguet est porté bas par les chiens, et c’est à ce moment qu’un suiveur reçoit un violent coup derrière la tête. Les gendarmes exigent qu’ils enlèvent leur cagoules, contrôlent les identités et convoquent plusieurs des activistes à la gendarmerie pour audition. Il aura fallu l’arrivée d’un renfort de 30 gendarmes en plus des 4 présents dès le matin pour ramener le calme et éviter l’accident! Bien sur des images ont été tournées par eux, notamment au moment de la prise. Elles seront utilisées pour servir leur cause mais ne sont que le reflet d’un acte de chasse légal, pratiqué dans les règles et le respect des valeurs qui sont attachées à notre mode de chasse. L’équipage portera plainte pour délit d’entrave caractérisé, la Société de Vènerie s’y associera et n’en restera pas là ! Nous tiendrons les veneurs au courant des mesures et initiatives fortes que la Société de Vènerie compte prendre dès les premiers jours de l’année nouvelle pour que cesse le diktat insupportable d’une poignée d’excités qui tentent de peser sur l’opinion publique!

Incident en forêt de Compiègne samedi dernier

Un incident lors d’une chasse à courre de l’Equipage La Futaie des Amis en forêt de Compiègne s’est produit samedi 21 Octobre à la Croix St Ouen. 

La Société de Vènerie a dès lundi matin lancé une enquête comme ceci est prévu en pareille situation afin de connaître le détail exact des événements qui ont conduit à ce qu’un cerf soit servi chez un particulier. Elle entendra le responsable de l’équipage, les forces de l’ordre, les autorités municipales, les riverains, comme tous ceux qui peuvent aider à comprendre exactement ce qui s’est passé.

Au vu du rapport qui sera effectué dans les 48 heures elle décidera de la suite éventuelle à donner. En cas de manquements au règlement intérieur des veneurs, elle convoquera la commission disciplinaire avant la fin de la semaine. Toutes les décisions seront rendues publiques par voie de communiqué de presse.

Très attachée aux bonnes pratiques, comme au respect de la propriété privée et soucieuse du regard de la société, la Société de Vènerie a par delà les textes réglementaires qui l’encadrent édité des chartes et un règlement intérieur qui s’imposent à tous les pratiquants.

Pour tous contacts presse : Pierre de Boisguilbert, tél : 06 09 17 62 24.

La Vènerie anglaise victime des législatives

On se souvient que Theresa May avait déclaré dans son programme de gouvernement qu’elle proposerait un « free vote » au parlement sur la fin d’interdiction du Fox Hunting. Autrement dit un vote où les parlementaires sont appelés à se prononcer en leur âme et conscience sans se soucier des consignes de leur parti politique. C’était sans compter sur l’initiative désastreuse de la première dame quelques semaines plus tard de provoquer des élections législatives anticipées de sorte à renforcer encore sa majorité pourtant absolue.

Ayant perdu un tiers de ses représentants par cette manœuvre périlleuse, Theresa May se trouve brutalement dans une situation politique difficile, et son gouvernement a fait savoir mardi qu’il n’envisageait plus de soumettre la question de la chasse à courre au Parlement !!!

Le statut quo existant maintenant depuis fin 2014 se poursuivra donc, la chasse à courre du renard est interdite, mais les nombreuses imprécisions de la loi font que les équipages sortent « presque » comme avant, en prenant bien soin de ne rien faire qui puisse leur être reproché!

A quand le prochain rebondissement ?